Pour ouvrir la saison 2005-2006, la Galerie B-312 a le plaisir de recevoir Cuba Still (Remake), le plus récent travail de Adad Hannah. La proposition sinscrit dans la lignée des Still, une série de vidéos dans lesquelles se côtoient univers photographiques et filmiques. Rappelons que les Still consistent à filmer des personnages en situation auxquels lartiste a demandé de rester immobile.
Cette fois, Adah Hannah a complexifié le dispositif.Dans la grande salle, six projections vidéo de ce type simbriquent les unes aux autres et forment un immense tableau vivant. Face à cette image recomposée, simposent une multitudes de petits accidents, qui deviennent autant dindices de vérité dans ce qui se présente déjà comme une fiction construite de toutes pièces. Il y a bien sûr les raccords. Et puis il y a tous ces mouvements qui échappent au contrôle des acteurs. Il y a aussi ceux qui échappent à lauteur ? le vent dans les feuilles des arbres ou encore quelquun qui entre dans le champ de la caméra. Il y a enfin lincessant tremblement de limage vidéo elle-même.Ces projections saccompagnent, dans la petite salle, de fragments dimpressions photographiques issus dune matrice unique, un photogramme anonyme dégoté par lartiste dans le quartier chinois de la Havane. Cette image, qui a inspiré le vidéo montage présenté dans la grande salle, est pour le moins incongrue. Sans véritable origine tellement le temps sy télescope, elle transpire linventé, le construit, le joué. Chose certaine, nous ne serions pas en mesure den apprécier la facticité sans luvre quelle a inspirée à Adad Hannah. Faisons un pas de plus : En irait-il de lart et de son rapport au monde comme il en va ici de
Cuba Still (Remake) et de son rapport à limage qui la causé?
http://www.galerieb-312.qc.ca/
Pour ouvrir la saison 2005-2006, la Galerie B-312 a le plaisir de recevoir Cuba Still (Remake), le plus récent travail de Adad Hannah. La proposition sinscrit dans la lignée des Still, une série de vidéos dans lesquelles se côtoient univers photographiques et filmiques. Rappelons que les Still consistent à filmer des personnages en situation auxquels lartiste a demandé de rester immobile.
Cette fois, Adah Hannah a complexifié le dispositif.Dans la grande salle, six projections vidéo de ce type simbriquent les unes aux autres et forment un immense tableau vivant. Face à cette image recomposée, simposent une multitudes de petits accidents, qui deviennent autant dindices de vérité dans ce qui se présente déjà comme une fiction construite de toutes pièces. Il y a bien sûr les raccords. Et puis il y a tous ces mouvements qui échappent au contrôle des acteurs. Il y a aussi ceux qui échappent à lauteur ? le vent dans les feuilles des arbres ou encore quelquun qui entre dans le champ de la caméra. Il y a enfin lincessant tremblement de limage vidéo elle-même.Ces projections saccompagnent, dans la petite salle, de fragments dimpressions photographiques issus dune matrice unique, un photogramme anonyme dégoté par lartiste dans le quartier chinois de la Havane. Cette image, qui a inspiré le vidéo montage présenté dans la grande salle, est pour le moins incongrue. Sans véritable origine tellement le temps sy télescope, elle transpire linventé, le construit, le joué. Chose certaine, nous ne serions pas en mesure den apprécier la facticité sans luvre quelle a inspirée à Adad Hannah. Faisons un pas de plus : En irait-il de lart et de son rapport au monde comme il en va ici de
Cuba Still (Remake) et de son rapport à limage qui la causé?
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Montréal (Québec) H3B 1A2