Archive des événements

Depuis maintenant cinq ans, les artistes invités à participer à Sentier Art3 relèvent le défi de créer et d’intégrer à la nature des œuvres inédites qui s’inscrivent en continuité avec leur démarche personnelle et répondent au concept particulier de la transformation progressive de l’œuvre dans le temps. Cette aventure sculpturale compte, jusqu’à maintenant, treize projets d’artistes provenant des États-Unis, de Belgique, de France et de diverses régions du Québec et du Canada.

En 1988, cherchant à surmonter des difficultés personnelles, Cristina Nuñez commence à prendre des autoportraits en privé. Donnant forme à ses émotions, révélant sa présence au monde, lui permettant de porter un regard sans complaisance sur elle-même, mais aussi de se projeter telle qu’elle voudrait être, ces images deviennent une forme d’auto-thérapie par laquelle l’artiste apprend qui elle est. Someone to Love [Une personne à aimer] (1988-2011) rassemble pour la première fois tous les autoportraits qu’elle a ainsi réalisés; The Self-Portrait Experience [L’expérience de l’autoportrait] offre au public sa méthode d’exploration intérieure. Ces deux voies, par lesquelles Nuñez affirme que « la séparation faite entre l’art et la thérapie est intolérable », forment désormais le coeur de son art.

Les OEuvres picturales de Péio Éliceiry se caractérisent par une approche expressive et par l’utilisation spontanée de la couleur et des signes graphiques dans une perspective d’épuration des formes.

Exposition du 21 novembre au 21 décembre 2008 Langage Plus est fier de présenter l’excellence des artistes en art actuel du Saguenay –…

Qui est Ana Mendieta? est un court récit illustré sur la vie et l’œuvre d’Ana Mendieta. Cette publication jette un œil sur les machinations du monde de l’art, en particulier pendant l’âge d’or de la révolution féministe. Le récit est composé presque entièrement de citations, celles d’Ana Mendieta elle-même, et de plusieurs autres personnalités du monde culturel.

Les murs de L’Écart vibreront cet automne avec l’installation cinétique Thorax de l’artiste de renom Jean-Pierre Gauthier. Cette installation utilise l’air comme élément sonore et propose une interactivité avec le spectateur. Composés de circuits électroniques et de réseaux électriques et pneumatiques, ces dispositifs s’intègrent et s’accrochent à des structures tubulaires métalliques telle une cage thoracique. Des réservoirs en silicone souple vibrent, se gonflent et se dégonflent, créant un paysage sonore. Nous rappelant une tempête, un roulement ou un déferlement de vagues, un ronflement, un souffle, un coup de tonnerre qui résonne au loin, un avion à réaction, un feu d’artifice ou un sifflement qui rappelle un oiseau, ces sons se fondent les uns aux autres et tournent autour de nous.

Du 10 au 21 septembre 2011, Est-Nord-Est, résidence d’artistes présente, dans son espace de di usion la Vitrine, une installation in situ de l’artiste multidisciplinaire Nikolas Fouré. Le public est convié au vernissage en compagnie de l’artiste le jeudi 15 septembre à 17h, au 4, chemin du Roy Est, à Saint-Jean-Port-Joli.

Captant tous nos faits et gestes, les caméras de surveillance sont dorénavant monnaie courante dans les différents lieux publics que nous fréquentons quotidiennement. C’est cette intrusion et l’absence de loi qui l’accompagne que l’artiste Edith Brunette a choisi de questionner dans son exposition Caméraroman. Présentée à la Galerie de l’UQAM, l’exposition de cette finissante à la maîtrise en arts visuels et médiatiques présentera la comédie romantique sous un tout autre angle…

Le projet émane d’un corpus de travail débuté il y a quelques années dans lequel la photographe explore la fragilité de la vie au travers de thématiques relatives à la famille, notamment le rôle de la femme au sein de cette institution, l’intimité, l’autobiographie et la relation complexe mère-enfant. La série constituant Antonia’s Garden découle naturellement des préoccupations de l’artiste et se concentre particulièrement sur les questions relatives à l’identité, au déplacement, à l’abandon et à la mortalité maternelle.

L’idée de cette exposition découle d’un travail de réflexion de l’artiste qui aborde la thématique utopie-dystopie dans un contexte social et individuel. Art narratif, ses tableaux sont construits comme des récits interrompus ou suspendus dont les formes ressemblent souvent à des montages.

