The see par Jessica Maccormack, lancement le jeudi 13 mars à 19h à Articule

Lancement / launch:
Le jeudi 13 mars de 19h00 à 21h00
Thursday the 13th of March from 7pm to 9pm

Il y a très longtemps dans un lieu où tout n’était pas compréhensible, rien ne faisait de sens et j’étais beaucoup plus petit que tout les autres.
 
Là où les paysages se désintègrent et les corps se fragmentent, où la surface brille davantage, un narrateur en désarroi tente de former un sens de soi. Si j’étais un chien…mais je suis un poisson. La riche imagerie surréaliste et les textes fragmentés de MacCormack proposent un compte-rendu pénible de traumas. Il vit dans le rêve d’un fantasme et le morcèle pour nous. Alors que la terreur et l’aliénation baignent toutes les plages, le désir d’appartenance et de relations humaines de l’enfant est défait par son œil critique et son incapacité à reconnaître que sa perception de la réalité est instable. Tous ces éveils ne sont que de petites bouffées d’air sucées par les poumons. Ensuite, nous retournons dessous. Avant que l’enfant ne se noie, le corps se transforme en créatures marines, alors que les Disparus demeurent introuvables. Quand nous avons, il y a longtemps, chutés des lieux qui auraient pu faire sens, où il y a plusieurs poissons, plusieurs directions, nous sommes conduits à nous demander ce à quoi ça ressemblerait si quelqu’un regardait. L’auteur révèle un portrait de la survie qui brise le coeur.
 
La pratique interdisciplinaire de Jessica MacCormack s’intéresse à l’intersection de la violence institutionnelle et des réalités socio-politiques des traumas personnels. Ses travaux récents intègrent l’animation, la vidéo, la peinture et le collage dans des interventions sociales et des productions communautaires qui explorent les questions de la criminalisation, du VIH/SIDA, du racisme, de la transphobie, de l’assaut sexuel et de la santé mentale.  Travaillant avec des communautés et des individus stigmatisés et opprimés, MacCormack utilise les plateformes culturelles et les réseaux de distribution pour favoriser des collaborations positionnant l’art comme un outil qui engendre des agents sur les plans personnel et politique. Elle détient une maîtrise du programme Public Art and New Artistic Strategies de l’Université Bauhaus (Weimar, Allemagne). Elle est présentement chargée de cours en Studio Arts à l’Université Concordia et habite à Montréal, Québec.

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