Skol vous invite à une série de trois rencontres sur le thème de l’environnement construit, qui viendra clore la programmation de cette année tout en l’ouvrant vers d’autres horizons théoriques. Précédée d’un moment apéritif, chaque rencontre consistera en deux présentations, d’abord celle d’un auteur ou d’un historien de l’art, puis celle d’un artiste. Une discussion suivra.
Le mercredi 1er juin à partir de 17 h
Sylvain Campeau se fondera sur la notion de paysage pour distinguer celle-ci des habitats naturels et culturels représentés notamment dans des images de Stan Douglas, d’Isabelle Hayeur, de Montserrat Soto et de Jeremy Drummond. L’auteur veut démontrer que le paysage est un inhabité et un inhabitable, alors que les habitacles représentés par ces artistes sont des espaces critiques qui cherchent à cerner les traces de la présence humaine. Alors que le paysage est un lieu sans homme, l’habitat est un lieu de l’homme, où exister est à la fois possibilité et inquiétude. L’invitée de Sylvain Campeau sera Isabelle Hayeur, entre autres pour sa série Maisons modèles.
Docteur en littérature française, Sylvain Campeau est poète, critique d’art et commissaire indépendant d’exposition. En plus de son livre Chambres obscures. Photographie et installation, il a publié de nombreux essais et textes critiques autant au Québec qu’à l’étranger. On lui doit aussi une trentaine d’expositions.
Isabelle Hayeur réalise des montages numériques de grand format et des vidéos mais aussi des installations in-situ et des oeuvres d’art Internet. À la fois attrayants et alarmants, ses paysages construits dénoncent les nombreux «no man’s land» que les civilisations modernes et contemporaines ont fait émerger.
Le mercredi 8 juin à partir de 17 h
Un lieu autre : le chantier comme état fragmentaire perpétuel
Pour Éric Chenet, au fil des expositions qui ont lieu cette année à Skol, la figure du chantier est apparue comme une zone de transition préalable à un environnement complètement domestiqué, délimité et maîtrisé. Mais, réduit à cette acception, le chantier se résume à la seule consécration de l’habitat fini. En examinant les installations publiques d’Yves Gendreau et les photographies de chantiers de Stéphane Couturier, l’auteur entend discuter de ce lieu autre comme état fragmentaire offrant une expérience perpétuelle d’inachèvement. Éric Chenet a invité Yves Gendreau à présenter ses Chantiers.
Étudiant à la maîtrise en histoire de l’art de l’Université de Montréal, Éric Chenet interroge dans son mémoire la place et le rôle de l’humour dans les pratiques artistiques féminines contemporaines au Québec. Par ailleurs, les questions de l’habitat, de l’espace public et de la construction identitaire ont été abordées dans plusieurs de ses publications.
Les expositions solo d’Yves Gendreau ont pour la plupart d’entre elles porté le nom de «Chantiers», suivi des termes «urbains», «de déconstruction» ou «portion d’univers», ce qui démontre clairement son intérêt dans ce domaine. Il est diplômé de l’UQAM en design de l’environnement.
Le mercredi 15 juin à partir de 17 h
Pascale Beaudet revient sur la programmation de l’année, en relevant certaines récurrences dans les travaux des artistes : la construction de l’espace sonore, l’impersonnalité de l’espace urbain, la construction du genre dans l’espace (ou l’espace a-t-il un genre ?), les ambiguïtés qui se créent entre l’espace domestique et l,espace public. Son invité sera Samuel Roy-Bois ; l’une de ses expositions, intitulée Le monologue et présentée à Articule en mars 2003, avait retenu son attention pour son côté labyrinthique et énigmatique.
Docteure en histoire de l’art, Pascale Beaudet est conservatrice au Musée d’art de Joliette et auteure ; elle a aussi été commissaire indépendante et chargée de projet au programme du 1%. Elle a rédigé de nombreux textes, diffusés dans des catalogues et des revues du Québec et d’ailleurs.
Samuel Roy-Bois est fasciné par la rencontre de l’espace d’exposition et l’espace d’habitation, comme en ont témoigné ses interventions à la Galerie Articule et à l’OEil de Poisson. Diplômé de l’Université Concordia (MFA), il est aussi musicien, performeur et commissaire indépendant.
