Au vu des œuvres d’André Robert, on reconnaît des influences européennes, américaines et québécoises, comme autant de renvois aux tendances fortes en arts visuels ; on pense en particulier au Optical Art de Vasarely, au Pop Art de Warhol, à la peinture psychédélique, à l’impressionnisme et au pointillisme. Le dessin est maîtrisé, les proportions sont irréprochables, l’équilibre des masses est frappant, la ligne est courbée, la plupart du temps, au point où l’on imagine aisément le geste de l’artiste, ce coup de poignet qui lui est typique, ressenti par le spectateur, telle une sensation de mouvement, de rotation.
Dès le début de sa carrière, André Robert s’appuyait sur une solide connaissance des grands peintres — Goya, Bosch, Cézanne, Matisse, Renoir, Seurat — et des artistes d’avant-garde — Braque, Picasso. Ici, on reconnaît l’influence de Van Gogh, là, le dripping de Pollock — l’artiste n’utilisant toutefois pas la technique du dripping, mais plutôt son fidèle pinceau étroit. Plus près de nous, notons que Riopelle et Pellan faisaient partie de son champ d’exploration. Peintre accompli, artiste prolifique, on trouve aujourd’hui dans l’atelier d’André Robert, au sous-sol de sa maison maskoutaine, un nombre impressionnant d’œuvres abstraites et figuratives réalisées sur une longue période, les premières toiles datant du début des années 1960. En 2012, à l’âge de 72 ans, il peint toujours. Malgré ses doigts qui ne lui obéissent plus avec autant de docilité, il réalise de grands tableaux abstraits où l’on reconnaît cette gestuelle qui le caractérise.
Cette exposition présentée à EXPRESSION veut rendre hommage à cet artiste et enseignant qui a su contaminer, au cours des années 1970, trois élèves du Séminaire de Saint-Hyacinthe devenus aujourd’hui, chacun à leur façon, des artistes indéniablement reconnus par leurs pairs : Dominique Gaucher, Éric Lamontagne et Claude Millette. Le parti pris d’accrochage, qui rappellera celui des Salons du 18e siècle, permettra aussi de présenter quelques œuvres de nos « jeunes artistes » parmi la multitude des œuvres du « maître » qui a su leur insuffler le goût de créer des œuvres d’art.
Visite commentée le samedi 25 mai à 14h
Au vu des œuvres d’André Robert, on reconnaît des influences européennes, américaines et québécoises, comme autant de renvois aux tendances fortes en arts visuels ; on pense en particulier au Optical Art de Vasarely, au Pop Art de Warhol, à la peinture psychédélique, à l’impressionnisme et au pointillisme. Le dessin est maîtrisé, les proportions sont irréprochables, l’équilibre des masses est frappant, la ligne est courbée, la plupart du temps, au point où l’on imagine aisément le geste de l’artiste, ce coup de poignet qui lui est typique, ressenti par le spectateur, telle une sensation de mouvement, de rotation.
Dès le début de sa carrière, André Robert s’appuyait sur une solide connaissance des grands peintres — Goya, Bosch, Cézanne, Matisse, Renoir, Seurat — et des artistes d’avant-garde — Braque, Picasso. Ici, on reconnaît l’influence de Van Gogh, là, le dripping de Pollock — l’artiste n’utilisant toutefois pas la technique du dripping, mais plutôt son fidèle pinceau étroit. Plus près de nous, notons que Riopelle et Pellan faisaient partie de son champ d’exploration. Peintre accompli, artiste prolifique, on trouve aujourd’hui dans l’atelier d’André Robert, au sous-sol de sa maison maskoutaine, un nombre impressionnant d’œuvres abstraites et figuratives réalisées sur une longue période, les premières toiles datant du début des années 1960. En 2012, à l’âge de 72 ans, il peint toujours. Malgré ses doigts qui ne lui obéissent plus avec autant de docilité, il réalise de grands tableaux abstraits où l’on reconnaît cette gestuelle qui le caractérise.
Cette exposition présentée à EXPRESSION veut rendre hommage à cet artiste et enseignant qui a su contaminer, au cours des années 1970, trois élèves du Séminaire de Saint-Hyacinthe devenus aujourd’hui, chacun à leur façon, des artistes indéniablement reconnus par leurs pairs : Dominique Gaucher, Éric Lamontagne et Claude Millette. Le parti pris d’accrochage, qui rappellera celui des Salons du 18e siècle, permettra aussi de présenter quelques œuvres de nos « jeunes artistes » parmi la multitude des œuvres du « maître » qui a su leur insuffler le goût de créer des œuvres d’art.
Visite commentée le samedi 25 mai à 14h