Pascal Gingras (Mtl) et François Simard (Qc) réunissent leurs projets pour La Joconde, exposition bidisciplinaire (peinture et sculpture) suivant leur résidence de création. Maîtres d’ateliers voisins de quelques rues, Gingras et Simard ont scruté leurs pratiques pour en isoler les processus constructifs et en établir de nouveaux. Ils s’inventent des fragments d’années 70, dressant en avant-plan terrazo, « douches » géantes de couleurs, marquetterie et audacieux débordements. C’est dans ces allusions ou détours que le fantôme de la Mona Lisa se terre, guettant dans son coin la célébration de médiums « traditionnels », innovants et en pleine forme

Cette exposition d’envergure, qui comportera dix-huit photographies de grand format, rassemblera les deux premiers volets d’une trilogie, commencée en 2008, se proposant comme une méditation sur notre incarnation dans le monde et notre rapport à la représentation en cette ère hébétée dite de  » la fin des grands récits « . La première des séries photographiques, La Résurrection, se présente comme un dialogue avec le panneau de la résurrection du retable d’Issenheim (1512-16) de Matthias Grünewald. La seconde série, Les Enfants de la Symétrie Brisée, met quant à elle en scène des naissances difficiles dans l’environnement hostile d’une étrange structure aux limites de la désintégration.

Du 9 septembre au 30 octobre 2011, MATERIA propose un événement-exposition unique et rassembleur où la facture d’instruments de musique est à l’honneur! Sous le commissariat de Nathalie Racicot, cet événement se compose non seulement d’une exposition, mais également de deux conférences et de trois performances musicales aux répertoires variés mettant en vedette les instruments de l’exposition. L’ouverture officielle de « Mutations – Matière – Son, instruments de musique innovants » se tiendra sous la présidence d’honneur de Monsieur Airat Ichmouratov, chef d’orchestre, compositeur, clarinettiste et professeur.

La Galerie McClure a le plaisir de débuter la saison 2011-2012 avec les aquarelles récentes de l’artiste montréalaise Mary Hayes. La série Princes et monstres témoigne d’une préoccupation de l’artiste pour le déguisement. Mary Hayes provoque une rencontre entre des réinterprétations des maîtres du portrait tel que les études du Prince Philip de Vélasquez et des archétypes de la culture populaires : les fantômes, zombies et monstres par exemple. Les images se métamorphosent et entrent en mutation, tantôt tendres, tantôt macabres, mais témoignant toujours d’une maîtrise de l’aquarelle et d’une grande sensibilité.

SE RECONNAÎTRE est une exposition collective regroupant les œuvres de cinq artistes canadiens en arts visuels abordant la notion d’identité, qu’elle soit culturelle, territoriale ou personnelle. L’identité d’une personne ne semble pouvoir se définir qu’à travers la relation : relation à ce qui nous est semblable et à ce qui diffère de nous. Cette identité s’inscrit également dans la durée, elle est en constante évolution dans le temps. Ce que nous sommes se développe dans un contexte historique, territorial, politique, culturel et social.

Dans le cadre de sa programmation Mon espace/Your space, Praxis présente le fruit de la résidence-laboratoire du Bloc5 : Les flâneuses (1er février – 21 septembre 2011). Avec les artistes : Sandra Lachance, Karen Elaine Spencer et Camila Vasquez, l’auteur Bernard Schütze, ainsi que les accompagnateurs : Eve Dorais, Yannick Gueguen et Victoria Stanton.

Du 9 septembre au 22 octobre 2011, la Galerie Circulaire présente Three Dee Realms Plus, une exposition de sérigraphies anaglyphes (3D) de Yorodeo. L’Atelier Circulaire présente Three Dee Realms, un assortiment d’une vingtaine de sérigraphies anaglyphes (3D) imaginées et produites par Yorodeo, un duo d’artistes basé à Halifax. Cette création évolutive, dont les premiers tirages remontent à 2008, fonctionne à la manière d’un atlas imagé dans lequel sont recensées les images d’une civilisation futuriste en pleine mutation.

LA CHAMBRE BLANCHE ouvre sa programmation automnale avec l’artiste italienne Silvia Camporesi qui est en résidence in situ du 1er août au 11 septembre dans le cadre d’un échange avec le centre Rad’art. Silvia Camporesi revisite et actualise des bribes d’histoires puisées dans la mythologie, la littérature, la philosophie, la religion et la science. Elle s’intéresse aux croyances et au quotidien, de même qu’aux objets et environnements qui animent ces notions.

Pour la première fois à Montréal, The Raincoats partageront leur art et leur processus créatif à une communauté d’admirateurs. Ana Da Silva, Gina Birch et Shirley O’Loughlin discuteront avec l’artiste et théoricienne Roxanne Arsenault de l’évolution de leur sonorité caractéristique, des communautés dont elles sont issues ainsi que celles qu’elles ont engendrées, de leur production actuelle et de la vie qu’elles ont menée. Événement en collaboration avec l’exposition Shouting Out Loud présentée par Art POP.

Folie/Culture lance le catalogue Loser chez Espace Virtuel à Saguenay. Celui-ci propose une lecture originale de l’événement du même nom présenté à Québec du 1er au 11 octobre 2009. À l’occasion de ce lancement, les artistes Pierre-Luc Brouillette et François Raymond nous invitent à venir sculpter des barres de savon destinées à dévaler à toute allure un parcours de glissades d’eau follement sinueuses pour participer à leur Grand Prix Propre de Chicoutimi !