DHC/ART a le plaisir de présenter une exposition majeure de l’artiste française Valérie Belin.
L’artiste française Valérie Belin réalise des images monumentales, monochromes ou en couleurs hyper-saturées, qui se situent à la croisée de la nature morte, du portrait de studio et de concepts puisés dans la sculpture minimaliste. Sa pratique photographique des vingt dernières années a donné lieu à un corpus d’œuvres qui se démarque par sa capacité de considérer en profondeur la plasticité du médium, en explorant l’artifice et l’illusion ainsi que les notions de collection et de mise en espace.
Adoptant le concept de « tension superficielle » comme fil conducteur commissarial, cette exposition individuelle présentera des images produites dans les années 2000, tout en mettant l’accent sur les travaux les plus récents de l’artiste qui illustrent comment les outils numériques peuvent accroître exponentiellement les possibilités d’intervention chromatique. L’exposition se tiendra au 451 de la rue Saint-Jean et sera accompagnée d’une présentation satellite, au Centre Phi. En tout, l’exposition proposera une cinquantaine de photographies.
Commissaire: Cheryl Sim
Projet soutenu dans le cadre de l’opération FRIMAS 2014, lancé par le Consulat général de France à Québec et l’Institut français.
Biographie
Le travail de Valérie Belin (née en 1965, à Boulogne-Billancourt, en France) a fait l’objet de nombreuses expositions. Une importante rétrospective lui a été consacrée en 2008 et a circulé au Huis Marseille Museum à Amsterdam, à la Maison européenne de la photographie à Paris et au Musée de l’Elysée à Lausanne. Belin a participé à plusieurs expositions collectives, entre autres au Mori Art Museum à Tokyo, au Museum of Modern Art à New York et au Centre Pompidou à Paris. De nombreuses monographies ont été publiées à son sujet, y compris l’ouvrage paru chez Steidl qui accompagnait l’exposition itinérante de 2008 et Valérie Belin, avec un essai de Tobia Bezzola, chez JRP Ringier en 2011. Ses œuvres font partie de nombreuses collections particulières et publiques, entre autres celles du Musée d’art moderne de la ville de Paris, de Kunsthaus Zürich, du Los Angeles County Museum, du Museum of Modern Art de New York et du San Francisco Museum of Modern Art. Belin vit et travaille à Paris
DHC/ART a le plaisir de présenter, en première canadienne, The Enclave, une œuvre réalisée par l’artiste irlandais Richard Mosse et inaugurée au Pavillon de l’Irlande lors de la 55e édition de la Biennale de Venise.
Depuis 1998, plus de 5,4 millions de personnes sont mortes en raison du conflit en République démocratique du Congo et, pourtant, cette réalité a pratiquement été ignorée par les médias occidentaux. Révolté par cette statistique, Richard Mosse a fait une première visite dans l’est du Congo en 2010. Après plusieurs voyages individuels, il y est retourné en 2012 et 2013 avec le directeur photo Trevor Tweeten et le compositeur Ben Frost. Lentement et assidûment, ils se sont implantés dans des groupes de rebelles armés et en sont ressortis avec des images qui documentent la vie au quotidien dans des zones soumises à la violence et à l’instabilité. Bien que ces séquences soient pour une bonne part sans précédent, ce qui distingue vraiment le projet est son recours à la pellicule infrarouge Kodak Aerochrome; développé par l’armée américaine à des fins de surveillance aérienne, ce médium a pour effet de traduire tout ce qui est vert en des tons vibrants et chauds de rose. Le paysage verdoyant du Congo et les uniformes de camouflage des troupes rebelles prennent un aspect surréel qui contredit nos attentes en termes d’images de guerre.
Présentée dans l’espace du 465 de la rue Saint-Jean de DHC/ART, The Enclave nous convie dans une pièce sombre où six écrans personnalisés sont configurés pour que nous nous déplacions dans l’espace et que nous abordions l’œuvre à partir de différents points de vue. La trame sonore de Ben Frost, entièrement composée d’enregistrements faits sur le terrain, est jouée dans chacun des six canaux audio qui accompagnent les écrans. Il en résulte une immersion sensorielle dans la situation congolaise, dans sa profonde complexité, présentée ici comme elle n’a jamais été « vue » ou entendue auparavant. Cette installation est également accompagné par des photographies de la série Infra (2011).
Commissaire: Cheryl Sim
Biographie
Richard Mosse est né en 1980 en Irlande et il vit à New York. Il détient un diplôme de 3e cycle en beaux-arts (2005) du Goldsmiths College à Londres et une maîtrise en photographie (2008) de la Yale School of Art. Mosse s’est mérité le Deutsche Börse Photography Prize (2014), la Poynter Fellowship in Journalism de la Yale (2014), le B3 Award de la Biennale de Francfort (2013), une commande de l’ECAS (2013), la Guggenheim Fellowship (2011) et une Leonore Annenberg Fellowship (2008-2010). Le magazine Foreign Policy a inscrit Mosse sur sa liste des Leading Global Thinkers [Principaux Penseurs mondiaux] en 2013.
