Turbo
Baptiste Debombourg
(grande galerie)
De l’Est à l’Ouest, le turbo réfère à une volonté de puissance. Au cours des années 80/90, il s’est démocratisé à tel point qu’il est devenu un véritable phénomène de mode infiltrant la culture populaire. Ce nouvel organe greffé au moteur, bien visible et souligné, permet d’afficher une supériorité, voir un moyen d’exister « en plus fort ». L’installation Turbo, en visitant la surenchère machiste, construit une fine parodie de cette manifestation typée et de ce qui la fonde : dépassement de soi, autorité dans la puissance et recherche d’une perfection à travers les prouesses matérielles. Dans la grande galerie de l’Œil de Poisson, l’artiste présente une toute nouvelle installation contextuelle qui s’inscrit dans cette recherche.
Le projet d’envergure peut être approché comme une recherche autour de l’accident. L’œuvre fait partie de ces pièces que l’artiste bâtit à partir d’un contexte historique et architectural. Turbo s’adapte à l’espace pour apporter une valeur concrète, plausible et ressentie à l’image d’un accident ou d’une violente perte de contrôle. L’influence des « grands espaces » en Amérique nourrit, pour l’artiste, cet effet d’imagination. Si le turbo est une machine à récupérer l’énergie perdue, l’exposition copie cette utilité en reprenant, comme dans une mise-en-situation, l’extravagante énergie (fossile) déployée par les amateurs de véhicules modifiés, Ski-doo, quads, Hummers, monster truck, etc. En addition, l’exposition pointe vers d’autres aspects de l’activité humaine et ce qui en résulte : les résidus de consommation, les empreintes de l’homme dans la nature et son impact, souvent imprévu, dans le paysage.
Les sculptures et travaux de Baptiste Debombourg se manifestent avec l’utilisation de matériaux et formes qui relèvent une standardisation à outrance. Des meubles sériels ou du verre, des composants architecturaux subissent une partielle destruction lors d’un processus de construction orienté pour nous propulser dans une forme statique de violence. Depuis des années, l’artiste multiplie les projets internationaux et collaborations (Canada, États-Unis, France, Belgique, Angleterre, Allemagne, Suisse, Espagne, Italie, Suède, Serbie, Roumanie, Bosnie-Herzégovine, etc.).
Site Web de l’artiste :
www.baptistedebombourg.com
Baptiste Debombourg est représenté par la Galerie Patricia Dorfmann, Paris, France (www.patriciadorfmann.com) et par la Galerie Krupic Kersting, Cologne, Allemagne (www.kukgalerie.de).
http://www.patriciadorfmann.com/
Grande mouture et Québecrêpes
(petite galerie et côte d’Abraham)
Mathieu Fecteau présente un projet en deux volets : Grande mouture, une exposition dans la petite galerie et Québecrêpes, un événement ponctuel l’extérieur, le temps du vernissage, dans l’aire de repos adjacente à la coopérative Méduse. Ces deux expositions allient performance collective, sculpture et art culinaire et visent une prise de conscience individuelle par l’organisation d’un rite alimentaire collectif.
En galerie, l’artiste présente Grande mouture, une meule à grains fabriquée à l’aide d’une suite hétéroclite de matériaux. Le visiteur est invité à actionner cette sculpture pour y moudre de la farine qu’il pourra ensuite récupérer pour l’utiliser en cuisine, poursuivant ainsi l’expérience artistique à la maison. Par la construction d’un outil artisanal rudimentaire, l’artiste met en doute notre autonomie matérielle et élargit le potentiel d’utilisation d’objets usuels.
À l’extérieur, Québecrêpes : le one-man festival de la machine à crêpes de 16 pieds, animera la côte d’Abraham en cours de vernissage. Cette sculpture monumentale, activée par une équipe de techniciens, fournira des crêpes gratuites aux becs sucrés. Dès 16h, le public est donc convié à moudre de la farine en galerie afin d’alimenter la machine! Un événement extérieur ludique et savoureux que vous ne devez pas manquer!
Originaire de Portneuf, Mathieu Fecteau vit et travaille dans la région de Québec. Après une formation de sculpteur à la Maison des métiers d’art de Québec, il complète un baccalauréat en arts visuels de l’Université Laval, au terme duquel il y remporte le 15e prix Tomber dans l’Œil, accomplissant l’exploit d’un double prix Tomber dans l’Œil (prix Tomber dans l’Œil – Métiers d’art 2009) ! L’Œil de Poisson est deux fois fier, donc, d’accueillir l’artiste dans sa programmation pour une première exposition solo.
