Tara Nicholson présente des photographies de cours, de studios et de lieux récréatifs où l’urbanité est présentée sous l’angle de la « stabilité » et du « réconfort ». Certains espaces appartiennent à l’artiste et sont destinés à la création alors que d’autres présentent des gens jouant dans la sphère publique. Le spectateur se retrouve ainsi témoin du quotidien des personnes et des lieux représentés.
Photographiant à la fois dans l’espace public et dans l’espace privé, l’artiste brouille les frontières entre lieux communautaires et ceux dits réservés à la réflexion et la création. En les utilisant tous deux comme lieu de production, l’artiste réduit la distance qui séparent ces espaces. Par ce jeu d’équivalence, les espaces publics deviennent aussi des lieux de création protégés et sécurisants. L’atelier de l’artiste, lui conserve son exclusivité et n’est accessible que par l’image exposée. Or, si tout espace peut servir de lieu de création, l’atelier d’artiste mérite-t-il son statut “mythique”? En ce sens, est-ce que la création se restreint au site de l’atelier ou peut-elle avoir sa place dans l’espace public ? La création est-elle réservée à l’artiste ou peut-elle être partagée avec d’autres? Par une comparaison visuelle entre espace public et espace de création, Tara Nicholson propose une réflexion sur le rôle social de la création et son accessibilité.
Tara Nicholson a terminé sa maîtrise en beaux-arts à l’Université Concordia en 2010. Son travail a été présenté à travers le Canada et en Allemagne. En 2013, suite à une résidence, elle a présenté son travail dans une exposition solo à Dortmund Künstlerhaus en Allemagne et a fait une seconde résidence au Banff Center cet hiver. Tara Nicholson vit et travaille en Colombie-britannique.
SWEET MOMENTOS | Sophia Burke
Sophia Burke présente des images soignées et sublimées de pâtisseries. Qu’il s’agisse d’un éclair au chocolat ou d’un gâteau au fromage, la pâtisserie est mise sur un piédestal par une représentation délicate. Cette blancheur, presque clinique, scientifique, renvoie à l’habileté du pâtissier et à l’importance des techniques culinaires tout en soulignant, par un jeu de réciprocité, l’importance de la technique en art visuel. Se rapprochant du portrait, ces grandes images confèrent aux pâtisseries, chacune unique, une personnalité propre comme s’il s’agissait de personnages, emprunt d’un récit personnel.
L’histoire personnelle et familiale de Sophia Burke prend aussi une part importante dans ce récit. Les grands-parents de l’artiste ont été propriétaires de la pâtisserie Liberty à Vancouver jusqu’en janvier 2014. Sophia Burke a grandi dans cette pâtisserie en regardant et en aidant son grand-père a créer ses fameuses pâtisseries locales. L’enregistrement sonore qu’on entend dans l’exposition est une référence à Artie Shaw, l’artiste préféré de son grand-père. Cette musique jouait souvent dans la pâtisserie familiale. Ce travail constitue à la fois un portrait intime et des archives historiques.
Sophia Burke a obtenu un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Concordia avec distinction en design et photographie. Son travail a été exposé au Canada, en France, au Japon et aux Etats-Unis. L’artiste a reçu la bourse Charles C. Gurd de l’Université Concordia lui permettant de faire une résidence au Centre Vermont Studio au mois d’octobre 2012. Au printemps 2013, le magasine en ligne Wondereur a publié son travail. Native de Vancouver, Sophia Burke vie et travaille actuellement à Montréal.
Tara Nicholson présente des photographies de cours, de studios et de lieux récréatifs où l’urbanité est présentée sous l’angle de la « stabilité » et du « réconfort ». Certains espaces appartiennent à l’artiste et sont destinés à la création alors que d’autres présentent des gens jouant dans la sphère publique. Le spectateur se retrouve ainsi témoin du quotidien des personnes et des lieux représentés.
Photographiant à la fois dans l’espace public et dans l’espace privé, l’artiste brouille les frontières entre lieux communautaires et ceux dits réservés à la réflexion et la création. En les utilisant tous deux comme lieu de production, l’artiste réduit la distance qui séparent ces espaces. Par ce jeu d’équivalence, les espaces publics deviennent aussi des lieux de création protégés et sécurisants. L’atelier de l’artiste, lui conserve son exclusivité et n’est accessible que par l’image exposée. Or, si tout espace peut servir de lieu de création, l’atelier d’artiste mérite-t-il son statut “mythique”? En ce sens, est-ce que la création se restreint au site de l’atelier ou peut-elle avoir sa place dans l’espace public ? La création est-elle réservée à l’artiste ou peut-elle être partagée avec d’autres? Par une comparaison visuelle entre espace public et espace de création, Tara Nicholson propose une réflexion sur le rôle social de la création et son accessibilité.
Tara Nicholson a terminé sa maîtrise en beaux-arts à l’Université Concordia en 2010. Son travail a été présenté à travers le Canada et en Allemagne. En 2013, suite à une résidence, elle a présenté son travail dans une exposition solo à Dortmund Künstlerhaus en Allemagne et a fait une seconde résidence au Banff Center cet hiver. Tara Nicholson vit et travaille en Colombie-britannique.
SWEET MOMENTOS | Sophia Burke
Sophia Burke présente des images soignées et sublimées de pâtisseries. Qu’il s’agisse d’un éclair au chocolat ou d’un gâteau au fromage, la pâtisserie est mise sur un piédestal par une représentation délicate. Cette blancheur, presque clinique, scientifique, renvoie à l’habileté du pâtissier et à l’importance des techniques culinaires tout en soulignant, par un jeu de réciprocité, l’importance de la technique en art visuel. Se rapprochant du portrait, ces grandes images confèrent aux pâtisseries, chacune unique, une personnalité propre comme s’il s’agissait de personnages, emprunt d’un récit personnel.
L’histoire personnelle et familiale de Sophia Burke prend aussi une part importante dans ce récit. Les grands-parents de l’artiste ont été propriétaires de la pâtisserie Liberty à Vancouver jusqu’en janvier 2014. Sophia Burke a grandi dans cette pâtisserie en regardant et en aidant son grand-père a créer ses fameuses pâtisseries locales. L’enregistrement sonore qu’on entend dans l’exposition est une référence à Artie Shaw, l’artiste préféré de son grand-père. Cette musique jouait souvent dans la pâtisserie familiale. Ce travail constitue à la fois un portrait intime et des archives historiques.
Sophia Burke a obtenu un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Concordia avec distinction en design et photographie. Son travail a été exposé au Canada, en France, au Japon et aux Etats-Unis. L’artiste a reçu la bourse Charles C. Gurd de l’Université Concordia lui permettant de faire une résidence au Centre Vermont Studio au mois d’octobre 2012. Au printemps 2013, le magasine en ligne Wondereur a publié son travail. Native de Vancouver, Sophia Burke vie et travaille actuellement à Montréal.