En 2011 et 2012, au cours de récents voyages à Cape Dorset dans l’Arctique canadien, l’artiste-vidéaste torontois John Price a utilisé la vidéo et le film comme un hublot à travers lequel il épia le paysage et les conditions de vie de communautés qui demeurent peu familiers pour la plupart d’entre nous. Tout de même, l’impression imaginée du Grand Nord est étrangement fascinante.
Price considère The Sacred & The Profane # 1-5 comme étant des films documentaires alors que ces quatre vidéos, et un film de 16 mm, ne suivent aucune des conventions habituellement associées avec le genre. Elles contiennent peu ou pas de dialogue. On ne s’attend pas à ce que le spectateur adopte une prise de position sur un sujet particulier, d’autant plus que d’identifier le point de vue du réalisateur sur un quelconque sujet serait impossible. Nous sommes tout simplement invités à faire comme l’artiste et observer silencieusement certains aspects du paysage et de la vie quotidienne de ce coin de la planète.
Autant ces œuvres portent sur le Nord, elles rappellent aussi tout ce qui est perdu en résultat de l’empressement et l’avidité du luxe de la vie moderne. Si, de prime abord, le rythme « en temps réel » de ces vidéos semble intolérablement lent en contraste avec nos attentes vers l’image en mouvement, le visionnement nous saisit davantage lorsqu’on s’aperçoit que notre perception devient plus ciblée, aiguisée, plus active que passive, plus à l’affût du détail. Notre intérêt est soutenu de façon constante au lieu d’être incessamment stimulé. Si les documentaires The Sacred & The Profane de Price demandent quelque chose de nous, c’est que nous prenions le temps de regarder, de voir, de percevoir plus astucieusement et de chercher une compréhension plus profonde de tout ce qui nous entoure, que ça soit dans le Nord ou ailleurs.
En 2011 et 2012, au cours de récents voyages à Cape Dorset dans l’Arctique canadien, l’artiste-vidéaste torontois John Price a utilisé la vidéo et le film comme un hublot à travers lequel il épia le paysage et les conditions de vie de communautés qui demeurent peu familiers pour la plupart d’entre nous. Tout de même, l’impression imaginée du Grand Nord est étrangement fascinante.
Price considère The Sacred & The Profane # 1-5 comme étant des films documentaires alors que ces quatre vidéos, et un film de 16 mm, ne suivent aucune des conventions habituellement associées avec le genre. Elles contiennent peu ou pas de dialogue. On ne s’attend pas à ce que le spectateur adopte une prise de position sur un sujet particulier, d’autant plus que d’identifier le point de vue du réalisateur sur un quelconque sujet serait impossible. Nous sommes tout simplement invités à faire comme l’artiste et observer silencieusement certains aspects du paysage et de la vie quotidienne de ce coin de la planète.
Autant ces œuvres portent sur le Nord, elles rappellent aussi tout ce qui est perdu en résultat de l’empressement et l’avidité du luxe de la vie moderne. Si, de prime abord, le rythme « en temps réel » de ces vidéos semble intolérablement lent en contraste avec nos attentes vers l’image en mouvement, le visionnement nous saisit davantage lorsqu’on s’aperçoit que notre perception devient plus ciblée, aiguisée, plus active que passive, plus à l’affût du détail. Notre intérêt est soutenu de façon constante au lieu d’être incessamment stimulé. Si les documentaires The Sacred & The Profane de Price demandent quelque chose de nous, c’est que nous prenions le temps de regarder, de voir, de percevoir plus astucieusement et de chercher une compréhension plus profonde de tout ce qui nous entoure, que ça soit dans le Nord ou ailleurs.