Voici un résumé préparé par Hill Strategies Research, une firme canadienne.
Artists’ Centers: Evolution and Impact on Career, Neighborhoods and Economies
Projet sur l’économie régionale et industrielle, University of Minnesota,
février 2006
Ce rapport américain examine divers aspects des centres d’artistes dont leur
formation, leur financement et leur transformation, leurs impacts sur les
artistes, les collectivités, les quartiers et les économies, et les défis
organisationnels qu’ils présentent.
Les auteures, Ann Markusen et Amanda Johnson de la University of Minnesota,
décrivent la formation des centres d’artistes et leur transformation par
l’adoption d’une gestion professionnelle, le rôle joué par les bailleurs de
fonds et les collaborations et synergies des centres. Elles indiquent qu’il y a
« de nombreuses voies qui mènent à la réussite » des centres d’artistes.
Se basant sur des entrevues qualitatives avec des artistes et le personnel de
centres d’artistes, sur les données financières et d’autre documentation des
centres ainsi que sur des données sur les artistes, les chercheures ont « trouvé
des preuves abondantes et convaincantes que les centres d’artistes contribuent à
la qualité du travail des artistes et permet à un plus grand nombre d’entre eux
d’en vivre ». En fournissant un accès à des outils, du matériel, des locaux, des
réseaux, un soutien financier et des possibilités d’apprentissage, les centres
d’artistes agissent en tant que « puissantes génératrices d’?uvres et de
carrières artistiques ». On constate que les centres d’artistes du Minnesota
sont « une importante source pour l’économie artistique régionale » et qu’ils
« font une véritable différence dans la capacité des régions de développer,
d’attirer et de retenir les artistes ».
Les auteures maintiennent que les centres, en plus de desservir les artistes,
contribuent au développement communautaire et économique. En ce qui concerne le
développement communautaire, on trouve que les centres d’artistes assurent
d’importants programmes pour les jeunes et des activités éducatives ainsi que
des initiatives pour d’autres groupes et communautés spécifiques. Elles
constatent que « la plupart des centres contribuent à la vitalité et à la
sécurité de leur quartier » en animant la rue, en augmentant les affaires des
entreprises locales et en contribuant à la stabilisation et au développement
communautaire.
Dans les petites collectivités, les centres d’artistes peuvent aider à rajeunir
le centre-ville et même devenir des attractions touristiques. Dans les grandes
villes, les centres d’artistes ont également des retombées en « stimulant la
création d’autres lieux artistiques, commerciaux et communautaires ». De plus,
les centres peuvent contribuer à rajeunir les quartiers et à contrer l’emprise
de la drogue.
Le rapport définit les centres d’artistes en utilisant deux principaux
critères : l’existence d’un lieu dédié et la disponibilité d’une « adhésion
générale à un tarif abordable sans présélection ». Le rapport propose des
profils de centres au Minnesota pour des compositeurs, des écrivains, des
dramaturges, des artistes visuels et des artistiques médiatiques, ainsi que des
centres communautaires à vocation plus générale.
Les défis organisationnels évoqués dans les entrevues comprennent : « identifier
et desservir des intéressés; trouver, défrayer et utiliser de façon optimale un
lieu dédié; comprendre et composer avec la diversité; établir l’envergure juste
et le financement d’un programme équilibré ».
Les auteures maintiennent que les centres d’artistes « ont fait des
contributions remarquables à un prix très modeste ». Elles recommandent donc que
les « responsables des politiques de développement économique, de planification
urbaine et de politique culturelle… reconnaissent et soutiennent les centres
d’artistes parce que ce sont de bons investissements, rapportant des dividendes
culturelles et économiques ». Les gouvernements doivent « aider à créer des
espaces appropriés pour les artistes et à implanter ces centres dans leurs
quartiers », tandis que les grands organismes artistiques doivent soutenir le
rôle incubateur de ces centres auprès des artistes régionaux. Le secteur privé
doit envisager les centres d’artistes « comme une source d’idées, de conceptions
et de compétences créatrices qui l’aideront à devenir plus productif » et plus
rentable. Enfin, les auteures recommandent que les artistes « témoignent de
l’importance des centres pour leurs carrières et leur développement artistique »
et qu’ils « jouent des rôles actifs dans la gouvernance, les campagnes de
financement et le recrutement des centres ».
http://www.hhh.umn.edu/projects/prie/artists_centers.html
Voici un résumé préparé par Hill Strategies Research, une firme canadienne.
