Mes / My contacts. Le jeudi le 4 octobre à 19 h 30

LES ÉVÉNEMENTS @ ARTICULE PRÉSENTE:
une Projet d’Agence TOPO

Mes / My contacts
Lancement de site (http://www.AgenceTOPO.qc.ca/contacts)

Le jeudi le 4 octobre 2007 à 19h30
Chez articule, 262 Fairmount O., Montréal

Le Web se prête facilement au travestissement des identités et favorise de nombreux questionnements quant à la vraisemblance des informations apportées par les personnes qui s’y mettent en scène : il est devenu un outil relationnel où des individus tentent d’entrer en relation plus intime.

L’artiste et commissaire Élène Tremblay a réuni ici quatre autres artistes utilisant déjà l’autoreprésentation dans leurs pratiques et les a invités à créer des oeuvres web où se déploieraient leurs identités fictives vraisemblables.

Les artistes Marie-Josée Hardy, Maryse Larivière, Marcio Lana-Lopez et James Prior incarnent des personnes appelées par la propriétaire d’un téléphone cellulaire perdu. Leur nom, numéro de téléphone et autres informations personnelles apparaissent dans le menu de ce cellulaire, qui sert d’interface pour entrer en contact avec eux, ou du moins avec la part visible et accessible de leurs personnages.

La réalisation multimédia de cette nouvelle production de l’Agence TOPO est signée par Guy Asselin, assisté de Jody Scallon. Un texte de la commissaire accompagne le projet en ligne :
www.AgenceTOPO.qc.ca/contacts

S’enveloppant du caractère kitsch du rose, le personnage de jeune femme de Marie-Josée Hardy semble opter naïvement pour l’utopie d’un bonheur possible. Collectionnant les recettes de bonheur des autres, elle tente de les incarner, de se les approprier, voire même de les tester.

Pour James Prior, combiner les différentes activités liées à ses identités multiples de père et d’artiste, donne lieu à un marathon où le jeune enfant est littéralement porté par le père sur son dos dans des activités de mise en forme qui apparaissent d’autant plus difficiles et irréconciliables.

Maryse Larivière choisit, quant à elle, la position d’une victime de piratage et ouvre le contenu de son ordinateur personnel à d’éventuelles intrusions. Mais que nous révèlent vraiment ces fragments épars? C’est toute l’opacité de l’image de soi qui est ici convoquée dans cette apparente transparence.

Marcio Lana-Lopez utilise deux sources visuelles – des vidéos de son visage enregistrées par une caméra web et les photographies de voyage de ses grands parents au Moyen-Orient en 1957- pour produire un récit, ou plutôt un questionnement, sur notre perception d’autrui.

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