Richard Mosse
Percer l’écran du royaume végétal: remarques sur l’infrarouge
DHC/ART a le plaisir de présenter une exposition majeure de l’artiste française Valérie Belin.
L’artiste française Valérie Belin réalise des images monumentales, monochromes ou en couleurs hyper-saturées, qui se situent à la croisée de la nature morte, du portrait de studio et de concepts puisés dans la sculpture minimaliste. Sa pratique photographique des vingt dernières années a donné lieu à un corpus d’œuvres qui se démarque par sa capacité de considérer en profondeur la plasticité du médium, en explorant l’artifice et l’illusion ainsi que les notions de collection et de mise en espace.
Adoptant le concept de « tension superficielle » comme fil conducteur commissarial, cette exposition individuelle présentera des images produites dans les années 2000, tout en mettant l’accent sur les travaux les plus récents de l’artiste qui illustrent comment les outils numériques peuvent accroître exponentiellement les possibilités d’intervention chromatique. L’exposition se tiendra au 451 de la rue Saint-Jean et sera accompagnée d’une présentation satellite, au Centre Phi. En tout, l’exposition proposera une cinquantaine de photographies.
Commissaire: Cheryl Sim
Projet soutenu dans le cadre de l’opération FRIMAS 2014, lancé par le Consulat général de France à Québec et l’Institut français.
Biographie
Le travail de Valérie Belin (née en 1965, à Boulogne-Billancourt, en France) a fait l’objet de nombreuses expositions. Une importante rétrospective lui a été consacrée en 2008 et a circulé au Huis Marseille Museum à Amsterdam, à la Maison européenne de la photographie à Paris et au Musée de l’Elysée à Lausanne. Belin a participé à plusieurs expositions collectives, entre autres au Mori Art Museum à Tokyo, au Museum of Modern Art à New York et au Centre Pompidou à Paris. De nombreuses monographies ont été publiées à son sujet, y compris l’ouvrage paru chez Steidl qui accompagnait l’exposition itinérante de 2008 et Valérie Belin, avec un essai de Tobia Bezzola, chez JRP Ringier en 2011. Ses œuvres font partie de nombreuses collections particulières et publiques, entre autres celles du Musée d’art moderne de la ville de Paris, de Kunsthaus Zürich, du Los Angeles County Museum, du Museum of Modern Art de New York et du San Francisco Museum of Modern Art. Belin vit et travaille à Paris
DHC/ART a le plaisir de présenter, en première canadienne, The Enclave, une œuvre réalisée par l’artiste irlandais Richard Mosse et inaugurée au Pavillon de l’Irlande lors de la 55e édition de la Biennale de Venise.
Depuis 1998, plus de 5,4 millions de personnes sont mortes en raison du conflit en République démocratique du Congo et, pourtant, cette réalité a pratiquement été ignorée par les médias occidentaux. Révolté par cette statistique, Richard Mosse a fait une première visite dans l’est du Congo en 2010. Après plusieurs voyages individuels, il y est retourné en 2012 et 2013 avec le directeur photo Trevor Tweeten et le compositeur Ben Frost. Lentement et assidûment, ils se sont implantés dans des groupes de rebelles armés et en sont ressortis avec des images qui documentent la vie au quotidien dans des zones soumises à la violence et à l’instabilité. Bien que ces séquences soient pour une bonne part sans précédent, ce qui distingue vraiment le projet est son recours à la pellicule infrarouge Kodak Aerochrome; développé par l’armée américaine à des fins de surveillance aérienne, ce médium a pour effet de traduire tout ce qui est vert en des tons vibrants et chauds de rose. Le paysage verdoyant du Congo et les uniformes de camouflage des troupes rebelles prennent un aspect surréel qui contredit nos attentes en termes d’images de guerre.
Présentée dans l’espace du 465 de la rue Saint-Jean de DHC/ART, The Enclave nous convie dans une pièce sombre où six écrans personnalisés sont configurés pour que nous nous déplacions dans l’espace et que nous abordions l’œuvre à partir de différents points de vue. La trame sonore de Ben Frost, entièrement composée d’enregistrements faits sur le terrain, est jouée dans chacun des six canaux audio qui accompagnent les écrans. Il en résulte une immersion sensorielle dans la situation congolaise, dans sa profonde complexité, présentée ici comme elle n’a jamais été « vue » ou entendue auparavant. Cette installation est également accompagné par des photographies de la série Infra (2011).
Commissaire: Cheryl Sim
Biographie
Richard Mosse est né en 1980 en Irlande et il vit à New York. Il détient un diplôme de 3e cycle en beaux-arts (2005) du Goldsmiths College à Londres et une maîtrise en photographie (2008) de la Yale School of Art. Mosse s’est mérité le Deutsche Börse Photography Prize (2014), la Poynter Fellowship in Journalism de la Yale (2014), le B3 Award de la Biennale de Francfort (2013), une commande de l’ECAS (2013), la Guggenheim Fellowship (2011) et une Leonore Annenberg Fellowship (2008-2010). Le magazine Foreign Policy a inscrit Mosse sur sa liste des Leading Global Thinkers [Principaux Penseurs mondiaux] en 2013.
Richard Mosse
Percer l’écran du royaume végétal: remarques sur l’infrarouge