L’artiste tient à remercier : Lucie Fecteau, Mathieu Gotti, Florent Cousineau, l’Œil de Poisson et Guillaume Côté-Roux.
Site Web de l’artiste : www.tucrepespasaca.com
Sampler Jocelyn Robert
(entrée vidéo)
Une équipe de l’écurie Stand de Tir
Commissariat : OscarIndiaRomeo
« Dans la vie, soit t’as du fun, soit t’apprends quelque chose. »
– Jocelyn Robert
Pour la dernière étape de la trilogie d’œuvres de Stand de Tir, écurie de chercheurs
en jeux, vidéos et projets interactifs, le collectif OscarIndiaRomeo fait appel à un artiste bien connu du milieu, Mériol Lehmann, qui invite Frédérique Laliberté et Simon Paradis-Dionne à joindre l’équipe. Inspiré par les stratégies créatives du sampling et du clip-art, Sampler Jocelyn Robert combine ludisme, interactivité, art audio et Formule 1. Par l’appropriation de contenus, d’éléments matériels et visuels provenant d’œuvres et de jeux classiques, les artistes questionnent sans subtilité le droit d’auteur et le recyclage artistique.
Né en Suisse, mais vivant à Québec depuis de nombreuses années, Mériol Lehmann travaille en arts médiatiques et en photographie. Son travail a été présenté notamment à Québec au Mois Multi, au Festival de cinéma des Trois Amériques et à VU Photo, à Victoriaville au Festival International de Musique Actuelle ainsi qu’à Montréal à la Galerie B-312.
Frédérique Laliberté est une artiste active au sein du collectif On est tu heureux hen. Elle vit, travaille et fait le plein de nickel à Limoilou. Elle affectionne les néologismes, les corridors et les choses qui ne se peuvent pas.
Étudiant à la maîtrise en musique et technologies multimédias à l’Université Laval, la pratique de Simon Paradis-Dionne allie la musique aux arts numériques et interactifs. Touche-à-tout, autodidacte et ingénieur informatique de formation, il travaille également à la réalisation d’enregistrements musicaux de nombreux artistes de Québec (dont lui-même!)
Turbo
Baptiste Debombourg
(grande galerie)
De l’Est à l’Ouest, le turbo réfère à une volonté de puissance. Au cours des années 80/90, il s’est démocratisé à tel point qu’il est devenu un véritable phénomène de mode infiltrant la culture populaire. Ce nouvel organe greffé au moteur, bien visible et souligné, permet d’afficher une supériorité, voir un moyen d’exister « en plus fort ». L’installation Turbo, en visitant la surenchère machiste, construit une fine parodie de cette manifestation typée et de ce qui la fonde : dépassement de soi, autorité dans la puissance et recherche d’une perfection à travers les prouesses matérielles. Dans la grande galerie de l’Œil de Poisson, l’artiste présente une toute nouvelle installation contextuelle qui s’inscrit dans cette recherche.
Le projet d’envergure peut être approché comme une recherche autour de l’accident. L’œuvre fait partie de ces pièces que l’artiste bâtit à partir d’un contexte historique et architectural. Turbo s’adapte à l’espace pour apporter une valeur concrète, plausible et ressentie à l’image d’un accident ou d’une violente perte de contrôle. L’influence des « grands espaces » en Amérique nourrit, pour l’artiste, cet effet d’imagination. Si le turbo est une machine à récupérer l’énergie perdue, l’exposition copie cette utilité en reprenant, comme dans une mise-en-situation, l’extravagante énergie (fossile) déployée par les amateurs de véhicules modifiés, Ski-doo, quads, Hummers, monster truck, etc. En addition, l’exposition pointe vers d’autres aspects de l’activité humaine et ce qui en résulte : les résidus de consommation, les empreintes de l’homme dans la nature et son impact, souvent imprévu, dans le paysage.
Les sculptures et travaux de Baptiste Debombourg se manifestent avec l’utilisation de matériaux et formes qui relèvent une standardisation à outrance. Des meubles sériels ou du verre, des composants architecturaux subissent une partielle destruction lors d’un processus de construction orienté pour nous propulser dans une forme statique de violence. Depuis des années, l’artiste multiplie les projets internationaux et collaborations (Canada, États-Unis, France, Belgique, Angleterre, Allemagne, Suisse, Espagne, Italie, Suède, Serbie, Roumanie, Bosnie-Herzégovine, etc.).
