Une exposition des co-commissaires Andrée Matte et Manon Regimbald.
Territoires mouvants est présentée dans le cadre de Latitude L – Rencontres culturelles entre les Laurentides et Montréal, projet qui a bénéficié du soutien financier du ministère de la Culture et des Communications et de la Ville de Montréal dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal.
Territoires mouvants fait suite à une résidence de l’artiste à Dawson City. Profondément marquée par l’état des lieux, Marie-Ève Martel remet en question, à travers son œuvre installative Effet Gold Rush, les conséquences bien plus graves qu’il était prévu du réchauffement climatique et de la fonte du pergélisol. En effet, là où le pergélisol a commencé à fondre, des trous et des dépressions se forment et la fonte provoque des glissements de terrain en amont. On surveille et on constate, d’ores et déjà, que les routes et la structure des maisons s’affaissent et que des arbres ploient dans tous les sens. On va jusqu’à parler de “forêts ivres“, dont les arbres sont curieusement penchés. Pour Manon Regimbald, «réalité et fiction s’entrechoquent dans ces territoires mouvants autant qu’ils interrogent notre rapport au monde et notre propre fragilité ».
Marie-Ève Martel s’explique : « Le paysage raconte pour moi indirectement l’histoire actuelle de l’humain, non par la présence humaine, mais par la trace qu’elle y laisse […] À travers ce paysage, j’observe une redéfinition du monde naturel. » À partir de nombreuses photographies prises sur le site et des dessins qui en ressortent, madame Martel a recréé un vaste complexe architectural et paysager où nous pouvons porter à notre tour un regard critique sur le monde environnant.
Territoires mouvants présente également une série de peintures et dessins qui raconte, tout en empruntant au lexique visuel environnemental, l’esprit des lieux. Sorte de portraits sociaux, historiques et psychologiques, ces œuvres sont inspirées par l’histoire passée et présente de la ville, et par l’expérience personnelle de l’artiste durant son séjour de cinq mois à Dawson City.
Marie-Ève Martel vit dans les Laurentides. Lauréate de plusieurs prix et bourses, elle a obtenu en 2010 une bourse de recherche et création du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) et a reçu à trois reprises, de 2008 à 2011, la Bourse de la Fondation Elizabeth-Greenshields. Artiste en résidence, elle a œuvré en 2011 au Vermont Studio Center (É.-U.), en 2009 à l’Atelier de l’île de Val-David et au Klondike Institute of Art and Culture de Dawson City (Yukon).
VERNISSAGE : vendredi 26 octobre, de 17 h à 19 h
Une exposition des co-commissaires Andrée Matte et Manon Regimbald.
Territoires mouvants est présentée dans le cadre de Latitude L – Rencontres culturelles entre les Laurentides et Montréal, projet qui a bénéficié du soutien financier du ministère de la Culture et des Communications et de la Ville de Montréal dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal.
Territoires mouvants fait suite à une résidence de l’artiste à Dawson City. Profondément marquée par l’état des lieux, Marie-Ève Martel remet en question, à travers son œuvre installative Effet Gold Rush, les conséquences bien plus graves qu’il était prévu du réchauffement climatique et de la fonte du pergélisol. En effet, là où le pergélisol a commencé à fondre, des trous et des dépressions se forment et la fonte provoque des glissements de terrain en amont. On surveille et on constate, d’ores et déjà, que les routes et la structure des maisons s’affaissent et que des arbres ploient dans tous les sens. On va jusqu’à parler de “forêts ivres“, dont les arbres sont curieusement penchés. Pour Manon Regimbald, «réalité et fiction s’entrechoquent dans ces territoires mouvants autant qu’ils interrogent notre rapport au monde et notre propre fragilité ».
Marie-Ève Martel s’explique : « Le paysage raconte pour moi indirectement l’histoire actuelle de l’humain, non par la présence humaine, mais par la trace qu’elle y laisse […] À travers ce paysage, j’observe une redéfinition du monde naturel. » À partir de nombreuses photographies prises sur le site et des dessins qui en ressortent, madame Martel a recréé un vaste complexe architectural et paysager où nous pouvons porter à notre tour un regard critique sur le monde environnant.
Territoires mouvants présente également une série de peintures et dessins qui raconte, tout en empruntant au lexique visuel environnemental, l’esprit des lieux. Sorte de portraits sociaux, historiques et psychologiques, ces œuvres sont inspirées par l’histoire passée et présente de la ville, et par l’expérience personnelle de l’artiste durant son séjour de cinq mois à Dawson City.
Marie-Ève Martel vit dans les Laurentides. Lauréate de plusieurs prix et bourses, elle a obtenu en 2010 une bourse de recherche et création du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) et a reçu à trois reprises, de 2008 à 2011, la Bourse de la Fondation Elizabeth-Greenshields. Artiste en résidence, elle a œuvré en 2011 au Vermont Studio Center (É.-U.), en 2009 à l’Atelier de l’île de Val-David et au Klondike Institute of Art and Culture de Dawson City (Yukon).
VERNISSAGE : vendredi 26 octobre, de 17 h à 19 h