La Galerie B-312 présente dans le cadre des jeudis tout ouïe
Le peuplier de Simon et Myléna Bergeron
Le jeudi 9 avril 2009 à 20 h—
droits d’entrée—5$
Le peuplier de Simon, Populus simonii, est un arbre d’une vingtaine de mètres, mais c’est aussi un duo d’artistes composé de Simon Bélair et Léon Lo. Le jour, Simon Bélair plante, plutôt que des peupliers, des aiguilles dans le corps des gens pour les apaiser. Le soir, il enracine dans nos synapses des courts circuits qui produisent un apaisement dans le cerveau, en composant une musique fragile et délicate à partir d’échantillons de sons glanés dans la nature ou remixés à l’ordinateur.—Écouter le peuplier de Simon, c’est se mettre à l’ombre du soleil sous des branchages en se laissant envahir par le bruit du vent dans les feuilles, de l’eau qui coule d’un ruisseau, des galets qui s’entrechoquent. C’est aussi la chaleur qui se dégage de la terre et le corps qui s’alanguit sous l’arbre. Toute cette musique crée une ambiance bucolique et parfois psychédélique.—À la Galerie B-312, le peuplier plantera ses racines du côté des paillettes avec Léon Lo qui nous abreuvera d’images s’inspirant du disco et de son rayonnement culturel. De quoi nous préparer à l’arrivée de l’été.
Myléna Bergeron oeuvre à partir d’échantillons de sons grapillés dans l’environnement citadin, en pleine nature ou au coeur même d’un ordinateur. À partir de ces échantillons, elle reconstruit des univers calmes et voluptueux. Des sonorités étrangement émouvantes habitent ses paysages sonores enveloppants, oniriques et
évocateurs. Les sons du quotidien sont transformés en mélodies et mélopées. Les sons de rues deviennent des berceuses. Elle crée une musique en strates, comme les stratus, ces nuages qui ont l’aspect d’un voile continu. À la Galerie, elle soulevera le voile sur les traces sonores d’une filiation : Schmitz Documenta I – Une ardeur
d’avance.
« Alfred Schmitz (1913-1993) a enregistré toute sa vie d’homme sur bande magnétique : scènes de vie conjugale, fêtes de famille, mariages, enterrements, réunions de travail, voyages, pièces de théâtre, échanges téléphoniques, émissions de radio, moments choisis… À la fin de sa vie… sur une cassette, toujours la même, il enregistre aussi le temps qui passe, jusqu’à sa mort. Héritière de ce patrimoine sonore en voie de disparition, je suis prête aujourd’hui à orchestrer cette filiation auditive. Car à mon tour j’ai perpétué ce rituel de mon grand-père depuis quelques années. Les sons d’aujourd’hui, les miens, vont donc répondrent aux traces d’hier.» Myléna Bergeron
—MATHILDE GÉROMIN
Le peuplier de Simon a débuté sous forme d’un projet solo musical de Simon Bélair. Depuis
peu, lors de spectales, son complice Léon Lo l’accompagne au visuel.—Tous deux sont les fondateurs de feu l’étiquette montréalaise Natacha’s Recording. Ensemble, ils font partie d’une dizaine de groupes ou de projets. Un premier album est sorti sur Foxy Digitalis et Natacha’s Recordings en 2007. Ils ont aussi créé la musique du film de Magnhild Winshes, The Tale of the Deceifull Dog.
Myléna Bergeron a étudié en composition et en chant à l’Université de Montréal. Spécialisée en musique électronique expérimentale, sa pratique touche la performance et l’improvisation sonore. Depuis 2002, Myléna Bergeron a développé une méthode de composition qui allie avec délicatesse les prises de son en direct et et les altérations les plus singulières. De Terre-Neuve à Shanghai, elle se manifeste en solo, en duo vidéo-musique avec la photographe Caroline Hayeur ou en duo/trio avec Magali Babin et I8U. Elle a créé deux albums : Chronopée (1), Chronopée (2), sous l’étiquette Oral en 2002 et 2006.
