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Futurismes : Réentrainer nos montées de dopamine
Table ronde : « Futurismes : Réentrainer nos montées de dopamine »
Dans le cadre de l’exposition en cours
Educating Our Desires
Commissaires : Amber Berson, Felicity Tayler
Artistes : R. Essayh, S. Ishaq, S. E.K. Smith, Snack Witch/J. Cheung & B. A. Dalmer, J. Yu
Hybride (en ligne et en présence)
Prenez note que l’événement se déroule en anglais
Traduction disponible
LIEN ZOOM : http://bit.ly/4fzTdY7
Cette conversation réunissant Jinny Yu (Canadian BIPOC Artists Rolodex), Rihab Essayh (@canadianbipocart), Shaya Ishaq (Library of Infinities) est animée par Felicity Tayler et se concentre sur les espaces dirigés par des artistes et la méthode qu’ils partagent pour atteindre des horizons possibles quant aux modes durables de vie et de création.
Nous aurons un débat ouvert à propos de la contribution des réseaux numériques et des bases de données comme médias de représentation, permettant de définir une voie vers la libération. Les praticiennes et praticiens de ces projets ont toutefois conscience du fait que la création d’espaces d’archivage numérique comporte des contraintes qui ne sont pas intrinsèquement progressistes. Les conditions économiques et sociales de production de ces espaces d’archivage ne vont pas en s’améliorant. Ils sont plutôt engagés un cycle de renouvellement et d’engagement continu qui relie les appels à l’équité du passé à ceux de l’avenir. Il est depuis longtemps admis que les espaces numériques reflètent l’oppression du monde réel et ne produisent pas en soi la libération, l’équité ou les pratiques inclusives. Et pourtant, les espaces dirigés par des artistes ont régulièrement développé des formes relationnelles en réseau et des pratiques de listes et de répertoires, explorant le corps et l’identité comme étant circonscrits par des grilles et des systèmes. Dans les communautés racialisées ou autrement marginalisées, ces modes construisent une capacité interne et favorisent l’aide mutuelle afin de combattre l’hostilité produite par des acteurs malveillants et des inégalités structurelles. L’esthétique n’agit pas seulement de manière à conduire l’esprit vers de nouvelles façons de penser ; elle a aussi le pouvoir de réentrainer nos montées de dopamine vers de nouvelles connexions neurales (Sylvia Wynter).