Take hold lightly. Let go lightly
work in progress, laser cut paper, light and shadow, 2013

Time Machine de Pavitra Wickramasinghe, vernissage le jeudi le 18 avril à 17h à la galerie FOFA

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Pavitra Wickramasinghe est la récipiendaire de Concordia de la bourse de fin d’études supérieures Claudine et Stephen Bronfman en art contemporain, 2011.

À propos

Née au Sri Lanka, Pavitra Wickramasinghe vit maintenant à Montréal. Empreinte d’émerveillement, sa pratique artistique explore la notion d’appartenance. Parmi les manifestations auxquelles elle a pris part au Canada et à l’étranger, mentionnons l’exposition MACHines au Centre des arts d’Enghien-les-Bains en France, le festival international d’art de Yeosu en Corée du Sud, l’installation Refusing to make a scene à la Galerie B‑312 de Montréal, le festival Cartes Flux en Finlande, le festival Filmwinter de Stuttgart en Allemagne, l’exposition Here is always somewhere else au Centro Cultural del Matadero de Huesca en Espagne, l’exposition Fandango à la galerie Truck de Calgary et le festival Made In Video au Danemark. Elle a participé à de divers programmes de résidence, comme le Changdong Art Studio du Musée national d’art contemporain de Corée du Sud et l’Art OMI International à Ghent dans l’État de New York. Lauréate de plusieurs prix, elle a notamment obtenu une bourse pour artistes UNESCO-Aschberg, une bourse du Conseil des arts du Canada et une bourse Claudine-et-Stephen-Bronfman en art contemporain.

« Depuis quelques années, je tente de donner une forme concrète à la lumière, à l’ombre et aux projections. Je travaille avec un répertoire visuel qui évoque le voyage – dans le temps comme dans l’espace – et la fluidité des lieux. J’utilise l’ombre pour représenter ces notions. »
– Pavitra Wickramasinghe

Démarche artistique

L’idée de voyager dans le temps implique la nostalgie, le regret et l’espoir. Je m’inspire des travaux du physicien Ronald L. Mallett et de ses théories sur le voyage temporel, qu’il fonde sur la technologie du laser. Dans un certain sens, il fait appel à la lumière comme machine à voyager dans le temps. Pour ce projet, je travaille avec un répertoire visuel qui évoque le voyage – dans le temps comme dans l’espace – et la fluidité des lieux. De plus, j’utilise l’ombre pour représenter ces notions. Les ombres rappellent que l’illusion, la supercherie et l’exploration des perceptions constituent une partie intégrante de la compréhension. C’est la preuve que la lumière ne peut ni créer ni révéler la totalité du sens, que le changement est une constante absolue et que le sens ne peut être fixe.

Depuis quelques années, je tente de donner une forme concrète à la lumière, à l’ombre et aux projections. Assemblage d’essais et d’expériences que j’ai réalisés en atelier, la présente exposition comprend des installations d’images en mouvement, des dessins, des sculptures et des diaposes. J’utilise la lumière dans ses formes les plus variées : une lampe comme source lumineuse pour projeter des ombres, un laser comme outil pour sculpter et le soleil pour procéder à des tirages photographiques différents.

 

Liens

Site de Pavitra Wickramasinghe

Darsha Hewitt (Technician, electronics on Silence of Thought, Music of Sight. 2012.)

Jonathan Villeneuve (Technician, electronics and mechanics on Take hold lightly. Let go lightly. 2013.)

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