Playing-Body de Michelle Furlong, invite les spectateur⋅rices à s’immerger dans un monde de zones liminales où la performativité du jeu, des symboles et des gestes transcende le domaine physique. En se concentrant sur les aspects somatiques et rythmiques du corps qui joue, ce corpus d’œuvre s examine les dimensions sociales, culturelles et psychologiques du jeu qui s’étendent au-delà de l’identité physique pour y englober les comportements ritualisés que l’on trouve dans les jeux, les sports et autres pratiques culturelles.

En utilisant des matériaux et des techniques non traditionnels, Furlong remet en question les frontières entre l’humain et le non-humain, l’animé et l’inanimé, le corps et la matière. Elle explore le potentiel transformateur du jeu comme moyen de transcender les frontières et de créer de nouvelles formes de construction du monde. En dépassant la matérialité de nos corps et en réimaginant de nouvelles frontières, Playing-Body remet en question nos idées préconçues sur ce qui est possible dans les domaines de la peinture et de la sculpture.

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