Site Web de l’artiste :
www.baptistedebombourg.com
Baptiste Debombourg est représenté par la Galerie Patricia Dorfmann, Paris, France (www.patriciadorfmann.com) et par la Galerie Krupic Kersting, Cologne, Allemagne (www.kukgalerie.de).
http://www.patriciadorfmann.com/
Grande mouture et Québecrêpes
(petite galerie et côte d’Abraham)
Mathieu Fecteau présente un projet en deux volets : Grande mouture, une exposition dans la petite galerie et Québecrêpes, un événement ponctuel l’extérieur, le temps du vernissage, dans l’aire de repos adjacente à la coopérative Méduse. Ces deux expositions allient performance collective, sculpture et art culinaire et visent une prise de conscience individuelle par l’organisation d’un rite alimentaire collectif.
En galerie, l’artiste présente Grande mouture, une meule à grains fabriquée à l’aide d’une suite hétéroclite de matériaux. Le visiteur est invité à actionner cette sculpture pour y moudre de la farine qu’il pourra ensuite récupérer pour l’utiliser en cuisine, poursuivant ainsi l’expérience artistique à la maison. Par la construction d’un outil artisanal rudimentaire, l’artiste met en doute notre autonomie matérielle et élargit le potentiel d’utilisation d’objets usuels.
À l’extérieur, Québecrêpes : le one-man festival de la machine à crêpes de 16 pieds, animera la côte d’Abraham en cours de vernissage. Cette sculpture monumentale, activée par une équipe de techniciens, fournira des crêpes gratuites aux becs sucrés. Dès 16h, le public est donc convié à moudre de la farine en galerie afin d’alimenter la machine! Un événement extérieur ludique et savoureux que vous ne devez pas manquer!
Originaire de Portneuf, Mathieu Fecteau vit et travaille dans la région de Québec. Après une formation de sculpteur à la Maison des métiers d’art de Québec, il complète un baccalauréat en arts visuels de l’Université Laval, au terme duquel il y remporte le 15e prix Tomber dans l’Œil, accomplissant l’exploit d’un double prix Tomber dans l’Œil (prix Tomber dans l’Œil – Métiers d’art 2009) ! L’Œil de Poisson est deux fois fier, donc, d’accueillir l’artiste dans sa programmation pour une première exposition solo.
L’artiste tient à remercier : Lucie Fecteau, Mathieu Gotti, Florent Cousineau, l’Œil de Poisson et Guillaume Côté-Roux.
Site Web de l’artiste : www.tucrepespasaca.com
Sampler Jocelyn Robert
(entrée vidéo)
Une équipe de l’écurie Stand de Tir
Commissariat : OscarIndiaRomeo
« Dans la vie, soit t’as du fun, soit t’apprends quelque chose. »
– Jocelyn Robert
Pour la dernière étape de la trilogie d’œuvres de Stand de Tir, écurie de chercheurs
en jeux, vidéos et projets interactifs, le collectif OscarIndiaRomeo fait appel à un artiste bien connu du milieu, Mériol Lehmann, qui invite Frédérique Laliberté et Simon Paradis-Dionne à joindre l’équipe. Inspiré par les stratégies créatives du sampling et du clip-art, Sampler Jocelyn Robert combine ludisme, interactivité, art audio et Formule 1. Par l’appropriation de contenus, d’éléments matériels et visuels provenant d’œuvres et de jeux classiques, les artistes questionnent sans subtilité le droit d’auteur et le recyclage artistique.
Né en Suisse, mais vivant à Québec depuis de nombreuses années, Mériol Lehmann travaille en arts médiatiques et en photographie. Son travail a été présenté notamment à Québec au Mois Multi, au Festival de cinéma des Trois Amériques et à VU Photo, à Victoriaville au Festival International de Musique Actuelle ainsi qu’à Montréal à la Galerie B-312.
Frédérique Laliberté est une artiste active au sein du collectif On est tu heureux hen. Elle vit, travaille et fait le plein de nickel à Limoilou. Elle affectionne les néologismes, les corridors et les choses qui ne se peuvent pas.
Étudiant à la maîtrise en musique et technologies multimédias à l’Université Laval, la pratique de Simon Paradis-Dionne allie la musique aux arts numériques et interactifs. Touche-à-tout, autodidacte et ingénieur informatique de formation, il travaille également à la réalisation d’enregistrements musicaux de nombreux artistes de Québec (dont lui-même!)
Québec (Québec) G1K 3P9