Image : Edith Brunette

Roni Horn et Edith Brunette, vernissage le vendredi 9 septembre à 18h à la Galerie de l’UQAM

Edith Brunette. Caméraroman
Captant tous nos faits et gestes, les caméras de surveillance sont dorénavant monnaie courante dans les différents lieux publics que nous fréquentons quotidiennement. C’est cette intrusion et l’absence de loi qui l’accompagne que l’artiste Edith Brunette a choisi de questionner dans son exposition Caméraroman. Présentée à la Galerie de l’UQAM, l’exposition de cette finissante à la maîtrise en arts visuels et médiatiques présentera la comédie romantique sous un tout autre angle…

Caméraroman est née de l’intérêt de l’artiste pour les questions du contrôle des espaces publics et de l’information et fait le pari de documenter une série de performances en s’appuyant sur les images des caméras de surveillance. L’artiste a demandé à des non-acteurs de reproduire, dans divers espaces publics, des scènes de films qui, mises bout à bout, reproduisent le schéma type de n’importe quelle comédie romantique. Une structure idéale qui, pour caricaturale qu’elle soit, finit par imprégner nos attentes face à ce que devrait être notre propre vie amoureuse. Tout en cherchant à s’insérer le plus discrètement possible dans les lieux où elles se produisent, les scènes rejouées se heurtent alors aux imperfections du quotidien et au jeu maladroit des acteurs, provoquant des doutes chez leur public éventuel.

À propos de l’artiste
Artiste multidisciplinaire, Edith Brunette vit et travaille à Montréal. Son travail a été présenté dans diverses expositions collectives à Montréal (CDEx, Atelier circulaire) et à l’Université de York (Toronto). Elle complète avec l’exposition Caméraroman sa maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQAM, sous la direction du professeur David Tomas.

Roni Horn. Some Thames
Commissaire : Anne-Marie Ninacs
Exposition présentée dans le cadre du Mois de la Photo à Montréal

La Galerie de l’UQAM présente, dans le cadre du Mois de la Photo à Montréal, l’œuvre Some Thames de Roni Horn à compter du 6 septembre. Le commissariat de la 12e édition de cette biennale internationale de photographie contemporaine, sur le thème Lucidité. Vues de l’intérieur, est assuré par Anne-Marie Ninacs. Le vernissage de l’exposition aura lieu le vendredi 9 septembre, à 18 h, à la Galerie.

Some Thames
L’œuvre rigoureuse que Roni Horn construit, depuis plus de 30 ans, se partage entre la photographie, le dessin et la sculpture. L’artiste y interroge principalement la nature de la perception et de l’identité, la similitude et la différence, grâce à des jeux formels de paires et de doubles. Ses dispositifs expérientiels appellent en effet la comparaison subtile de paires d’images très semblables et des situations où le spectateur prend conscience, par le déplacement de son corps dans l’espace, du caractère foncièrement fugitif et contingent de la réalité. La métaphore de l’eau dans Some Thames [Quelques Tamise] (2000), qui présente 80 vues de la surface de la Tamise et ainsi le changement d’apparence d’un seul et même corps d’instant en instant, est exemplaire de ce questionnement.

À propos de l’artiste
Roni Horn est née en 1955 à New York, où elle vit et travaille. Présentées et collectionnées par les plus grandes institutions à travers le monde, les œuvres de Roni Horn ont fait l’objet, en 2009-2010, d’une exposition rétrospective d’envergure organisée par la Tate Modern de Londres et le Whitney Museum of American Art de New York, puis par la Collection Lambert d’Avignon et l’Institute of Contemporary Art de Boston. Horn est représentée par Hauser & Wirth.

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