© Manuela Lalic, Happy End, 2012. Chariot usagé, objets décoratifs en plastique

Manuela Lalic et Marjolaine Bourdua, vernissages le samedi 19 janvier à 15h à Optica

Manuela Lalic
Galerie Principale

La pratique de Manuela Lalic se déploie autour des notions de nature et de culture, s’intéressant à l’aspect fonctionnaliste de la société, plus particulièrement à la standardisation qui agit comme indice régulateur. À contresens, l’artiste utilise la surenchère d’objets et d’images – les matériaux préfabriqués, les produits de consommation de masse – de manière à décrire des états transitoires ou des rites de passage et à réintroduire un affect. Les conventions picturales et sculpturales abondent dans ses installations, où coexistent minimalisme et excès, ordre et désordre. L’«objectité» du faire, mis en scène, prend forme dans la répétition, le foisonnement, l’exubérance, parfois l’abject, et échappe à une logique marchande.

Marjolaine Bourdua
Petite galerie
Small gallery

Marjolaine Bourdua a développé une approche conceptuelle du son qui trouve son ancrage dans les arts visuels, à travers la réalisation de sculptures. À l’aide de dispositifs empreints de théâtralité, elle déploie des environnements, prenant à partie les usagers également auditeurs – le son créant des jeux de rupture qui viennent complexifier l’expérience perceptuelle – en misant sur le caractère anti-spectaculaire de la représentation comme principal élément détracteur. Le choix des matériaux souligne ce rapport au corps et au son, insistant sur la charge narrative des objets et sur la notion de simulacre par la répétition de motifs et de thèmes puisés dans l’univers populaire et radiophonique.

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