Un architecte parle de la ville qu’il a construite. Chemin faisant, on constate qu’il s’agit d’une ville imaginaire. Son exposé est une tentative stérile de donner corps à ses pensées. Voilà en bref l’histoire de Thing, une vidéo de l’artiste plasticienne Anouk De Clercq. L’installation sera présentée du 28 octobre au 26 novembre à la galerie de La Bande Vidéo. Le vernissage aura lieu le 27 octobre exceptionnellement à 18h. À noter qu’il s’agit d’un vernissage commun à la Coopérative Méduse puisque, en plus de La Bande Vidéo, Engramme, L’Oeil de Poisson et VU inaugureront chacun une nouvelle exposition.
Thing témoigne de la fascination de l’artiste face au langage et sa capacité à faire infléchir l’imaginaire. Pour cette oeuvre, Anouk De Clercq s’est d’ailleurs inspirée de projets architecturaux jamais réalisés mais dont il reste des traces écrites ou dessinées. Elle nous rappelle que les qualités intrinsèques de l’architecture découlent d’une force poétique, parfois évanescente, qui s’inscrit d’abord dans la pensée, avant toute matérialisation. Anouk De Clercq s’est également intéressée aux structures urbaines de Rome, Florence et Berlin où le passé marque les schémas architecturaux actuels. Pour Thing, des paysages urbains ont été numérisés en 3D par l’artiste et reconstitués en une série de minuscules points numériques. Ainsi transformés, les éléments du réel deviennent flous créant un monde aux allures fantomatiques. Thing traite de cela : de la mémoire d’un lieu, des spectres architectoniques du passé et du souvenir qui hantent le présent.
Anouk De Clercq a fait des études de cinéma à l’institut Sint Lukas, à Bruxelles. On a pu voir ses réalisations à la Tate Modern en Angleterre, mais aussi au Centre Pompidou et au Palais de Tokyo à Paris. Elle est actuellement chercheuse artistique reliée au KASK à Gand. Thing a reçu une mention au prestigieux Prix Ars Electronica 2014 (catégorie Computer/Animation/Film/VFX).
Un architecte parle de la ville qu’il a construite. Chemin faisant, on constate qu’il s’agit d’une ville imaginaire. Son exposé est une tentative stérile de donner corps à ses pensées. Voilà en bref l’histoire de Thing, une vidéo de l’artiste plasticienne Anouk De Clercq. L’installation sera présentée du 28 octobre au 26 novembre à la galerie de La Bande Vidéo. Le vernissage aura lieu le 27 octobre exceptionnellement à 18h. À noter qu’il s’agit d’un vernissage commun à la Coopérative Méduse puisque, en plus de La Bande Vidéo, Engramme, L’Oeil de Poisson et VU inaugureront chacun une nouvelle exposition.
Thing témoigne de la fascination de l’artiste face au langage et sa capacité à faire infléchir l’imaginaire. Pour cette oeuvre, Anouk De Clercq s’est d’ailleurs inspirée de projets architecturaux jamais réalisés mais dont il reste des traces écrites ou dessinées. Elle nous rappelle que les qualités intrinsèques de l’architecture découlent d’une force poétique, parfois évanescente, qui s’inscrit d’abord dans la pensée, avant toute matérialisation. Anouk De Clercq s’est également intéressée aux structures urbaines de Rome, Florence et Berlin où le passé marque les schémas architecturaux actuels. Pour Thing, des paysages urbains ont été numérisés en 3D par l’artiste et reconstitués en une série de minuscules points numériques. Ainsi transformés, les éléments du réel deviennent flous créant un monde aux allures fantomatiques. Thing traite de cela : de la mémoire d’un lieu, des spectres architectoniques du passé et du souvenir qui hantent le présent.
Anouk De Clercq a fait des études de cinéma à l’institut Sint Lukas, à Bruxelles. On a pu voir ses réalisations à la Tate Modern en Angleterre, mais aussi au Centre Pompidou et au Palais de Tokyo à Paris. Elle est actuellement chercheuse artistique reliée au KASK à Gand. Thing a reçu une mention au prestigieux Prix Ars Electronica 2014 (catégorie Computer/Animation/Film/VFX).