Vernissage ce jeudi 23 août à 17h00
EXPOSITION du 23 août au 21 septembre 2007
Lexposition présente un ensemble de grandes impressions numériques réalisées au Centre SAGAMIE. Il s’agit d’images darbres captées au Jardin botanique de Montréal et dans la campagne ou sur le bord du fleuve à Saint-Jean-Port-Joli. Chaque image a été construite à partir dune centaine de photographies numériques prises la nuit; comme si javais scanné les arbres pour ensuite les reconstituer sur lécran de mon ordinateur. Or je naurais pas entrepris ce travail si je navais pu créer un effet de perspective, de profondeur, et une impression de réalité. À travers un questionnement sur la représentation, mon intérét est le réel; je pense en trois dimensions.
Le concept hindouiste selon lequel la matière nest que succession infinie dondes ma toujours intrigué. Pour moi, le travail sur écran est une plongée dans une matière faite de millions de particules mouvantes et changeantes; le copié-collé permet toutes les manipulations et variantes désirées, superposition de multiples surfaces. Le réel devient malléable, la matière, frémissement. Cest comme si je travaillais avec une machine à images dune volatilité quasi métaphysique.
Avant ce projet, la nature ne faisait pas partie de mes préoccupations. À mon étonnement, je renoue avec elle – comme on retrouve un lieu aimé quon avait malgré tout oublié. Mais je découvre une nature différente; jai le sentiment quelle nest plus comme avant, elle semble contaminée par lirréel, ou plus encore, le surréel. En faisant ces images, je nai pu mempécher de penser à la manipulation génétique, au clonage et autres biotechnologies où naturel et artificiel ne font quun.
Pour accompagner ces images, jai demandé à un maître verrier de créer une douzaine de sphères en verre soufflé. De tailles variées, elles sont toutes noires, dun noir profond comme seul le verre luisant peut l’être. Regroupées au sol, elles dialoguent avec les images fixées aux murs tout en nous renvoyant notre propre image. Les sphères semblent flotter; on les regarde, incapable de sarrêter, den fixer une définitivement. Elles nous suggèrent que le doute est peut-être un état essentiel dans le regard quon porte sur la réalité.
Artiste multidisciplinaire (sculpture, installation, photographie), Jocelyn Philibert a exposé en solo et en groupe, notamment à la Galerie Clark et au Centre d’exposition Circa à Montréal, à la Chambre blanche, à LOeil de poisson et au Centre de diffusion et de production de la photographie VU à Québec ainsi qu’à la Galerie Sans Nom de Moncton au Nouveau-Brunswick. Il a été en résidence à la Chambre blanche de Québec puis au Centre Est-Nord-Est de Saint-Jean-Port-Joli et au Centre Sagamie d’Alma (2006). Lartiste a participé au Symposium de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli (commissaire Michel Saulnier) ainsi quau Festival des arts visuels en Atlantique à Caraquet au Nouveau-Brunswick. Boursier du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts du Canada, il vit et travaille à Montréal.
LANCEMENT DE LIVRE
Le vernissage de cette exposition sera également loccasion du lancement du livre Surréel, sur le travail de Jocelyn Philibert, qui contient un texte de Jean-François Caron. Cette publication a été éditée par SAGAMIE, ÉDITIONS DART, et imprimée sur les presses du Centre SAGAMIE. Cette nouvelle maison dédition est vouée à la documentation de lart contemporain. Elle cherche à augmenter sensiblement la diffusion du travail des artistes tout en suscitant le développement de contenus critiques et théoriques.
