Isabelle Lapierre, Extrait de l'oeuvre vidéo Miroirs grafignés, 2010

Triple vernissage, le vendredi 9 novembre à 19h à L’Écart… lieu d’art actuel

Crasher au ciel
ISABELLE LAPIERRE MONTRÉAL

Artiste multidisciplinaire, Isabelle Lapierre travaille l’installation à partir du dessin, de la peinture, de la sculpture et de la vidéo. Elle explore le thème de l’idéal, construction imaginaire individuelle et collective, en questionnant la fragilité de l’humain aspirant au meilleur. L’installation Crasher au ciel fait allusion au geste de maudire notre mauvaise fortune; lorsque l’on crache au ciel, cela nous retombe dessus. Le ciel devient un mur où l’on peut s’écraser sur nos illusions. Quelquefois, la quête de l’idéal nous file sous le nez et la réalité nous rattrape. Cette installation nous montre un cycle d’idéaux qui se déconstruisent et se reconstruisent à force de désenchantement et d’espoir. Dans cette mise en scène, les murs sont utilisés comme le canevas d’une fresque réalisée principalement de carton, de peinture et de paillettes, et où le tridimensionnel côtoie le bidimensionnel. À la manière d’un cyclorama, une narration est installée de façon circulaire et l’œuvre vidéo Miroirs grafignés prend place au centre de l’installation.

Originaire de Québec, Isabelle Lapierre vit et travaille à Montréal. Elle est détentrice d’un baccalauréat en arts visuels de l’Université Laval (2006). Ses œuvres vidéographiques ont été diffusées dans plusieurs événements et festivals, notamment au Festival Traverse Vidéo en France (2012) et au Montréal Underground Film Festival (2012). Son parcours compte plusieurs résidences de création et des expositions solos et collectives à travers le Québec. Notons sa collaboration aux œuvres du chorégraphe Alan Lake et sa participation à plusieurs performances du collectif Les Fermières Obsédées.

 Nous sommes folles de la joie
JOYCE HARMONY MONTRÉAL

Dans un esprit surréaliste, le travail de Joyce Harmony emprunte un axe figuratif et narratif. Il s’intéresse à la création de personnages de représentations humaines, animales et monstrueuses. Ses œuvres s’alimentent de la culture populaire, de l’ésotérisme, du spiritualisme, du fantastique et de l’imaginaire. Amoureux de la matière, Joyce Harmony expérimente les résines plastiques et accorde à la technique une place prédominante dans son travail. Avec Nous sommes folles de la joie, l’artiste présente des sculptures dans un rapport à la création qui se rapporte à celui de l’écriture automatique. Cette poésie visuelle est issue du jumelage d’éléments disparates qui s’unissent au sein d’un message trouble et vibrant. Dans ces pièces fusionnent bibelots, objets trouvés, éléments de la nature et façonnage.

Originaire de Sullivan, Joyce Harmony est un jeune artiste actif à Montréal et à Berlin. Il est détenteur d’un baccalauréat en arts visuels de l’Université du Québec à Montréal (2011). Il a participé à plusieurs expositions collectives à Montréal dont à la Galerie Onze (2012) et à Espace Cercle Carré (2012). Il a présenté son travail en solo au Belgo (2011) et lors de son open-studio solo Pow Wow à Berlin (2011). Il a notamment remporté la Bourse d’excellence en sculpture de la Fondation McAbbie de l’UQAM en 2011.


SORTIR L’ATELIER
Exposition collective

Brigitte Toutant  ROUYN-NORANDA
Donald Trépanier  ROUYN-NORANDA
Francis Boivin  ROUYN-NORANDA
Geneviève et Matthieu  ROUYN-NORANDA
Rock Lamothe  ROUYN-NORANDA
Sylvie Crépeault  ROUYN-NORANDA
Valéry Hamelin  ROUYN-NORANDA
Vérox et Andive  ROUYN-NORANDA

L’Écart profite de la semaine du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue pour proposer l’exposition collective Sortir l’atelier. Celle-ci rassemble des œuvres d’artistes en arts visuels, membres de L’Écart et occupant tous un espace de travail dans l’immeuble du centre. Avec cette exposition, il sera possible de goûter, d’un seul coup, des parcelles de ce qui prend forme aux quatre coins du bâtiment, dans les univers distincts de ces 8 ateliers.

Depuis l’acquisition de son bâtiment en 2010, L’Écart a su renforcer son appui aux artistes en leur offrant des espaces de travail à prix modique. En plus de diffuser dans ses trois salles d’exposition, L’Écart est un lieu de résidence d’artistes, de recherche et de création. Il s’inscrit comme entreprise d’économie sociale en offrant aux artistes des services : espaces de production, équipements spécialisés, logements et centre de documentation. Ces services visent à supporter les artistes professionnels dont la démarche relève d’une pratique soutenue en art actuel.

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