Virginie Laganière
Figures de l’indicible
Issu d’une médiation d’expériences ufologiques, Laganière présente “Figures de l’indicible” comme un monde imaginaire induit d’une inquiétante étrangeté. Propos fascinant, drôle et douteux, elle nous convie autour de rhétoriques sociales complexes. Des bruits circulent, suggérant une forme de machination qui se transpose en une atmosphère particulière produite par différents enregistrements sonores et des données collectées sur le Web. Attribuant à la radiodiffusion un caractère un peu «magique», elle prête une place majeure à celle-ci. Son installation sonore instaure un climat où règne une inquiétude sourde, qui lui confère l’aspect d’un centre de recherches expérimentales, d’une zone militarisée ou d’un abri post-apocalyptique. L’ensemble de sa proposition est composé de témoignages de gens rencontrés, de faits-divers trouvés dans les médias actuels et dans des archives du temps de la guerre froide.
Andréanne Fournier
Siamoises
Andréanne Fournier poursuit ses recherches sur l’espace actif ; les étapes interstitielles qui constituent généralement des éléments passifs du dispositif filmique. Elle compose des séquences animées par le dessin numérique à partir d’images vidéographiques réelles qui sont détournées volontairement générant de ce fait des décalages, une certaine pertubation et même un travestissement. Les actions filmiques, une fois transformées par le dessin perdent toute fonction logique et cohérente des images originales. Il subsiste des images initiales que des formes amplifiées par des lignes plus intuitives. La grande souplesse des lignes, donne l’illusion de voir s’animer des corps composés d’une matière élastique et caoutchouteuse. Ses images de personnages incarnant des Siamoises se modèlent et se déforment pour parfois même évoquer des organes du corps interne ou sexuel.
Virginie Laganière
Figures de l’indicible
Issu d’une médiation d’expériences ufologiques, Laganière présente “Figures de l’indicible” comme un monde imaginaire induit d’une inquiétante étrangeté. Propos fascinant, drôle et douteux, elle nous convie autour de rhétoriques sociales complexes. Des bruits circulent, suggérant une forme de machination qui se transpose en une atmosphère particulière produite par différents enregistrements sonores et des données collectées sur le Web. Attribuant à la radiodiffusion un caractère un peu «magique», elle prête une place majeure à celle-ci. Son installation sonore instaure un climat où règne une inquiétude sourde, qui lui confère l’aspect d’un centre de recherches expérimentales, d’une zone militarisée ou d’un abri post-apocalyptique. L’ensemble de sa proposition est composé de témoignages de gens rencontrés, de faits-divers trouvés dans les médias actuels et dans des archives du temps de la guerre froide.
Andréanne Fournier
Siamoises
Andréanne Fournier poursuit ses recherches sur l’espace actif ; les étapes interstitielles qui constituent généralement des éléments passifs du dispositif filmique. Elle compose des séquences animées par le dessin numérique à partir d’images vidéographiques réelles qui sont détournées volontairement générant de ce fait des décalages, une certaine pertubation et même un travestissement. Les actions filmiques, une fois transformées par le dessin perdent toute fonction logique et cohérente des images originales. Il subsiste des images initiales que des formes amplifiées par des lignes plus intuitives. La grande souplesse des lignes, donne l’illusion de voir s’animer des corps composés d’une matière élastique et caoutchouteuse. Ses images de personnages incarnant des Siamoises se modèlent et se déforment pour parfois même évoquer des organes du corps interne ou sexuel.
Laval (Québec) H7N 2W6