La pratique artistique de Tim Messeiller interroge le discours critique et son déplacement au sein de contextes autres. Il s’appuie sur des référents relevant de l’histoire de l’art et du design pour réévaluer la question de logique normative. Il aborde ainsi les problématiques de codification de l’art contemporain et malmène les protocoles de monstration par le biais d’œuvres-objets réalisées au moyen de techniques artisanales.
Regroupant des pièces inédites, la proposition Un mobilier contextuel se déploie au sein d’une maison témoin, figure de proue de l’être/ faire « type ». Des objets familiers – tables, chaises, étagères – y prennent place. Insérés dans un contexte expositionnel et rendus volontairement inutilisables, ces éléments bricolés – faits de bois, tissus ou cordes rappelant le goût prononcé de Tim Messeiller pour la question du faire/savoir-faire dans l’art et la relation poreuse de l’artiste/artisan – sont ainsi abstraits de leur cadre domestique originel, leur pleine potentialité d’objets révélés. Possiblement activables, ils invitent les visiteurs à prendre part à une recherche en temps réel, une appréhension du comportement inconscient adopté par chacun face à des situations inusitées. Évoquant de multiples référents – les Non-Sites de Smithson, la transposition de l’ordinaire dans l‘art de Koki Tanaka, le concept d’authenticité artistique proposé par Marcel Broodthaers et le principe de réactivation foucaldienne – Tim Messeiller pose ainsi la question de la perception/réception d’une œuvre et de la possible interaction entre un public et un objet. Il observe la part d’initiative dès lors permise et dévoile l’enfermement que peut causer un milieu codifié, l’espace de monstration ainsi repensé en une zone d’activation mémorielle, affranchie de toute reproduction sociale ou artistique.
Chloé Grondeau
Le soir du vernissage, concerts dès 20h:
– Meat Bryan Adams, dad rock
– Everett Bird (Oh No Yoko), rock prog / ohnoyoko.bandcamp.com
La pratique artistique de Tim Messeiller interroge le discours critique et son déplacement au sein de contextes autres. Il s’appuie sur des référents relevant de l’histoire de l’art et du design pour réévaluer la question de logique normative. Il aborde ainsi les problématiques de codification de l’art contemporain et malmène les protocoles de monstration par le biais d’œuvres-objets réalisées au moyen de techniques artisanales.
Regroupant des pièces inédites, la proposition Un mobilier contextuel se déploie au sein d’une maison témoin, figure de proue de l’être/ faire « type ». Des objets familiers – tables, chaises, étagères – y prennent place. Insérés dans un contexte expositionnel et rendus volontairement inutilisables, ces éléments bricolés – faits de bois, tissus ou cordes rappelant le goût prononcé de Tim Messeiller pour la question du faire/savoir-faire dans l’art et la relation poreuse de l’artiste/artisan – sont ainsi abstraits de leur cadre domestique originel, leur pleine potentialité d’objets révélés. Possiblement activables, ils invitent les visiteurs à prendre part à une recherche en temps réel, une appréhension du comportement inconscient adopté par chacun face à des situations inusitées. Évoquant de multiples référents – les Non-Sites de Smithson, la transposition de l’ordinaire dans l‘art de Koki Tanaka, le concept d’authenticité artistique proposé par Marcel Broodthaers et le principe de réactivation foucaldienne – Tim Messeiller pose ainsi la question de la perception/réception d’une œuvre et de la possible interaction entre un public et un objet. Il observe la part d’initiative dès lors permise et dévoile l’enfermement que peut causer un milieu codifié, l’espace de monstration ainsi repensé en une zone d’activation mémorielle, affranchie de toute reproduction sociale ou artistique.
Chloé Grondeau
Le soir du vernissage, concerts dès 20h:
– Meat Bryan Adams, dad rock
– Everett Bird (Oh No Yoko), rock prog / ohnoyoko.bandcamp.com
5455, avenue de Gaspé, espace 110,
Montréal (Québec) H2T 3B3