Skol vous invite à une série de trois rencontres sur le thème de l’environnement construit, qui viendra clore la programmation de cette année tout en l’ouvrant vers d’autres horizons théoriques. Précédée d’un moment apéritif, chaque rencontre consistera en deux présentations, d’abord celle d’un auteur ou d’un historien de l’art, puis celle d’un artiste. Une discussion suivra.
Le mercredi 1er juin à partir de 17 h
Sylvain Campeau se fondera sur la notion de paysage pour distinguer celle-ci des habitats naturels et culturels représentés notamment dans des images de Stan Douglas, d’Isabelle Hayeur, de Montserrat Soto et de Jeremy Drummond. L’auteur veut démontrer que le paysage est un inhabité et un inhabitable, alors que les habitacles représentés par ces artistes sont des espaces critiques qui cherchent à cerner les traces de la présence humaine. Alors que le paysage est un lieu sans homme, l’habitat est un lieu de l’homme, où exister est à la fois possibilité et inquiétude. L’invitée de Sylvain Campeau sera Isabelle Hayeur, entre autres pour sa série Maisons modèles.
Docteur en littérature française, Sylvain Campeau est poète, critique d’art et commissaire indépendant d’exposition. En plus de son livre Chambres obscures. Photographie et installation, il a publié de nombreux essais et textes critiques autant au Québec qu’à l’étranger. On lui doit aussi une trentaine d’expositions.
Isabelle Hayeur réalise des montages numériques de grand format et des vidéos mais aussi des installations in-situ et des oeuvres d’art Internet. À la fois attrayants et alarmants, ses paysages construits dénoncent les nombreux «no man’s land» que les civilisations modernes et contemporaines ont fait émerger.
Le mercredi 8 juin à partir de 17 h
Un lieu autre : le chantier comme état fragmentaire perpétuel
Pour Éric Chenet, au fil des expositions qui ont lieu cette année à Skol, la figure du chantier est apparue comme une zone de transition préalable à un environnement complètement domestiqué, délimité et maîtrisé. Mais, réduit à cette acception, le chantier se résume à la seule consécration de l’habitat fini. En examinant les installations publiques d’Yves Gendreau et les photographies de chantiers de Stéphane Couturier, l’auteur entend discuter de ce lieu autre comme état fragmentaire offrant une expérience perpétuelle d’inachèvement. Éric Chenet a invité Yves Gendreau à présenter ses Chantiers.
Étudiant à la maîtrise en histoire de l’art de l’Université de Montréal, Éric Chenet interroge dans son mémoire la place et le rôle de l’humour dans les pratiques artistiques féminines contemporaines au Québec. Par ailleurs, les questions de l’habitat, de l’espace public et de la construction identitaire ont été abordées dans plusieurs de ses publications.
Les expositions solo d’Yves Gendreau ont pour la plupart d’entre elles porté le nom de «Chantiers», suivi des termes «urbains», «de déconstruction» ou «portion d’univers», ce qui démontre clairement son intérêt dans ce domaine. Il est diplômé de l’UQAM en design de l’environnement.
Le mercredi 15 juin à partir de 17 h
Pascale Beaudet revient sur la programmation de l’année, en relevant certaines récurrences dans les travaux des artistes : la construction de l’espace sonore, l’impersonnalité de l’espace urbain, la construction du genre dans l’espace (ou l’espace a-t-il un genre ?), les ambiguïtés qui se créent entre l’espace domestique et l,espace public. Son invité sera Samuel Roy-Bois ; l’une de ses expositions, intitulée Le monologue et présentée à Articule en mars 2003, avait retenu son attention pour son côté labyrinthique et énigmatique.
Docteure en histoire de l’art, Pascale Beaudet est conservatrice au Musée d’art de Joliette et auteure ; elle a aussi été commissaire indépendante et chargée de projet au programme du 1%. Elle a rédigé de nombreux textes, diffusés dans des catalogues et des revues du Québec et d’ailleurs.
Samuel Roy-Bois est fasciné par la rencontre de l’espace d’exposition et l’espace d’habitation, comme en ont témoigné ses interventions à la Galerie Articule et à l’OEil de Poisson. Diplômé de l’Université Concordia (MFA), il est aussi musicien, performeur et commissaire indépendant.
Montréal (Québec) H3B 1A2