Vernissages le vendredi 22 mars à 20h à l’Œil de Poisson

GENEVIÈVE ROBITAILLE
ULYSSE RUEL
ÉTIENNE BAILLARGEON
(entrée vidéo)
Jaune bonbon

« Ce projet est un jeu. Un jeu de mots. Un jeu de char. Un jeu vidéo. Un jeu de couleurs. Un jeu de geek. Un hommage robotique à l’enfance. Un hommage fragile aux traditions. Une ode au ludisme des saisons, mais peut-être surtout aux saisons du ludisme. Puis il y a le sucre des bonbons. Et la couleur jaune. »
– Ulysse Ruel

Pour la seconde présentation de Stand de Tir, écurie de chercheurs en jeux, vidéos et projets interactifs, le collectif OscarIndiaRomeo fait appel à trois nouveaux artistes locaux pour faire de l’entrée des galeries un système sensible aux présences (humaines, automobiles). Le projet fait se côtoyer un aquarium exagéré, un réservoir bancal de Gelly beans jaunes et un système automatisé. Ce dispositif en action continue sera attentif aux fluctuations de couleurs, faisant de l’espace lourdement motorisé de la côte d’Abraham un endroit de stimulations artistiques.

Geneviève Robitaille vit et travaille à Québec. Elle forme 50% du collectif Sopopera. Elle forme également 20% du collectif Cornet3boules, avec qui elle a organisé de nombreuses soirées d’art performance depuis 2011. Sopopera présentera une oeuvre à la Biennale internationale du Lin de Portneuf à l’été 2013.

L’Espace Capital tient son titre d’une exposition de Joseph Beuys, Das Kapital Raum. Le projet constitue une sorte de manifeste sur l’aspect spirituel du courage, éloge à l’entre-deux persistant entre résilience et insubstantialité. À travers des pièces-apostrophe d’une franche radicalité, l’artiste insiste sur l’idée que la spiritualité se rattache aussi aux défis et troubles, nécessaire comme appui lors de prises de risques importants. L’Espace Capital tentent de constituer un lieu d’ouverture dans un monde où la capacité de concentration se fait toujours plus réduite, difficile, voire inexistante. L’oeuvre cherche à pointer vers l’espace de l’essence de toute chose, le point zéro, le noyau.

Étienne Baillargeon a complété un baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’Université Laval. Il travaille principalement la performance multimédia, l’installation et la photographie.

 

PIERRE
DURETTE
Le Quartz des Pygmées
(petite galerie)

Le chant des sirènes survivalistes
Déploie les appendices dénaturés
L’Antéchrist n’est jamais venu
Nous irons donc mettre nos bottes sur Mars
Maintenant l’heure est aux cannibales
De tatouer Saturne sur leur ventre
Et lorsque nous repartirons
Vous n’aurez même plus de chien
Occupés à des jeux chronophages
Les gagnants pourront
Commencer par leurs doigts
Lorsqu’ils se dévoreront
– Pierre Durette

Pierre Durette a obtenu son Baccalauréat à l’Université du Québec à Montréal en 2006. Ses oeuvres ont été exposées notamment au Musée d’art contemporain de Montréal, à la galerie The Power Plant (Toronto), à LE gallery (Toronto) ainsi que dans plusieurs centres d’artistes au Québec. Son travail fait partie de collections tant privées que publiques à travers le monde. Il exposera prochainement ses oeuvres lors d’une exposition collective à la Cuadro Fine Art Gallery à Dubaï. En août, il participera au 31e Symposium d’art contemporain de Baie-Saint-Paul et en septembre, Durette représentera le Québec, dans la catégorie peinture, lors des 7es Jeux de la Francophonie qui auront lieu à Nice.

SYLVAIN
Bouthill ette
L’Espace Capital
(grande galerie)

L’Espace Capital tient son titre d’une exposition de Joseph Beuys, Das Kapital Raum. Le projet constitue une sorte de manifeste sur l’aspect spirituel du courage, éloge à l’entre-deux persistant entre résilience et insubstantialité. À travers des pièces-apostrophe d’une franche radicalité, l’artiste insiste sur l’idée que la spiritualité se rattache aussi aux défis et troubles, nécessaire comme appui lors de prises de risques importants. L’Espace Capital tentent de constituer un lieu d’ouverture dans un monde où la capacité de concentration se fait toujours plus réduite, difficile, voire inexistante. L’oeuvre cherche à pointer vers l’espace de l’essence de toute chose, le point zéro, le noyau.

Les projets de Sylvain Bouthillette posent que le ridicule, l’impermanence, la confusion, l’instabilité, l’ambiguïté, l’incertitude, l’embarras sont tous des formes de libération si nous cessons de croire que la vie est stable et définissable. Son travail étant autant une recherche mystique qu’une poursuite esthétique, souhaite réconcilier les valeurs spirituelles avec l’intellectualisme du discours critique. Ce processus le mène à dévoiler des échappatoires, des éventualités plus stimulantes et les projections d’un retour à une connexion universelle.

Sylvain Bouthillette, né en 1963, vit et travaille à Montréal. Artiste multidisciplinaire, son travail vacille entre la musique, la danse, l’installation, la sculpture, la peinture et la photographie. Bouthillette a montré son travail à travers le Canada, les États-Unis et l’Europe lors de diverses expositions, entre autres à la Galerie Optica (Montréal), à la Clint Roenisch Gallery (Toronto), à la Mendel Art Gallery (Saskatoon), à la Galerie Front Store (Bâle), à la Saint Mary’s University Art Gallery (Halifax), à Reims (France), à la Galerie Néon (Lyon) et au Musée d’art contemporain de Montréal.
VERNISSAGE vendredi le 22 mars À 20H

 

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