François Lalumière, , L'Hôte, extrait de la série L'Enchantement, 2010.

Thomas Bégin, François Lalumière et Christian Leduc, expositions jusqu’uau 28 septembre à L’Écart

Éphémère et invisible
FRANÇOIS LALUMIÈRE MONTRÉAL

François Lalumière crée des œuvres colorées sous forme d’installation, de photographie, de performance et d’intervention urbaine. Sa pratique fait écho à ses préoccupations environnementales dans l’usage de la récupération et du recyclage. Son travail s’inspire des arts premiers, des iconographies autochtones, des arts décoratifs, du graffiti et du design. Réalisées principalement à partir de Duct Tape, ses installations sont le métissage de lignes et de formes tant géométriques qu’organiques. Pour son projet d’exposition à L’Écart, l’artiste propose un environnement immersif multidisciplinaire. Deux surfaces tapissent le sol de la galerie cachant des reliefs saugrenus. Les façons d’invoquer le chamanisme et l’animisme sont explorées à travers les thèmes du sacré, de l’énergie et des esprits. Les motifs créés sont des interprétations libres de motifs vaudou et d’art ornemental.

Originaire de Granby, François Lalumière vit et travaille à Montréal. Il a étudié à l’Université de Paris 8 (2010) ainsi qu’au programme Studio Arts de l’Université Concordia (2013). Son travail a été présenté dans plusieurs expositions collectives au Québec, notamment à la Maison de la culture Maisonneuve (2012), à Espace F (2011) et à la Société des arts technologiques (2011). Notons sa participation à divers évènements dont La Nuit Blanche avec Art souterrain (2011). Il exposera en duo au centre d’art et de diffusion Clark en septembre 2014. Éphémère et invisible est sa première exposition solo en centre d’artistes.

 

 

Synthétiseurs
THOMAS BÉGIN MONTRÉAL

Synthétiseurs est un projet qui réunit en galerie des machines sonores qui sont à la fois sculptures, installations et dispositifs cinétiques que l’artiste Thomas Bégin utilise lors de performances et de concerts. Fabriqués par collage d’équipements audio-visuels désuets, d’instruments de musique récupérés et de quincaillerie électrique, ces “synthétiseurs” permettent à la fois la production de son et de bruit mais aussi l’organisation de ces sons à l’intérieur de structures. Ces machines opèrent ainsi une certaine forme de traitement de signal sonore à partir des aspects les plus physiques du son et des matériaux dont elles sont constituées. Conçus à partir de la sensibilité plastique du sculpteur, ces instruments laissent paraître leur fabrication et leur fonctionnement et le visiteur est invité à expérimenter chaque machine.

Détenteur d’un baccalauréat en arts visuels de l’Université Concordia (2000), Thomas Bégin vit et travaille à Montréal. Son travail a été présenté lors d’évènements et festivals en France, au Mexique, en Bulgarie, en Allemagne, aux États-Unis, au Québec et au Canada. Il a exposé son travail en solo dans plusieurs centres d’artistes et galeries du Québec, notamment à la Fonderie Darling (2014), au Lieu (2009), à la Galerie B-312 (2006), au centre DARE-DARE (2003) et à L’Écart (2003).

Show de boucane
CHRISTIAN LEDUC ROUYN-NORANDA

Les photographies de Christian Leduc présentent des lieux, des faits et des gestes bien réels où parfois s’entrechoquent des éléments issus du rêve, de l’imagination, de l’expérimentation et du jeu. Il explore le médium, l’acteur comme modèle et les codes de la photographie pour tenter de créer des images narratives simples ou des images objets nous éloignant de la réalité. Témoins de son vécu, ses photographies prennent la forme de récits éclatés et leur composition se rapproche parfois de la science-fiction. Grâce à une aide à la production de L’Écart, l’artiste propose une photographie grand format dans l’espace vitrine. Show de boucane est le résultat d’un moment fantasmagorique et éphémère et fait partie d’une série de photographies explorant le paysage.

Diplômé en photographie du Cégep du Vieux Montréal (1999), Christian Leduc vit et travaille à Rouyn-Noranda. Il a exposé son travail en solo en Abitibi-Témiscamingue et ailleurs au Québec. Son parcours compte plusieurs résidences, notamment au centre d’artistes Vaste et Vague à Carleton (2007), au centre de production Daïmon à Gatineau (2010) et en duo au 3e Impérial, centre d’essai en art actuel de Granby (2012). Ses œuvres figurent au sein de diverses collections publiques et privées.

 

 

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