L’ATSA présente : Mise em abîme, exposition jusqu’au 13 février à l’Agora du cégep du Vieux Montréal

 

Du 27 janvier au 13 février 2014, l’ATSA présente MISE EN ABÎME, une exposition originale d’œuvres d’Annie Roy et Pierre Allard, au Cégep du Vieux Montréal. À l’invitation du Cégep, les deux fondateurs de l’ATSA ont réunis quarante-cinq (45) œuvres issues de la collection de la Ville de Montréal et de plusieurs collections privées, incluant neuf (9) nouvelles œuvres créées à partir des interventions récentes Fin Novembre (Montréal, 2011-12-13), Se mettre dans l’eau chaude (Montréal, 2013) et Tumentia Quisquiliae Magdalene (Iles-de-la-Madeleine, 2013), présentées pour la première fois au public.

MISE EN ABÎME – du 27 janvier au 13 février
Une exposition des œuvres de Pierre Allard et Annie Roy (ATSA)
Vernissage : Le mardi 28 janvier de 17h à 20h

À l’Agora du CEGEP du Vieux Montréal, 255 Ontario Est

Heures d’ouverture : Du lundi au Jeudi de 11h à 19h Le vendredi de 11h à 16h

Renseignements: 514 982-3437, poste 2164

Depuis 2008, les artistes Roy et Allard donnent une seconde vie aux archives photographiques et matérielles issues de leurs interventions urbaines par la création d’œuvres plastiques (œuvres-objets) qui prolongent leur démarche artistique. C’est ainsi qu’ont été crées plus d’une centaine d’œuvres, dont certaines ont été présentées lors des expositions CHANGE (2008-2010) et 10 ans d’Urgence (2010-2014) à Montréal, au Québec et au Canada, et lors de U pour Urgence (2012) dans le cadre d’ABC MTL au Centre Canadien d’Architecture.

« MISE EN ABÎME, c’est l’œuvre dans l’œuvre. C’est l’intervention qui, une fois réalisée, déclenche l’œuvre-objet, telle une prolongation du geste initial de création. L’œuvre-objet sacralise en quelque sorte le geste premier et éphémère. Il exprime aussi cette rencontre ou confrontation avec le réel, dépend de lui et se questionne sur lui. Notre pratique plastique prend de multiples formes dont l’installation, le montage d’images, de matières et de textes (communiqués de presse, résultats ou extraits de sondages, commentaires du public, dépliants) sur plusieurs types de supports choisis pour l’impression. Chacune laisse une trace et devient un témoignage de l’expérience vécue dans la rue. » Annie Roy et Pierre Allard

En transformant l’intervention éphémère en objet d’art, Roy et Allard démontrent une maturité, une ligne directrice et une persévérance dans leur démarche, et attestent d’un parcours devenu incontournable dans la mémoire artistique collective.

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