Artists’ Centers: Evolution and Impact on Career, Neighborhoods and Economies
Projet sur l’économie régionale et industrielle, University of Minnesota,
février 2006
Ce rapport américain examine divers aspects des centres d’artistes dont leur
formation, leur financement et leur transformation, leurs impacts sur les
artistes, les collectivités, les quartiers et les économies, et les défis
organisationnels qu’ils présentent.
Les auteures, Ann Markusen et Amanda Johnson de la University of Minnesota,
décrivent la formation des centres d’artistes et leur transformation par
l’adoption d’une gestion professionnelle, le rôle joué par les bailleurs de
fonds et les collaborations et synergies des centres. Elles indiquent qu’il y a
« de nombreuses voies qui mènent à la réussite » des centres d’artistes.
Se basant sur des entrevues qualitatives avec des artistes et le personnel de
centres d’artistes, sur les données financières et d’autre documentation des
centres ainsi que sur des données sur les artistes, les chercheures ont « trouvé
des preuves abondantes et convaincantes que les centres d’artistes contribuent à
la qualité du travail des artistes et permet à un plus grand nombre d’entre eux
d’en vivre ». En fournissant un accès à des outils, du matériel, des locaux, des
réseaux, un soutien financier et des possibilités d’apprentissage, les centres
d’artistes agissent en tant que « puissantes génératrices d’?uvres et de
carrières artistiques ». On constate que les centres d’artistes du Minnesota
sont « une importante source pour l’économie artistique régionale » et qu’ils
« font une véritable différence dans la capacité des régions de développer,
d’attirer et de retenir les artistes ».
Les auteures maintiennent que les centres, en plus de desservir les artistes,
contribuent au développement communautaire et économique. En ce qui concerne le
développement communautaire, on trouve que les centres d’artistes assurent
d’importants programmes pour les jeunes et des activités éducatives ainsi que
des initiatives pour d’autres groupes et communautés spécifiques. Elles
constatent que « la plupart des centres contribuent à la vitalité et à la
sécurité de leur quartier » en animant la rue, en augmentant les affaires des
entreprises locales et en contribuant à la stabilisation et au développement
communautaire.
Dans les petites collectivités, les centres d’artistes peuvent aider à rajeunir
le centre-ville et même devenir des attractions touristiques. Dans les grandes
villes, les centres d’artistes ont également des retombées en « stimulant la
création d’autres lieux artistiques, commerciaux et communautaires ». De plus,
les centres peuvent contribuer à rajeunir les quartiers et à contrer l’emprise
de la drogue.
Le rapport définit les centres d’artistes en utilisant deux principaux
critères : l’existence d’un lieu dédié et la disponibilité d’une « adhésion
générale à un tarif abordable sans présélection ». Le rapport propose des
profils de centres au Minnesota pour des compositeurs, des écrivains, des
dramaturges, des artistes visuels et des artistiques médiatiques, ainsi que des
centres communautaires à vocation plus générale.
Les défis organisationnels évoqués dans les entrevues comprennent : « identifier
et desservir des intéressés; trouver, défrayer et utiliser de façon optimale un
lieu dédié; comprendre et composer avec la diversité; établir l’envergure juste
et le financement d’un programme équilibré ».
Les auteures maintiennent que les centres d’artistes « ont fait des
contributions remarquables à un prix très modeste ». Elles recommandent donc que
les « responsables des politiques de développement économique, de planification
urbaine et de politique culturelle… reconnaissent et soutiennent les centres
d’artistes parce que ce sont de bons investissements, rapportant des dividendes
culturelles et économiques ». Les gouvernements doivent « aider à créer des
espaces appropriés pour les artistes et à implanter ces centres dans leurs
quartiers », tandis que les grands organismes artistiques doivent soutenir le
rôle incubateur de ces centres auprès des artistes régionaux. Le secteur privé
doit envisager les centres d’artistes « comme une source d’idées, de conceptions
et de compétences créatrices qui l’aideront à devenir plus productif » et plus
rentable. Enfin, les auteures recommandent que les artistes « témoignent de
l’importance des centres pour leurs carrières et leur développement artistique »
et qu’ils « jouent des rôles actifs dans la gouvernance, les campagnes de
financement et le recrutement des centres ».
http://www.hhh.umn.edu/projects/prie/artists_centers.html