La Galerie B-312 présente dans le cadre des jeudis tout ouïe
Le peuplier de Simon et Myléna Bergeron
Le jeudi 9 avril 2009 à 20 h—
droits d’entrée—5$
Le peuplier de Simon, Populus simonii, est un arbre d’une vingtaine de mètres, mais c’est aussi un duo d’artistes composé de Simon Bélair et Léon Lo. Le jour, Simon Bélair plante, plutôt que des peupliers, des aiguilles dans le corps des gens pour les apaiser. Le soir, il enracine dans nos synapses des courts circuits qui produisent un apaisement dans le cerveau, en composant une musique fragile et délicate à partir d’échantillons de sons glanés dans la nature ou remixés à l’ordinateur.—Écouter le peuplier de Simon, c’est se mettre à l’ombre du soleil sous des branchages en se laissant envahir par le bruit du vent dans les feuilles, de l’eau qui coule d’un ruisseau, des galets qui s’entrechoquent. C’est aussi la chaleur qui se dégage de la terre et le corps qui s’alanguit sous l’arbre. Toute cette musique crée une ambiance bucolique et parfois psychédélique.—À la Galerie B-312, le peuplier plantera ses racines du côté des paillettes avec Léon Lo qui nous abreuvera d’images s’inspirant du disco et de son rayonnement culturel. De quoi nous préparer à l’arrivée de l’été.
Myléna Bergeron oeuvre à partir d’échantillons de sons grapillés dans l’environnement citadin, en pleine nature ou au coeur même d’un ordinateur. À partir de ces échantillons, elle reconstruit des univers calmes et voluptueux. Des sonorités étrangement émouvantes habitent ses paysages sonores enveloppants, oniriques et
évocateurs. Les sons du quotidien sont transformés en mélodies et mélopées. Les sons de rues deviennent des berceuses. Elle crée une musique en strates, comme les stratus, ces nuages qui ont l’aspect d’un voile continu. À la Galerie, elle soulevera le voile sur les traces sonores d’une filiation : Schmitz Documenta I – Une ardeur
d’avance.
« Alfred Schmitz (1913-1993) a enregistré toute sa vie d’homme sur bande magnétique : scènes de vie conjugale, fêtes de famille, mariages, enterrements, réunions de travail, voyages, pièces de théâtre, échanges téléphoniques, émissions de radio, moments choisis… À la fin de sa vie… sur une cassette, toujours la même, il enregistre aussi le temps qui passe, jusqu’à sa mort. Héritière de ce patrimoine sonore en voie de disparition, je suis prête aujourd’hui à orchestrer cette filiation auditive. Car à mon tour j’ai perpétué ce rituel de mon grand-père depuis quelques années. Les sons d’aujourd’hui, les miens, vont donc répondrent aux traces d’hier.» Myléna Bergeron
—MATHILDE GÉROMIN
Le peuplier de Simon a débuté sous forme d’un projet solo musical de Simon Bélair. Depuis
peu, lors de spectales, son complice Léon Lo l’accompagne au visuel.—Tous deux sont les fondateurs de feu l’étiquette montréalaise Natacha’s Recording. Ensemble, ils font partie d’une dizaine de groupes ou de projets. Un premier album est sorti sur Foxy Digitalis et Natacha’s Recordings en 2007. Ils ont aussi créé la musique du film de Magnhild Winshes, The Tale of the Deceifull Dog.
Myléna Bergeron a étudié en composition et en chant à l’Université de Montréal. Spécialisée en musique électronique expérimentale, sa pratique touche la performance et l’improvisation sonore. Depuis 2002, Myléna Bergeron a développé une méthode de composition qui allie avec délicatesse les prises de son en direct et et les altérations les plus singulières. De Terre-Neuve à Shanghai, elle se manifeste en solo, en duo vidéo-musique avec la photographe Caroline Hayeur ou en duo/trio avec Magali Babin et I8U. Elle a créé deux albums : Chronopée (1), Chronopée (2), sous l’étiquette Oral en 2002 et 2006.
Montréal (Québec) H3B 1A2