Saisissant l’occasion offerte par le questionnement introspectif de l’artiste Manuelle Gauthier, l’artiste Joceline Chabot propose un dialogue exploratoire sur les lieux communs de la figure de l’artiste qui se déroulera dans l’environnement de l’exposition Foulard au cou. Nous profiterons de cette créativité décuplée par le nombre (nous vous attendons nombreux!) pour contempler et renouveler les perspectives qui s’offrent aux artistes d’aujourd’hui.
En introduction à cette partie de colin-maillard, nous vous invitons à vous imprégner de cette réflexion :
Histoire dune presque disparition. Je feuillette frénétiquement de vieilles revues dart : Art press. Flash Art, Art in America, Esse, Espace, Etc, Parachute et cie (même les livrets de Skol). Parmi les artistes dont le travail est présenté et commenté, il y en a plusieurs qui à mon grand regret ont cessé en apparence toute pratique. Tout passe. Cest normal, direz-vous. Chose évidente, les pratiques ont changé
les attitudes aussi
Alors, quen est-il de la figure de lartiste? Comment percevons-nous «lartiste», donc la place quil occupe dans la communauté, et pourquoi cette place pour certains ou à certains moments est-elle inconfortable ou impossible (doù labandon)? Avec son projet Foulard au cou, Manuelle Gauthier vient avec humour et profondeur revisiter cette figure de lartiste. Foulard au cou, comme cet artiste peintre devant le paysage ou dans un atelier frisquet, muse nue frissonnante à ses côtés (pourquoi ne lui offre-t-il pas son foulard, bordel ?). Vision mythique que vous renvoie linterlocuteur fasciné à qui vous avouerez être artiste. Mais vous, vous le savez, vous, que tout cela cest du roman
Alors, quelle est la figure de lartiste qui vous allume? Et une fois allumée l étincelle (…), une fois la carrière sur sa lancée, où puiserez-vous lénergie pour poursuivre la vie ; ladite carrière ; le travail alimentaire ????
– Joceline Chabot
Saisissant l’occasion offerte par le questionnement introspectif de l’artiste Manuelle Gauthier, l’artiste Joceline Chabot propose un dialogue exploratoire sur les lieux communs de la figure de l’artiste qui se déroulera dans l’environnement de l’exposition Foulard au cou. Nous profiterons de cette créativité décuplée par le nombre (nous vous attendons nombreux!) pour contempler et renouveler les perspectives qui s’offrent aux artistes d’aujourd’hui.
En introduction à cette partie de colin-maillard, nous vous invitons à vous imprégner de cette réflexion :
Histoire dune presque disparition. Je feuillette frénétiquement de vieilles revues dart : Art press. Flash Art, Art in America, Esse, Espace, Etc, Parachute et cie (même les livrets de Skol). Parmi les artistes dont le travail est présenté et commenté, il y en a plusieurs qui à mon grand regret ont cessé en apparence toute pratique. Tout passe. Cest normal, direz-vous. Chose évidente, les pratiques ont changé les attitudes aussi Alors, quen est-il de la figure de lartiste? Comment percevons-nous «lartiste», donc la place quil occupe dans la communauté, et pourquoi cette place pour certains ou à certains moments est-elle inconfortable ou impossible (doù labandon)? Avec son projet Foulard au cou, Manuelle Gauthier vient avec humour et profondeur revisiter cette figure de lartiste. Foulard au cou, comme cet artiste peintre devant le paysage ou dans un atelier frisquet, muse nue frissonnante à ses côtés (pourquoi ne lui offre-t-il pas son foulard, bordel ?). Vision mythique que vous renvoie linterlocuteur fasciné à qui vous avouerez être artiste. Mais vous, vous le savez, vous, que tout cela cest du roman
Alors, quelle est la figure de lartiste qui vous allume? Et une fois allumée l étincelle (…), une fois la carrière sur sa lancée, où puiserez-vous lénergie pour poursuivre la vie ; ladite carrière ; le travail alimentaire ????
– Joceline Chabot
Montréal (Québec) H3B 1A2