Dans le cadre de ma pratique, je capture des formes qui n’existent que par le biais de la photographie, composées d’instants réels, mais qui donnent de nouvelles représentations de l’entité corporelle. C’est l’accumulation du temps et des déplacements, compressés dans une même image, qui donne lieu à la forme. Une forme qui se situe à la frontière de l’informe. Le corps subit une métamorphose, il devient charnel et énigmatique.
Les hybridations corps/objets captées par l’appareil photographique donnent lieu à des transformations plastiques de l’entité corporelle. Celles-ci s’avèrent en résonance avec les manipulations génétiques ou chirurgicales actuelles, par lesquelles on manipule toujours davantage le corps humain. Cette approche ne vise pas à questionner l’utilisation de l’image du corps comme emblème esthétique ou icône publicitaire, tel que le monde du commerce nous le propose, mais souhaite interroger les possibilités de sa dénaturation, voire même de sa défiguration. Elle me permet d’observer le corps dans un processus de changement continuel, où il se réinvente sans cesse. Les fusions ainsi opérées créent des entités purement optiques, qui suggérèrent à la fois l’apparition et la disparition de certains attributs du corps.
Sylvie Moisan, née en 1982 à la Malbaie, vit et travaille à Montréal. Après des études en arts plastiques au Cégep Sainte-Foy, elle obtient un baccalauréat en arts visuels et médiatiques (2005) et une maîtrise dans la même discipline de l’Université du Québec à Montréal (2008). Son travail photographique a été présenté à la Maison de la culture Frontenac, au Musée Régional de Rimouski (2009) ainsi qu’à la Galerie Lilian Rodriguez (2008). Elle a également présenté une œuvre vidéographique en 2008 au Festival du nouveau cinéma de Montréal et au Centre Georges Pompidou lors du Festival Pocket Films.
Dans le cadre de ma pratique, je capture des formes qui n’existent que par le biais de la photographie, composées d’instants réels, mais qui donnent de nouvelles représentations de l’entité corporelle. C’est l’accumulation du temps et des déplacements, compressés dans une même image, qui donne lieu à la forme. Une forme qui se situe à la frontière de l’informe. Le corps subit une métamorphose, il devient charnel et énigmatique.
Les hybridations corps/objets captées par l’appareil photographique donnent lieu à des transformations plastiques de l’entité corporelle. Celles-ci s’avèrent en résonance avec les manipulations génétiques ou chirurgicales actuelles, par lesquelles on manipule toujours davantage le corps humain. Cette approche ne vise pas à questionner l’utilisation de l’image du corps comme emblème esthétique ou icône publicitaire, tel que le monde du commerce nous le propose, mais souhaite interroger les possibilités de sa dénaturation, voire même de sa défiguration. Elle me permet d’observer le corps dans un processus de changement continuel, où il se réinvente sans cesse. Les fusions ainsi opérées créent des entités purement optiques, qui suggérèrent à la fois l’apparition et la disparition de certains attributs du corps.
Sylvie Moisan, née en 1982 à la Malbaie, vit et travaille à Montréal. Après des études en arts plastiques au Cégep Sainte-Foy, elle obtient un baccalauréat en arts visuels et médiatiques (2005) et une maîtrise dans la même discipline de l’Université du Québec à Montréal (2008). Son travail photographique a été présenté à la Maison de la culture Frontenac, au Musée Régional de Rimouski (2009) ainsi qu’à la Galerie Lilian Rodriguez (2008). Elle a également présenté une œuvre vidéographique en 2008 au Festival du nouveau cinéma de Montréal et au Centre Georges Pompidou lors du Festival Pocket Films.
Alma, QC, G8B 5W1