Afin de souligner douze ans d’interventions sociales et artistiques, l’ATSA (Action Terroriste Socialement Acceptable) propose le projet CHANGE. S’agit-il d’une exposition rétrospective, d’une proposition ludique ou d’un manifeste? Dans l’espace de la Galerie des arts visuels, l’ATSA questionne l’univers de la mise en marché et se met littéralement en vente. Loin de l’espace d’intervention urbaine où il s’active habituellement, le duo revisite un riche corpus d’interventions éphémères par le biais de produits dérivés, d’artefacts et de traces multiformes. Sont alors abordées les questions chères à l’ATSA: partage des richesses, surconsommation, sauvegarde des patrimoines écologiques, bâtis et immatériels, dépendance aux énergies fossiles, mondialisation…
CHANGE, une critique de l’omniprésence de la mise en marché par la création paradoxale d’un lieu de commerce singulier, instrument ironique et stratégique de rencontre et de discussion sur l’art et ses enjeux. CHANGE, comme « monnaie » bien sûr, mais aussi et surtout comme un impératif au changement.
Le 22 septembre à 16h, la Galerie des arts visuels vous convie à la projection du film L’art en action et à un
échange avec les fondateurs de l’ATSA, Pierre Allard et Annie Roy.
Ayant suivi le collectif pendant quatre ans, les réalisateurs nous permettent de mieux saisir les motivations de l’ATSA et les idéaux qui sous-tendent leurs questionnements et interventions participatives urbaines.
Fondé par Pierre Allard et Annie Roy, l’ATSA propose depuis 1998 des oeuvres et événements transdisciplinaires en milieu urbain visant une sensibilisation aux causes sociales, environnementales et patrimoniales. ATSA s’est tout d’abord fait connaître pour État d’Urgence, véritable camp de réfugiés pour les sans-abri. Jusqu’en 2010, l’événement est devenu un lieu de rencontre et de solidarité sociale où l’art joue un rôle de premier plan. Citons d’autres réalisations : en 2009, Bubblegum Cannonballs pour la Biennale d’art contemporain de la Havane; en 2001, Parc industriel, un faux site archéologique fait de rebuts au centre-ville de Montréal; en 2002, Attention : Zone Épineuse, sur le Mont-Royal, sur la précarité des patrimoines écologiques; en 2003-2007, Attentat, au Québec, en Ontario et dans l’ouest canadien, une suite d’interventions sur la dépendance aux énergies fossiles; en 2007, Squat Polaire, à Montréal, Chicoutimi et Baie-Saint-Paul, intervention éducative sur les changements climatiques; en 2012, Pigeon’s Club, un faux « Club Med » posant la question de l’inclusion sociale dans un quartier pauvre de Vancouver. ATSA est récipiendaire du prix Pratt & Whitney du Conseil des Arts de Montréal (Nature de l’Art) en 2010, du prix Citoyen de la Culture 2008 décerné par les Arts et la Ville pour État d’Urgence et du prix Artistes pour la Paix 2008. En 2008, ATSA éditait l’ouvrage ATSA : quand l’art passe à l’action. Voir www.atsa.qc.ca
projection du film L’art en action
le jeudi 22 septembre à 16h au local 2406
Afin de souligner douze ans d’interventions sociales et artistiques, l’ATSA (Action Terroriste Socialement Acceptable) propose le projet CHANGE. S’agit-il d’une exposition rétrospective, d’une proposition ludique ou d’un manifeste? Dans l’espace de la Galerie des arts visuels, l’ATSA questionne l’univers de la mise en marché et se met littéralement en vente. Loin de l’espace d’intervention urbaine où il s’active habituellement, le duo revisite un riche corpus d’interventions éphémères par le biais de produits dérivés, d’artefacts et de traces multiformes. Sont alors abordées les questions chères à l’ATSA: partage des richesses, surconsommation, sauvegarde des patrimoines écologiques, bâtis et immatériels, dépendance aux énergies fossiles, mondialisation…
CHANGE, une critique de l’omniprésence de la mise en marché par la création paradoxale d’un lieu de commerce singulier, instrument ironique et stratégique de rencontre et de discussion sur l’art et ses enjeux. CHANGE, comme « monnaie » bien sûr, mais aussi et surtout comme un impératif au changement.
Le 22 septembre à 16h, la Galerie des arts visuels vous convie à la projection du film L’art en action et à un
échange avec les fondateurs de l’ATSA, Pierre Allard et Annie Roy.
Ayant suivi le collectif pendant quatre ans, les réalisateurs nous permettent de mieux saisir les motivations de l’ATSA et les idéaux qui sous-tendent leurs questionnements et interventions participatives urbaines.
Fondé par Pierre Allard et Annie Roy, l’ATSA propose depuis 1998 des oeuvres et événements transdisciplinaires en milieu urbain visant une sensibilisation aux causes sociales, environnementales et patrimoniales. ATSA s’est tout d’abord fait connaître pour État d’Urgence, véritable camp de réfugiés pour les sans-abri. Jusqu’en 2010, l’événement est devenu un lieu de rencontre et de solidarité sociale où l’art joue un rôle de premier plan. Citons d’autres réalisations : en 2009, Bubblegum Cannonballs pour la Biennale d’art contemporain de la Havane; en 2001, Parc industriel, un faux site archéologique fait de rebuts au centre-ville de Montréal; en 2002, Attention : Zone Épineuse, sur le Mont-Royal, sur la précarité des patrimoines écologiques; en 2003-2007, Attentat, au Québec, en Ontario et dans l’ouest canadien, une suite d’interventions sur la dépendance aux énergies fossiles; en 2007, Squat Polaire, à Montréal, Chicoutimi et Baie-Saint-Paul, intervention éducative sur les changements climatiques; en 2012, Pigeon’s Club, un faux « Club Med » posant la question de l’inclusion sociale dans un quartier pauvre de Vancouver. ATSA est récipiendaire du prix Pratt & Whitney du Conseil des Arts de Montréal (Nature de l’Art) en 2010, du prix Citoyen de la Culture 2008 décerné par les Arts et la Ville pour État d’Urgence et du prix Artistes pour la Paix 2008. En 2008, ATSA éditait l’ouvrage ATSA : quand l’art passe à l’action. Voir www.atsa.qc.ca
projection du film L’art en action
le jeudi 22 septembre à 16h au local 2406
Montréal (Québec) H2W 2L8