50, St-Joseph,
C.P. 93, Alma, (Québec),
G8B 5V6, téléphone et télécopie : (418) 662-7280
sagamie@cgocable.ca
http://www.sagamie.com/
HEURES D’OUVERTURES : DU LUNDI AU VENDREDI DE 9 À 12 ET DE 1 À 5 HEURES
Vernissage ce jeudi 23 août à 17h00
EXPOSITION du 23 août au 21 septembre 2007
Lexposition présente un ensemble de grandes impressions numériques réalisées au Centre SAGAMIE. Il s’agit d’images darbres captées au Jardin botanique de Montréal et dans la campagne ou sur le bord du fleuve à Saint-Jean-Port-Joli. Chaque image a été construite à partir dune centaine de photographies numériques prises la nuit; comme si javais scanné les arbres pour ensuite les reconstituer sur lécran de mon ordinateur. Or je naurais pas entrepris ce travail si je navais pu créer un effet de perspective, de profondeur, et une impression de réalité. À travers un questionnement sur la représentation, mon intérét est le réel; je pense en trois dimensions.
Le concept hindouiste selon lequel la matière nest que succession infinie dondes ma toujours intrigué. Pour moi, le travail sur écran est une plongée dans une matière faite de millions de particules mouvantes et changeantes; le copié-collé permet toutes les manipulations et variantes désirées, superposition de multiples surfaces. Le réel devient malléable, la matière, frémissement. Cest comme si je travaillais avec une machine à images dune volatilité quasi métaphysique.
Avant ce projet, la nature ne faisait pas partie de mes préoccupations. À mon étonnement, je renoue avec elle – comme on retrouve un lieu aimé quon avait malgré tout oublié. Mais je découvre une nature différente; jai le sentiment quelle nest plus comme avant, elle semble contaminée par lirréel, ou plus encore, le surréel. En faisant ces images, je nai pu mempécher de penser à la manipulation génétique, au clonage et autres biotechnologies où naturel et artificiel ne font quun.
Pour accompagner ces images, jai demandé à un maître verrier de créer une douzaine de sphères en verre soufflé. De tailles variées, elles sont toutes noires, dun noir profond comme seul le verre luisant peut l’être. Regroupées au sol, elles dialoguent avec les images fixées aux murs tout en nous renvoyant notre propre image. Les sphères semblent flotter; on les regarde, incapable de sarrêter, den fixer une définitivement. Elles nous suggèrent que le doute est peut-être un état essentiel dans le regard quon porte sur la réalité.
Artiste multidisciplinaire (sculpture, installation, photographie), Jocelyn Philibert a exposé en solo et en groupe, notamment à la Galerie Clark et au Centre d’exposition Circa à Montréal, à la Chambre blanche, à LOeil de poisson et au Centre de diffusion et de production de la photographie VU à Québec ainsi qu’à la Galerie Sans Nom de Moncton au Nouveau-Brunswick. Il a été en résidence à la Chambre blanche de Québec puis au Centre Est-Nord-Est de Saint-Jean-Port-Joli et au Centre Sagamie d’Alma (2006). Lartiste a participé au Symposium de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli (commissaire Michel Saulnier) ainsi quau Festival des arts visuels en Atlantique à Caraquet au Nouveau-Brunswick. Boursier du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts du Canada, il vit et travaille à Montréal.
LANCEMENT DE LIVRE
Le vernissage de cette exposition sera également loccasion du lancement du livre Surréel, sur le travail de Jocelyn Philibert, qui contient un texte de Jean-François Caron. Cette publication a été éditée par SAGAMIE, ÉDITIONS DART, et imprimée sur les presses du Centre SAGAMIE. Cette nouvelle maison dédition est vouée à la documentation de lart contemporain. Elle cherche à augmenter sensiblement la diffusion du travail des artistes tout en suscitant le développement de contenus critiques et théoriques.
50, St-Joseph,
C.P. 93, Alma, (Québec),
G8B 5V6, téléphone et télécopie : (418) 662-7280
sagamie@cgocable.ca
http://www.sagamie.com/
HEURES D’OUVERTURES : DU LUNDI AU VENDREDI DE 9 À 12 ET DE 1 À 5 HEURES
Alma, QC, G8B 5W1