Wood Land School : Kahatenhstánion tsi na’tetiatere ne Iotohrkó:wa tánon Iotohrha / Traçant des lignes de janvier à décembre
Quatrième geste
Billy-Ray Belcourt, Maggie Groat, Rita Letendre, Annie Pootoogook, Walter Scott, Joseph Tisiga, Charlene Vickers et Zotom
Ouverture du quatrième geste
21 septembre 2017
18 h – 20 h
Wood Land School : Kahatenhstánion tsi na’tetiatere ne Iotohrkó:wa tánon Iotohrha / Traçant des lignes de janvier à décembre est conçue comme une exposition d’une durée d’un an qui se déploie à travers une série de gestes – un ensemble d’activités qui font entrer et sortir des œuvres de l’espace de la galerie – de sorte que l’exposition est en constant devenir.
Le premier geste s’intéressait au pouvoir de la ligne, celui de marquer l’histoire et d’invoquer la mémoire, nous avons posé une question : qu’est-ce que ça veut dire que d’hériter une histoire? Le second geste nous a montré des manières d’occuper le présent, nous avons posé une question : comment la ligne se comporte-t-elle? Le troisième geste s’est déroulé à Kassel en Allemagne et faisait partie du programme d’anéducation de documenta 14. Il y s’agissait de questionner l’idée même de l’école. Tout en reconnaissant que nous émergeons du contexte oppressif des formes éducatives européennes, nous avons posé une question : comment la tendresse peut-elle structurer les manières par lesquelles nous parvenons au savoir?
Dans le quatrième et dernier geste de Kahatenhstánion tsi na’tetiatere ne Iotohrkó:wa tánon Iotohrha, nous reconnaissons la ligne comme une multitude. Ces lignes sont des couches traversant le temps, elles sont formées par notre réactivité aux conditions et aux structures du colonialisme lesquelles se déploient en temps réel avec des conséquences réelles pour les peuples Autochtones et les personnes de couleur à travers l’Île de la Tortue.
Nos capacités à imaginer un autrement – les manières d’être qui sont autres que le maintenant et qui sont constamment sur le précipice du devenir sans jamais se départir de leur prise sur la transformation – sont multiples. Une ligne c’est l’héritage porté de l’avant, le passage de la culture à travers le temps, mais tandis que nous regardons de l’avant, l’énergie de la ligne se diffracte, devenant plusieurs.
Et c’est alors que nous demandons : où d’autre ces lignes mènent-elle?
Wood Land School est un projet qui se poursuit sans lieu, ni forme fixes. Initié par Duane Linklater, Wood Land School : Kahatenhstánion tsi na’tetiatere ne Iotohrkó:wa tánon Iotohrha Drawing Lines from January to December / Traçant des lignes de janvier à décembre est organisé par Duane Linklater, Tanya Lukin Linklater et cheyanne turions, avec Walter Scott.
Wood Land School : Kahatenhstánion tsi na’tetiatere ne Iotohrkó:wa tánon Iotohrha / Traçant des lignes de janvier à décembre
Quatrième geste
Billy-Ray Belcourt, Maggie Groat, Rita Letendre, Annie Pootoogook, Walter Scott, Joseph Tisiga, Charlene Vickers et Zotom
Ouverture du quatrième geste
21 septembre 2017
18 h – 20 h
Wood Land School : Kahatenhstánion tsi na’tetiatere ne Iotohrkó:wa tánon Iotohrha / Traçant des lignes de janvier à décembre est conçue comme une exposition d’une durée d’un an qui se déploie à travers une série de gestes – un ensemble d’activités qui font entrer et sortir des œuvres de l’espace de la galerie – de sorte que l’exposition est en constant devenir.
Le premier geste s’intéressait au pouvoir de la ligne, celui de marquer l’histoire et d’invoquer la mémoire, nous avons posé une question : qu’est-ce que ça veut dire que d’hériter une histoire? Le second geste nous a montré des manières d’occuper le présent, nous avons posé une question : comment la ligne se comporte-t-elle? Le troisième geste s’est déroulé à Kassel en Allemagne et faisait partie du programme d’anéducation de documenta 14. Il y s’agissait de questionner l’idée même de l’école. Tout en reconnaissant que nous émergeons du contexte oppressif des formes éducatives européennes, nous avons posé une question : comment la tendresse peut-elle structurer les manières par lesquelles nous parvenons au savoir?
Dans le quatrième et dernier geste de Kahatenhstánion tsi na’tetiatere ne Iotohrkó:wa tánon Iotohrha, nous reconnaissons la ligne comme une multitude. Ces lignes sont des couches traversant le temps, elles sont formées par notre réactivité aux conditions et aux structures du colonialisme lesquelles se déploient en temps réel avec des conséquences réelles pour les peuples Autochtones et les personnes de couleur à travers l’Île de la Tortue.
Nos capacités à imaginer un autrement – les manières d’être qui sont autres que le maintenant et qui sont constamment sur le précipice du devenir sans jamais se départir de leur prise sur la transformation – sont multiples. Une ligne c’est l’héritage porté de l’avant, le passage de la culture à travers le temps, mais tandis que nous regardons de l’avant, l’énergie de la ligne se diffracte, devenant plusieurs.
Et c’est alors que nous demandons : où d’autre ces lignes mènent-elle?
Wood Land School est un projet qui se poursuit sans lieu, ni forme fixes. Initié par Duane Linklater, Wood Land School : Kahatenhstánion tsi na’tetiatere ne Iotohrkó:wa tánon Iotohrha Drawing Lines from January to December / Traçant des lignes de janvier à décembre est organisé par Duane Linklater, Tanya Lukin Linklater et cheyanne turions, avec Walter Scott.