La revue .dpi fait peau neuve!
Appel à projets du no. 27
Date limite : 11 mars 2013
Pour ce prochain numéro très particulier, .dpi est à la recherche de propositions qui reflètent sa mission renouvelée.
Dans le cadre de ce numéro, .dpi lance un appel pour un dossier spécial sur le hacktivisme (voir plus bas) avec comme coordonnatrice invitée, Christina Haralanova, activiste féministe et chercheuse qui s’intéresse à la liberté de la technologie et aux logiciels libres.
Les soumissions hors-dossier sont également bienvenues.
Le numéro 27 paraîtra en avril 2013 sur la nouvelle plateforme et un événement spécial de lancement aura lieu (détails à venir).
Dossier spécial : Le hacktivisme
Coordonnatrice de dossier invitée : Christina Haralanova
Le hacktivisme : l’art d’interconnecter activisme technologique et féminisme
Fusion du hacking et de l’activisme, le hacktivisme désigne l’utilisation d’une expertise technique, telle que le codage informatique, pour le militantisme social et politique. En d’autres termes, le hacktivisme peut se définir comme du hacking réalisé dans un but politique, sans être limité à son sens largement médiatisé qui le résume à des actions perturbatrices à travers l’Internet.
Le mot hacking, quant à lui, est souvent utilisé pour faire allusion à des activités liées à l’électronique, au matériel informatique, et le développement de logiciels dans l’esprit du DIY (Do-it-Yourself, faire soi-même), à l’expérimentation, à l’essai, ainsi qu’à l’amélioration et la réparation d’appareils. Il peut prendre diverses formes, en passant de la sécurité informatique et l’ingénierie sociale au hacking de voyage, de la radio, du vélo ou même de la nourriture. Dans un sens élargi, le hacking désigne un état d’esprit, une curiosité par rapport à la manière dont les choses sont conçues, par l’entremise de leur réparation ou de leur adaptation aux besoins des utilisateur-rice-s. Plus inclusive, cette définition ne considère pas uniquement les programmeur-euse-s, mais aussi les geeks.
Malgré sa popularité, le hacking figure parmi les activités en lien avec la technologie la moins investie par les geeks féministes et les professionnelles s’identifiant en tant que femmes. Le manque de documentation et de recherche sur le sujet amplifie peut-être cette observation. Qu’il soit question d’acquérir des compétences techniques de manière autodidacte ou en groupe, d’organiser ou de participer à des discussions ou encore d’expérimenter à partir de matériaux informatiques, de logiciels et de l’électronique, tout cela correspond pourtant au mode d’apprentissage autodidacte féministe. À ce titre, .dpi désire accroître la visibilité des activités hacktivistes pratiquées autant par les femmes que les féministes, en guise d’outil menant au changement, et explorer les différentes formes qu’elles peuvent adopter.
Cet appel de textes s’adresse notamment aux praticien-ne-s et chercheur-e-s travaillant sur des questions liées à la technologie et son caractère politique, la gouvernance de l’information, les genres et le hacking, l’art hacktiviste, ou l’usage féministe et stratégique des technologies.
Soumettre une proposition
.dpi est à la recherche de propositions appropriées au (ou issues du) Web, incluant le texte, l’image, le son, la vidéo, l’animation, l’interactivité, etc., et toute combinaison de ces médias, produite de manière collaborative ou individuelle. Veuillez faire parvenir votre proposition d’une longueur maximale de 300 mots, une courte biographie (100 mots) et un CV (par personne impliquée) d’ici le lundi 11 mars 2013 à : revuedpi(at)gmail.com (Les contributions retenues devront être complétées au plus tard le 8 avril.)
Les contributions peuvent prendre la forme de courts essais, critiques, entrevues, études de cas, comptes-rendus, œuvres (ou extraits), ou une forme inattendue. La longueur des textes peut varier entre 500 et 1500 mots (maximum), selon la forme et les médias utilisés. Un cachet est offert selon la longueur et la complexité de la contribution. Les auteur-e-s et artistes sont responsables de tous les droits d’auteur en lien avec le contenu soumis. S’il s’agit d’une œuvre, elle doit être complétée à la date de soumission et incluse avec la proposition.
dpi.studioxx.org
De plus, si vous désirez vous impliquer dans le processus de transformation de .dpi et épauler l’équipe de rédaction, contactez-nous! revuedpi(at)gmail.com
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Pour ce prochain numéro très particulier, .dpi est à la recherche de propositions qui reflètent sa mission renouvelée.
