Le travail de Katherine Raymond s’attarde à la réunion de trois grands genres : architecture, paysage et figure humaine. Elle s’intéresse à l’idée de l’habitation et au sentiment du chez-soi. Cela se traduit par l’apparition récurrente de l’image d’une maison qui évoque celle où elle a grandi. Elle porte également un intérêt pour le territoire québécois : sa résilience et sa fragilité. Elle fait cohabiter le portrait avec les paysages. Ils sont égaux, le lac est personnage au même titre que le portrait. Ainsi, l’artiste œuvre à créer des territoires métissés qui touchent l’imaginaire et le souvenir.
Elle privilégie, comme approche, le dessin : graphite, crayon de couleur et aquarelle. Parfois, elle utilise le collage pour mettre en relation le papier avec une autre matière, comme le bois. Aussi, la photographie lui est indispensable afin d’effectuer les collectes de données, des series d’images, par exemple aériennes.
Katherine Raymond s’est intéressée au décalage qui se produit lorsque l’image figée de nos souvenirs confronte celle de la réalité. Pour elle, il nous est impossible de cultiver un attachement fort pour plusieurs lieux en même temps. Inévitablement, certaines racines ne survivent pas à l’éloignement. Ce moment décalé persiste lorsque nous retournons à un endroit non fréquenté depuis un certain temps. La notion d’appartenance est fondamentale à son travail, dont la réflexion touchera certainement plusieurs madelinots, exilés ou insulaires.
Le projet Stratégies défensives pour individu en quête d’appartenance sonde et questionne les tactiques que nous avons développé pour cultiver et maintenir ces liens d’appartenance. Et vous, de quelle manière cultivez-vous vos liens et racines?
Source : Christine Arseneault-Boucher
BIO :
Originaire de l’Abitibi-Témiscamingue, Katherine Raymond a toujours été fascinée par la nature. Elle réside maintenant à Rimouski, où elle poursuit des études en lien avec sa pratique artistique. Katherine Raymond a plusieurs expositions à son actif, autant solo que collectives, un peu partout au Québec. Elle est également illustratrice et participe à des événements performatifs. Katherine Raymond est récipiendaire du prix du GRAVE (2010).
Le travail de Katherine Raymond s’attarde à la réunion de trois grands genres : architecture, paysage et figure humaine. Elle s’intéresse à l’idée de l’habitation et au sentiment du chez-soi. Cela se traduit par l’apparition récurrente de l’image d’une maison qui évoque celle où elle a grandi. Elle porte également un intérêt pour le territoire québécois : sa résilience et sa fragilité. Elle fait cohabiter le portrait avec les paysages. Ils sont égaux, le lac est personnage au même titre que le portrait. Ainsi, l’artiste œuvre à créer des territoires métissés qui touchent l’imaginaire et le souvenir.
Elle privilégie, comme approche, le dessin : graphite, crayon de couleur et aquarelle. Parfois, elle utilise le collage pour mettre en relation le papier avec une autre matière, comme le bois. Aussi, la photographie lui est indispensable afin d’effectuer les collectes de données, des series d’images, par exemple aériennes.
Katherine Raymond s’est intéressée au décalage qui se produit lorsque l’image figée de nos souvenirs confronte celle de la réalité. Pour elle, il nous est impossible de cultiver un attachement fort pour plusieurs lieux en même temps. Inévitablement, certaines racines ne survivent pas à l’éloignement. Ce moment décalé persiste lorsque nous retournons à un endroit non fréquenté depuis un certain temps. La notion d’appartenance est fondamentale à son travail, dont la réflexion touchera certainement plusieurs madelinots, exilés ou insulaires.
Le projet Stratégies défensives pour individu en quête d’appartenance sonde et questionne les tactiques que nous avons développé pour cultiver et maintenir ces liens d’appartenance. Et vous, de quelle manière cultivez-vous vos liens et racines?
Source : Christine Arseneault-Boucher
BIO :
Originaire de l’Abitibi-Témiscamingue, Katherine Raymond a toujours été fascinée par la nature. Elle réside maintenant à Rimouski, où elle poursuit des études en lien avec sa pratique artistique. Katherine Raymond a plusieurs expositions à son actif, autant solo que collectives, un peu partout au Québec. Elle est également illustratrice et participe à des événements performatifs. Katherine Raymond est récipiendaire du prix du GRAVE (2010).
L'Étang-du-Nord (Québec) G4T 3G1