Règne artificiel

Aucune de mes mains ne fait mal de Jocelyn Robert, vernissage le vendredi 16 janvier à 17 h à L’Oeil de Poisson

DU 16 JANVIER AU 15 FÉVRIER 2009

GRANDE GALERIE

AUCUNE DE MES MAINS NE FAIT MAL – Jocelyn Robert

Artiste interdisciplinaire, Jocelyn Robert travaille notamment l’art audio, l’art informatique, la performance, l’installation, la vidéo et l’écriture. Ses œuvres sont animées par une réflexion sur la mémoire et le temps et exposent ces zones de vide et de flou qui organisent nos vies.

Dans l’installation Aucune de mes mains ne fait mal, l’artiste poursuit ses expérimentations sur la présence de l’image et du son dans l’espace et leur expérience dans le temps. Explorant les dissidences et les concordances entre la vue et l’audition, l’installation de Jocelyn Robert se construit en deux sections : la première se composant de deux écrans sur lesquels défilent, dans leur temporalité propre, des séquences visuelles; et dans la seconde, séparée par un rideau, un amoncellement de fils, de haut-parleurs et de diodes électroluminescentes. À ce déploiement technologique vient se superposer la trame sonore d’une pièce de Jean-Sébastien Bach, jouée de mémoire et transformée par l’artiste. Aucune de mes mains ne fait mal tisse des relations entre le visuel et l’audio, entre le présent et le passé.

Jocelyn Robert vit et travaille à Québec. En 2002, il remportait le Premier Prix, ex aequo, catégorie Image, de la Transmediale de Berlin, ainsi que le Prix du Rayonnement International décerné par le Conseil de la Culture de Québec en 2006 et le prix de la Création Artistique du CALQ en 2007. Ses travaux ont été montrés au Canada, aux États-Unis, au Mexique, au Chili, en Australie et en Europe. En 1993, il fondait le centre d’arts audio et électronique Avatar, à Québec, et il a été membre du conseil d’administration de Méduse, de 1993 à 1998. Il a enseigné à Mills College, Oakland (Californie), à l’École des arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal, et est présentement professeur à l’École des arts visuels de l’Université Laval. On peut voir son œuvre intitulée The State of the Union, au Musée des Beaux-Arts du Québec jusqu’au 8 février 2009, dans le cadre de l’exposition Intrus, ainsi que les oeuvres L’Invention des Animaux et Roue à Aubes dans le cadre de l’exposition C’est arrivé près de chez vous.

VISITEZ LE SITE DE L’ARTISTE : www.jocelynrobert.com

PETITE GALERIE
 
RÈGNE ARTIFICIEL  –  Rosalie D. Gagné

Les travaux récents de Rosalie D. Gagné se situent principalement dans le champ de la sculpture, de l’installation et de l’art médiatique. Elle s’intéresse notamment aux rapports entre le microcosme et le macrocosme, entre les rêves individuels et collectifs ainsi qu’à la technologie et la nature. De plus, les œuvres de Gagné construites à partir d’objets usuels, de métal, de verre, de céramique et de divers matériaux souples créent des objets réactifs s’adaptant au lieu et réagissant aux allées et venues des visiteurs.

Règne Artificiel, est une installation in situ qui s’inscrit dans la poursuite du travail amorcé avec Cellule Respiratoire ; une structure gonflable se présentant comme une forme d’architecture souple animée d’un mouvement évoquant la respiration. L’installation Règne Artificiel  prend, quant à elle, la forme d’un réseau composé d’une myriade de petits objets gonflables animés d’un lent mouvement d’expansion-contraction et qui se déploient dans l’espace de la petite galerie. « Au cœur de cette réflexion réside l’utopie d’harmoniser le monde artificiel et les processus naturel ».

Originaire de Québec, Rosalie D. Gagné vit et travaille à Montréal. En 2007, elle obtient sa maîtrise en arts visuels de l’Université Concordia où elle a été assistante-professeure puis chargée de cours.  En 2000 elle présentait sa première exposition solo à la Casa del Lago à Mexico, où elle a séjourné à plusieurs reprises entre 1997 et 2002. Son travail a été présenté au Québec, notamment à Montréal, Québec et Sherbrooke ainsi qu’au Mexique et en Finlande. Parallèlement à sa pratique, elle travaille à titre d’assistante de recherche pour l’institut Hexagram. Ses recherches ont été soutenues par le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des Arts du Canada ainsi que le Centre interuniversitaire pour les arts médiatiques.

ENTRÉE VIDÉO

ÉLOGE DE L’ARMÉE RUSSE –  Nataliya Petkova

Étroitement influencée par la littérature, la pratique artistique de Nataliya Petkova questionne l’image en tant qu’objet abstrait aux multiples connotations tant personnelles que fictives. Que ce soit en photographie, en vidéo ou par le cinéma, ses œuvres explorent des thèmes tel l’intime et le rêve en tant que un voyage ou tout simplement comme une hallucination pure.

Éloge de l’armée Russe est une installation image-son qui joue sur les notions d’apparition et de disparition sonore. Construite de manière très simple, l’œuvre vidéographique de Petkova met en scène un vinyle recouvert de glace du chœur de l’armée russe qui tourne sous l’aiguille d’un phonographe. L’installation prend un aspect performatif puisqu’après un certain temps, le vinyle « camouflé » sous la glace commence à se dévoiler et donne à entendre des entrelacs de chants et de sons plus ou moins déformés jusqu’à l’épuisement des deux matières…

Originaire de Bulgarie, Nataliya Petkova vit et travaille à Québec où elle complète présentement un Baccalauréat en arts plastiques de l’Université Laval. Ayant entrepris ses études à l’École des Beaux-Arts de Marseille, elle a présenté son travail lors de nombreuses expositions collectives, notamment au Mois de la Photographie 2007 à Arles et à la Galerie Montgrand à Marseille.  Elle exposait dernièrement à la Galerie du Pavillon Desjardins de l’Université Laval lors de l’exposition Beige : Camouflage des étudiants de l’école des arts visuels.

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