Dancing in Paradise. Vernissage / comédie musicale le vendredi 12 janvier à compter de 20 h

Dejode & Lacombe
Merlin Ettore (percussions) Andrew Tay (chorégraphie) et
Shirley Marquis, Andrea Sproule, Walter Rivera, Amanda Wurts, Angie Cheng, Livia Pellerin (danseurs)

présentent

Dancing in Paradise

Vernissage / Comédie musicale le vendredi 12 janvier à compter de 20h00
Les portes ouvrent à 19h00

Rencontre avec les artistes le samedi 13 janvier à 15h00

Concert Floating Band (Joël Aimé, Benoit Rolland, Merlin Ettore)
avec Alexis O’Hara (performance)
le samedi 13 janvier à 20h00 – Entrée libre!


À tous les poissons qui ont sauté hors de leur bocal pour échapper à l’ennui.
Camille de Toledo

Skol se joint au Centre Est-Nord-Est pour présenter Dancing in Paradise, l’audacieuse mise en scène du duo d’artistes français Sophie Dejode & Bertrand Lacombe. Dancing in Paradise est la suite plus complète de Singing in Paradise, exposition organisée en 2004 par Joyce Yahouda et présentée au 51/2 étage de l’édifice Belgo.

Assistés du compositeur Merlin Ettore et du chorégraphe Andrew Tay, les artistes s’approprient la comédie musicale, moyen spectaculaire pour fuir la misère et produire de la beauté, de la légèreté, du rêve. Intégré à une installation/décor, le spectacle sera présenté une seule fois, le soir du vernissage : un corps d’élite de rats danse dans le climat glacial d’un frigo géant. L’allégorie proposée par le duo personnifie la lutte livrée aux rêves réfrigérés des humains anesthésiés par la consommation et les médias de masse. À travers une subversion du rituel du vernissage, les artistes dénoncent la tacite complicité du monde de l’art avec le système même qu’il feint de critiquer.

Dans cette nouvelle ramification de Floating Land – territoire nomade qui évolue au fil des expositions, impliquant à chaque étape de production une communauté toujours changeante d’artistes participants – se substitue à l’œuvre « moderne » un décor qui invite le spectateur à achever le projet, à se figurer la suite, à transformer l’inertie du visiteur en action, le cynisme en enchantement. Pour la durée de l’exposition, le décor reste à la disposition de quiconque voudra investir l’espace et ainsi prolonger l’œuvre de façon inattendue.

Les artistes n’auraient pu réaliser ce projet sans la généreuse participation de Caroline Andrieux, David Armstrong, Alexis Bellavance, David Bettan, Nicolas Bougaieff, Pierre Bourgault, Guillaume Briand, Jean Brillant, Patrice Caron (journal BANG BANG), Raphael Ettore, Emmanuel Galland, Pierre Giroux, Joannie Labelle, Nathalie Lafortune, Maryse Larivière, François Maes, Aude Moreau, Geneviève Nobert, Denis Raby, Jean-Michel Ross, Laurent Teissier, Marie-Ève Tourigny, Chang Wee, la Fondation pour l’art contemporain Claudine et Jean-Marc Salomon, la Galerie Metropolis, la Manufacture de matelas Sélection Inc. et les autres… Ils tiennent particulièrement à souligner l’exceptionnelle collaboration des danseurs qui prendront part à la performance d’ouverture.

Ce projet interdisciplinaire s’inscrit dans la programmation Faire comme si tout allait bien, qui souligne le 20e anniversaire de Skol et articule la capacité des artistes à agir localement dans un projet d’organisation autogérée.

Notes biographiques

Sophie Dejode (Lyon / Berlin) et Bertrand Lacombe (Berlin) collaborent au projet Floating Land depuis quatre ans. Toujours à la recherche de nouvelles opportunités surprenantes et inattendues pour l’expansion de ce projet, le duo en a présenté d’autres incarnations à Montréal (Singing in Paradise, 2004), à Genève (Floating Bowl, 2003) et à Lyon (Floating Land, 1999).
Plus d’info : http://www.floatingland.com/

Pourvu d’un style énigmatique, crève-les-yeux-et-les-oreilles, Merlin Ettore (Montréal) accroche ses auditeurs avec une approche excentrique mais organique. Cadeau génétique : Merlin jouait de la percussion avant même de savoir marcher ou parler. Aujourd’hui, après plus de 500 concerts au Canada, aux États-Unis et en Europe, son jeu enchante un public international à travers une foule de projets et de contributions. Il a récemment collaboré avec Guy Nadon, Don Preston (ex-claviériste de Frank Zappa), l’éclectique tandem de basse et batterie MetriK ainsi qu’avec Sophie Dejode et Bertrand Lacombe dans le cadre du projet Floating Land.
Plus d’info : http://www.myspace.com/blandiloquentia
et : http://www.myspace.com/hybriddrum

Andrew Tay (Montréal) est né à Windsor, Ontario, où il étudia au Centre des arts
créatifs de Walkerville. Depuis l’obtention de son Baccalauréat en danse
contemporaine de l’université Concordia, ses oeuvres chorégraphiques ont été
présentées à l’Espace Tangente, au Studio 303, à l’École Nationale de Théâtre ainsi qu’au festival de danse Square Zero d’Ottawa. En tant qu’artiste résident, il fut soutenu par la Fondation Jean-Pierre Perrault, admis au programme de résidence d’été du Studio 303 et il participa également à un cours intensif d’une semaine sous la direction artistique de Kathy Casey (Troupe Montréal Danse).
Plus d’info : http://www.myspace.com/andrewtay
et : http://www.youtube.com/?v=ypnMAqgarDY

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