Dans le cadre de ce numéro, .dpi lance un appel pour un dossier spécial sur le hacktivisme (voir plus bas) avec comme coordonnatrice invitée, Christina Haralanova, activiste féministe et chercheuse qui s’intéresse à la liberté de la technologie et aux logiciels libres.
Les soumissions hors-dossier sont également bienvenues.
Le numéro 27 paraîtra en avril 2013 sur la nouvelle plateforme et un événement spécial de lancement aura lieu (détails à venir).
Dossier spécial : Le hacktivisme
Coordonnatrice de dossier invitée : Christina Haralanova
Le hacktivisme : l’art d’interconnecter activisme technologique et féminisme
Fusion du hacking et de l’activisme, le hacktivisme désigne l’utilisation d’une expertise technique, telle que le codage informatique, pour le militantisme social et politique. En d’autres termes, le hacktivisme peut se définir comme du hacking réalisé dans un but politique, sans être limité à son sens largement médiatisé qui le résume à des actions perturbatrices à travers l’Internet.
Le mot hacking, quant à lui, est souvent utilisé pour faire allusion à des activités liées à l’électronique, au matériel informatique, et le développement de logiciels dans l’esprit du DIY (Do-it-Yourself, faire soi-même), à l’expérimentation, à l’essai, ainsi qu’à l’amélioration et la réparation d’appareils. Il peut prendre diverses formes, en passant de la sécurité informatique et l’ingénierie sociale au hacking de voyage, de la radio, du vélo ou même de la nourriture. Dans un sens élargi, le hacking désigne un état d’esprit, une curiosité par rapport à la manière dont les choses sont conçues, par l’entremise de leur réparation ou de leur adaptation aux besoins des utilisateur-rice-s. Plus inclusive, cette définition ne considère pas uniquement les programmeur-euse-s, mais aussi les geeks.
Malgré sa popularité, le hacking figure parmi les activités en lien avec la technologie la moins investie par les geeks féministes et les professionnelles s’identifiant en tant que femmes. Le manque de documentation et de recherche sur le sujet amplifie peut-être cette observation. Qu’il soit question d’acquérir des compétences techniques de manière autodidacte ou en groupe, d’organiser ou de participer à des discussions ou encore d’expérimenter à partir de matériaux informatiques, de logiciels et de l’électronique, tout cela correspond pourtant au mode d’apprentissage autodidacte féministe. À ce titre, .dpi désire accroître la visibilité des activités hacktivistes pratiquées autant par les femmes que les féministes, en guise d’outil menant au changement, et explorer les différentes formes qu’elles peuvent adopter.
Cet appel de textes s’adresse notamment aux praticien-ne-s et chercheur-e-s travaillant sur des questions liées à la technologie et son caractère politique, la gouvernance de l’information, les genres et le hacking, l’art hacktiviste, ou l’usage féministe et stratégique des technologies.
Soumettre une proposition
.dpi est à la recherche de propositions appropriées au (ou issues du) Web, incluant le texte, l’image, le son, la vidéo, l’animation, l’interactivité, etc., et toute combinaison de ces médias, produite de manière collaborative ou individuelle. Veuillez faire parvenir votre proposition d’une longueur maximale de 300 mots, une courte biographie (100 mots) et un CV (par personne impliquée) d’ici le lundi 11 mars 2013 à : revuedpi(at)gmail.com (Les contributions retenues devront être complétées au plus tard le 8 avril.)
Les contributions peuvent prendre la forme de courts essais, critiques, entrevues, études de cas, comptes-rendus, œuvres (ou extraits), ou une forme inattendue. La longueur des textes peut varier entre 500 et 1500 mots (maximum), selon la forme et les médias utilisés. Un cachet est offert selon la longueur et la complexité de la contribution. Les auteur-e-s et artistes sont responsables de tous les droits d’auteur en lien avec le contenu soumis. S’il s’agit d’une œuvre, elle doit être complétée à la date de soumission et incluse avec la proposition.
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Montréal (Québec) H2L 4H2