Un coup dur pour l’art contemporain : fermeture de la galerie Liane et Danny Taran

La décision que vient d’annoncer le Centre Saidye-Bronfman de fermer la galerie d’arts visuels Liane et Danny Taran est difficilement compréhensible. À l’heure où l’art contemporain est de mieux en mieux reçu partout dans le monde, alors qu’on constate une augmentation des biennales d’art contemporain et des foires commerciales, alors que les plus grands architectes se lancent dans la construction de musées de plus en plus audacieux, la décision du Centre Saydie-Bronfman va complètement à contre courant des tendances actuelles.

Elle est d’autant plus déplorable que le rôle que jouait cette galerie dans le Quartier, où elle était le seul lieu d’art actuel, était une fenêtre sur l’art contemporain. Au contraire de réduire ses activités artistiques, le Centre Saydie-Bronfman aurait dû développer un secteur qui jouissait d’une forte reconnaissance dans le milieu artistique, tant par la qualité des expositions présentées que par leur diversité.

Bien que la chose n’ait pas été évoquée par les responsables du Centre Saydie-Bronfman, doit-on y voir une certaine frilosité devant les thèmes audacieux et parfois controversés que les artistes contemporains mettent de l’avant?

Sans avoir pu prendre connaissance du Rapport de la firme Lord Cultural Resources qui conseille ce radical changement d’orientation, on est porté à se demander ce qui a pu motiver réellement les décisions prises.

Rappelons, pour terminer, que la galerie Liane et Danny Taran reçoit une aide importante du ministère de la Culture et des Communications.

Lien pointant sur l’article du Devoir

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