3 + 1, lancements le vendredi 9 février à 17h à Espaces F
9 février – 17 mars 2018
Matane (Québec)
Le public est convié au lancement de trois expositions et d’un livre de photographies le vendredi 9 février, dès 17h, au Complexe culturel Joseph-Rouleau. Fait à noter : quatre des cinq artistes à l’affiche ont été associés, ou le sont encore, au département de photographie du Cégep de Matane.
Salle Gam : Paysages de l’estran – photographies – Michel Hébert
Roches erratiques, ruissellements d’eau salée, traînées d’écume, bois de grève, laminaires marines… Avec la présente série, Michel Hébert dresse un inventaire exhaustif des éléments naturels qui peuplent l’estran, cette « portion variable du littoral comprise entre hautes et basses marées », tel qu’il apparaît aux environs de Baie-des-Sables, où il habite. Au foisonnement de détails de ces images en noir et blanc prises à la chambre photographique s’ajoute une dimension émotionnelle associée à l’ambiance qui imprègne les lieux choisis. Enseignant entre 1973 et 2004, Michel Hébert a participé à plus de 60 expositions, dont 18 en solo, surtout dans l’Est du Québec.
Espace F : Exposition agricole – installation vidéo – Jean-François Caissy
Jean-François Caissy présente ici le monde à la fois banal et singulier des foires agricoles. Au-delà de l’intérêt anthropologique du document, Exposition agricole recouvre des enjeux esthétiques forts, perceptibles entre autres dans le rythme à deux temps qui anime cette série de tableaux vivants : ici, la fixité des cadres contraste avec le mouvement des animaux, machines et humains qui les traversent. Une partition de musique contemporaine donne un accent émouvant à l’ensemble et fait contrepoids à la posture distanciée du cinéaste. Jean-François Caissy œuvre en tant que cinéaste et artiste visuel depuis 2001. Ses films ont été présentés, entre autres, au Festival international du film de Berlin.
Studio P : eXpace vide – photos + textes – Anick Arsenault et Émilie Couture
Le texte prend le relai des images pour donner lieu à cette série réalisée en duo. Émilie Couture a d’abord braqué sa caméra sur divers fragments insolites du paysage, urbain ou rural, sans âme qui vive. Annick Arsenault a ensuite prêté voix à une galerie de personnages imaginaires, associés aux lieux représentés. Des moments d’intimité sont ainsi proposés, qui entrouvrent une fenêtre sur des scènes énigmatiques, nous invitant à en recréer l’avant et l’après. D’abord photographe indépendante, Émilie Couture enseigne depuis 2011. Anick Arsenault a publié cinq recueils de poésie et compte une trentaine de publications en revues et collectifs.
Salle multi: Le naufrage – livre photographique – Charles-Frédérick Ouellet
Sous le titre Le naufrage, Charles¬-Frédérick Ouellet signe une quarantaine de photographies tirées d’expéditions sur le fleuve Saint-Laurent. Cette plongée dans l’univers des chalutiers a pris la forme d’expositions dès 2015 pour finalement atteindre l’état de livre. Mais nul besoin de mots. À elles seules, les images sont à la fois autant de poèmes ou de récits, oscillant entre réalisme cru et impressionnisme onirique, bien qu’inspirés de légendes et de documents d’époque. Depuis 2004, Charles-Frédérick Ouellet a présenté ses œuvres dans une quinzaine de centres d’exposition au Québec ainsi qu’en Europe. Sa caméra l’a aussi conduit en Inde et en Chine.
3 + 1, lancements le vendredi 9 février à 17h à Espaces F
9 février – 17 mars 2018
Matane (Québec)
Le public est convié au lancement de trois expositions et d’un livre de photographies le vendredi 9 février, dès 17h, au Complexe culturel Joseph-Rouleau. Fait à noter : quatre des cinq artistes à l’affiche ont été associés, ou le sont encore, au département de photographie du Cégep de Matane.
Salle Gam : Paysages de l’estran – photographies – Michel Hébert
Roches erratiques, ruissellements d’eau salée, traînées d’écume, bois de grève, laminaires marines… Avec la présente série, Michel Hébert dresse un inventaire exhaustif des éléments naturels qui peuplent l’estran, cette « portion variable du littoral comprise entre hautes et basses marées », tel qu’il apparaît aux environs de Baie-des-Sables, où il habite. Au foisonnement de détails de ces images en noir et blanc prises à la chambre photographique s’ajoute une dimension émotionnelle associée à l’ambiance qui imprègne les lieux choisis. Enseignant entre 1973 et 2004, Michel Hébert a participé à plus de 60 expositions, dont 18 en solo, surtout dans l’Est du Québec.
Espace F : Exposition agricole – installation vidéo – Jean-François Caissy
Jean-François Caissy présente ici le monde à la fois banal et singulier des foires agricoles. Au-delà de l’intérêt anthropologique du document, Exposition agricole recouvre des enjeux esthétiques forts, perceptibles entre autres dans le rythme à deux temps qui anime cette série de tableaux vivants : ici, la fixité des cadres contraste avec le mouvement des animaux, machines et humains qui les traversent. Une partition de musique contemporaine donne un accent émouvant à l’ensemble et fait contrepoids à la posture distanciée du cinéaste. Jean-François Caissy œuvre en tant que cinéaste et artiste visuel depuis 2001. Ses films ont été présentés, entre autres, au Festival international du film de Berlin.
Studio P : eXpace vide – photos + textes – Anick Arsenault et Émilie Couture
Le texte prend le relai des images pour donner lieu à cette série réalisée en duo. Émilie Couture a d’abord braqué sa caméra sur divers fragments insolites du paysage, urbain ou rural, sans âme qui vive. Annick Arsenault a ensuite prêté voix à une galerie de personnages imaginaires, associés aux lieux représentés. Des moments d’intimité sont ainsi proposés, qui entrouvrent une fenêtre sur des scènes énigmatiques, nous invitant à en recréer l’avant et l’après. D’abord photographe indépendante, Émilie Couture enseigne depuis 2011. Anick Arsenault a publié cinq recueils de poésie et compte une trentaine de publications en revues et collectifs.
Salle multi: Le naufrage – livre photographique – Charles-Frédérick Ouellet
Sous le titre Le naufrage, Charles¬-Frédérick Ouellet signe une quarantaine de photographies tirées d’expéditions sur le fleuve Saint-Laurent. Cette plongée dans l’univers des chalutiers a pris la forme d’expositions dès 2015 pour finalement atteindre l’état de livre. Mais nul besoin de mots. À elles seules, les images sont à la fois autant de poèmes ou de récits, oscillant entre réalisme cru et impressionnisme onirique, bien qu’inspirés de légendes et de documents d’époque. Depuis 2004, Charles-Frédérick Ouellet a présenté ses œuvres dans une quinzaine de centres d’exposition au Québec ainsi qu’en Europe. Sa caméra l’a aussi conduit en Inde et en Chine.