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Suzanne Joos  Fantasmagorie (Détail). Murale in situ. 2021. Encres et tampons encreurs sur le mur du Foyer de la Salle Alfred Pellan. Laval. Photo : Guy L’Heureux
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Suzanne Joos

Présentation de résidence le vendredi 5 novembre à 16h à l'Atelier de l’Île

En lien avec sa recherche sur les notions de lieux, Suzanne Joos développera un corpus d’œuvres qui abordera des concepts liés à la déambulation et la perte des repères habituels. Dans cette série, elle mettra en relation divers procédés, dont l’estampe numérique, l’exploration avec des impressions à l’encre et aux tampons encreurs ainsi que les possibilités créatives du monotype. Chaque conception sera unique, mais fera partie d’un tout qui se définira au fur et à mesure de l’expérience. L’artiste travaillera sur la question de frontière sur le plan visuel et technique en incorporant divers types modes de fabrication. Elle fera ainsi une sorte d’assemblage de topographies inventées et ludiques flirtant avec l’irréel, portant alors un regard différent sur la notion de parcours et de désorientation.

Cette résidence de deux semaines à l’Atelier de l’Île lui permettra d’expérimenter de nouvelles approches concernant l’art imprimé et le sujet de la cartographie en faisant se côtoyer d’autres manières d’explorer le territoire.

Suzanne Joos présentera le résultat de ses recherches le vendredi 5 novembre à 16h à l’Atelier de l’Île et en simultané sur la page Facebook de l’Atelier de l’Île.

Démarche artistique

Prônant le concept de désorientation comme nouveau mode de repérage, mon travail prend l’idée de la carte géographique comme sujet d’étude et d’exploration. Mes expositions se présentent sous l’allure de salles de topographies ou de plans imaginaires où se déploient des cartes sous forme de rouleaux, de murales éphémères ou encore d’estampes numériques. Je privilégie la dimension processuelle. La cartographie est perçue comme un système ouvert qui reste toujours à repenser. Je travaille le rapport entre l’écriture et la peinture. Je désarticule des cartes usuelles, leur organisation spatiale pour concevoir un type d’espace sans point de vue fixe qui bascule dans le fictif. Au fur et à mesure de la pratique, je crée mon lexique de signes. Par une succession de petits gestes répétés, j’actualise des liens entre le privé et le public, le microcosme et le macrocosme. Mes cartes invitent à la désorientation. Suzanne Joos