André Fortino, La Grammaire Fauve (capture d'écran), 2014 Photo, André Fortino

Présentations publiques le jeudi 11 mai à 17h à Est-Nord-Est

Est-Nord-Est débute sa programmation 2017 en accueillant les artistes Camille Bernard-Gravel (Québec, Canada), André Fortino (Marseille, France), Leyla Majeri (Montréal, Canada), Mercedes Irisarri (Buenos Aires, Argentine) et la commissaire et auteure Ariane Daoust (Montréal, Canada).

Le public est cordialement invité à venir rencontrer les artistes qui présenteront leur démarche et leur projet de résidence, le jeudi 11 mai à compter de 17 h dans les locaux du centre Est-Nord-Est à Saint-Jean-Port-Joli situé au 335, avenue de Gaspé Ouest.
 
Un petit repas amical suivra les présentations.
 
Bienvenue à tous!

Camille Bernard-Gravel vit à Québec et se consacre à une pratique artistique mettant en interrelation la magnificence du monde naturel, puis diverses technologies inventées par l’humain. La création de ses installations, de ses vidéos et de ses œuvres sonores est influencée par l’attention soutenue qu’elle porte aux lieux traversés, ainsi qu’aux différents contextes dans lesquels elle évolue. Elle utilise des matériaux rattachés à l’environnement urbain pour réinterpréter de nombreux phénomènes naturels.
Son travail a fait l’objet d’expositions dans différentes villes au Canada, en Argentine, en France, en Thaïlande, au Mexique et aux États-Unis. Elle a également participé à plusieurs évènements internationaux, en plus d’obtenir de nombreux prix et bourses.

Leyla Majeri est une artiste visuelle et une musicienne originaire de Montréal. Sa pratique se développe autour de l’animation cinématographique et de l’installation sculpturale pour mener une réflexion sur les liens écologiques entre la nature et l’imaginaire. Elle a participé à plusieurs expositions collectives et événements au Canada, aux États-Unis, en Europe et au Japon. On a pu voir son travail récemment au Festival du Nouveau Cinéma (2015), au Sounds Like Audio Art Festival (Saskatoon, 2016), à la Parisian Laundry (2016), au Eastern Bloc (2016) et à la BANQ (2016-17). Sa première exposition solo, Harness the Sun, vient d’être présentée au centre Arprim (2016). Elle termine actuellement une maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQAM.

André Fortino mène un travail de recherche mêlant performance, cinéma, danse, yoga. S’engageant physiquement avec une rare intensité cet ancien sportif de haut niveau développe un univers étrange, sauvage et bizarre composé de masques, de doubles et de boucles. Il intervient dans des lieux souvent chargés – toujours en exil, jamais tranquille.

Née à Buenos Aires en 1983, Mercedes Irisarri vit et travaille dans sa ville natale, où elle a également fréquenté l’Universidad Nacional de las Artes.
Son œuvre, essentiellement picturale, consiste en une forme de mémoire de sa propre expérience de vie dans des « pays développés » en tant qu’Argentine (durant son enfance, elle a passé une dizaine d’années non consécutives aux États-Unis). Irisarri traduit en peinture des images photographiques de la maison de son enfance ainsi que des images de maisons tirées de publicités, de films ou encore trouvées sur Internet afin de dépeindre la vie préfabriquée dans les banlieues nord-américaines. Ses scènes en apparence familières font ressortir l’étrangeté qui s’immisce parfois dans le quotidien. L’idéal se dissipe et laisse place à une incrédulité qui défie toute projection pour l’avenir.

Ariane Daoust pratique la paresse dans le champ de l’art et au-delà, et prépare actuellement une thèse de doctorat sur le sujet à l’Université du Québec à Montréal. Elle organise des expositions et autres événements discursifs à la fois discrets et décréatifs, ne s’abstenant pas d’écrire sur les conditions de possibilité et de mise en actes d’un art de la décroissance.

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