Dans le but de contrer la pénurie de main d’œuvre au pays, le gouvernement Harper change les règles du jeu en modifiant les ententes sur le marché du travail (EMT) avec les provinces, d’une durée de six ans (2008-2014).
Qu’en est-il pour le Québec ?
Cette entente particulière de 2008 à 2014 représente annuellement 116 M$ supplémentaires pour le gouvernement du Québec. Les mesures d’employabilité offertes aux entreprises présentant un risque de ralentissement économique ont fait l’objet d’une large promotion de cet investissement : le Pacte pour l’Emploi et le Pacte plus.
À partir de maintenant, le gouvernement du Québec devra s’inscrire dans une logique d’appariement avec les entreprises et le gouvernement fédéral pour tenter de rattraper 67 M$ des 116 M$ qui lui étaient versés par Ottawa. Tout en déplorant que le gouvernement du Québec perdra des sommes importantes, c’est une brèche dans l’autonomie de son champ de compétence provinciale qui retient l’attention.
Qu’en est-il pour la formation continue en culture ?
Rappelons que la dévolution fédérale-provinciale conclue en 1997 a une durée indéterminée. Il s’agit de l’Entente Canada-Québec du marché du travail qui est assortie d’un budget annuel de 589 M$ provenant du Compte de l’assurance-emploi, auquel le gouvernement du Québec ajoute sa part pour créer le Fonds de développement du marché du travail (FDMT). Au bénéfice de la main-d’œuvre du secteur culturel, Emploi-Québec y puise notamment :
le financement annuel du CQRHC, comme celui de tous les comités sectoriels;
les mesures de soutien aux individus (MSI), comme les bilans de compétences pour les travailleurs intermittents en culture qui font leur Transition de carrière (île de Montréal seulement pour le moment);
les mesures de soutien aux entreprises telles la Mesure de formation – Volet Employeur que le CQRHC négocie régulièrement pour maintenir son Modèle de coordination de la formation continue en culture, adapté aux caractéristiques atypiques de notre monde du travail : une prépondérance de travailleurs autonomes, une majorité d’OBNL parmi les organisations qui engagent la main-d’œuvre culturelle, leur petite taille généralisée expliquant l’absence de spécialistes en ressources humaines.
Pour le moment, le CQRHC n’est donc pas affecté par les changements annoncés, car ceux-ci concernent les ententes sur le marché du travail qui ont une durée de six ans.
Dans le but de contrer la pénurie de main d’œuvre au pays, le gouvernement Harper change les règles du jeu en modifiant les ententes sur le marché du travail (EMT) avec les provinces, d’une durée de six ans (2008-2014).
Qu’en est-il pour le Québec ?
Cette entente particulière de 2008 à 2014 représente annuellement 116 M$ supplémentaires pour le gouvernement du Québec. Les mesures d’employabilité offertes aux entreprises présentant un risque de ralentissement économique ont fait l’objet d’une large promotion de cet investissement : le Pacte pour l’Emploi et le Pacte plus.
À partir de maintenant, le gouvernement du Québec devra s’inscrire dans une logique d’appariement avec les entreprises et le gouvernement fédéral pour tenter de rattraper 67 M$ des 116 M$ qui lui étaient versés par Ottawa. Tout en déplorant que le gouvernement du Québec perdra des sommes importantes, c’est une brèche dans l’autonomie de son champ de compétence provinciale qui retient l’attention.
Qu’en est-il pour la formation continue en culture ?
Rappelons que la dévolution fédérale-provinciale conclue en 1997 a une durée indéterminée. Il s’agit de l’Entente Canada-Québec du marché du travail qui est assortie d’un budget annuel de 589 M$ provenant du Compte de l’assurance-emploi, auquel le gouvernement du Québec ajoute sa part pour créer le Fonds de développement du marché du travail (FDMT). Au bénéfice de la main-d’œuvre du secteur culturel, Emploi-Québec y puise notamment :
le financement annuel du CQRHC, comme celui de tous les comités sectoriels;
les mesures de soutien aux individus (MSI), comme les bilans de compétences pour les travailleurs intermittents en culture qui font leur Transition de carrière (île de Montréal seulement pour le moment);
les mesures de soutien aux entreprises telles la Mesure de formation – Volet Employeur que le CQRHC négocie régulièrement pour maintenir son Modèle de coordination de la formation continue en culture, adapté aux caractéristiques atypiques de notre monde du travail : une prépondérance de travailleurs autonomes, une majorité d’OBNL parmi les organisations qui engagent la main-d’œuvre culturelle, leur petite taille généralisée expliquant l’absence de spécialistes en ressources humaines.
Pour le moment, le CQRHC n’est donc pas affecté par les changements annoncés, car ceux-ci concernent les ententes sur le marché du travail qui ont une durée de six ans.