BGL et Daniel Olson. Vernissage le vendredi 28 avril à 17 h

Du 28 avril – 3 juin 2006 :

GALERIE PRINCIPALE : BGL
SALLE MULTIDISCIPLINAIRE : DANIEL OLSON

VERNISSAGE : le vendredi 28 avril 17h

BGL
Effet de mode et autres pirateries du genre

Bonjour,

Je suis bgl et je suis trois. Il me fait plaisir de vous inviter à mon exposition solo intitulée Effet de mode et autres pirateries du genre. Ce récent travail inspiré des tendances en art actuel propose quatre grandes photos grand format laminées sous plexiglass. J’espère, par cette coupure radicale avec l’installation, plaire enfin aux collectionneurs, galeristes et autres amateurs d’art qui broutent nerveusement dans les prés salés de l’art contemporain car je crains le jour fatidique où la subvention n’existera plus. Et vous…

J’existe depuis 1996. Je suis né par accident, d’une amitié douteuse entre J. Bilodeau, S. Giguère et N. Laverdière alors qu’ils étudiaient têtes folles dans le domaine lucratif des arts plastiques. Étonnament, l’obtention d’un seul diplôme sur trois m’a ouvert les portes généreuses des galeries, centres d’artistes, musées et événements provinciaux. C’est là que j’ai appris mon métier et rencontré l’inspirante famille de l’art québécois. Tranquillement, j’en fais la promotion à l’extérieur et fais de mon mieux pour me frayer un chemin dans cette mystérieuse jungle de l’art. J’aime ça beaucoup. J’espère continuer longtemps car il fait bon débroussailler à trois.

Bon printemps, bgl

DANIEL OLSON
Beside myself / hors de moi

» A GUEST + A HOST = A GHOST «
-Marcel Duchamp

» Je cherche en même temps l’éternel et l’éphémère. «
-Georges Perec

Depuis vingt ans, Daniel Olson présente des œuvres dont l’intention est ambiguë. Vedette de cinéma anachronique qui observe par le mauvais bout de la lorgnette, il fait voir un monde qui a définitivement une ambiance carnavalesque, mais où plane une impression de mort. Olson, qui au fond est un poète doublé d’un voleur, s’amuse à travailler ou travaille à s’amuser dans sa quête du merveilleux et de l’insaisissable. Ses œuvres constituent une poésie du presque rien, des gestes simples empreints d’une signification extrême, d’infimes explosions au cours desquelles peu se produit, mais de manière intéressante.

Dans cette exposition, deux nouveaux projets vidéo poursuivent les investigations intimes d’Olson sur les fantômes et les doubles. Dans Hors de moi, deux versions fantomatiques de l’artiste travaillant à la machine à écrire et jouant du piano miniature – ou est-ce l’inverse? – se rencontrent dans un bureau. Dans Olson-Welles, il tente l’exploit impossible d’habiter le passé, chose qu’il a déjà réussi à rater à deux reprises en se plaçant lui-même dans des images projetées de son père et de lui-même enfant. Cette fois-ci, il a choisi Orson Welles, le réalisateur d’un des plus grands films de tous les temps et, sans doute, le plus grand échec du XXe siècle.

Ce n’est pas qu’Olson croie au surnaturel – il est un non-croyant invétéré en presque tout – ou qu’il se considère l’égal de Welles ou d’autres grandes figures avec lesquelles il » collabore «. Mais si vous êtes pour échouer – et cela nous arrivera tous éventuellement -, aussi bien le faire de manière intéressante.

– Leo Danielson

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