Sonia Haberstich et Nicolas Fleming poursuivent un même objectif, celui de faire du visiteur une partie prenante de leur exposition. À la fois monumentales et immersives, leurs installations proposent une expérience temporelle et perceptuelle captivante pour le spectateur.
Tout d’abord, c’est dans un désordre aérien que Sonia Haberstich nous convie. Le travail de l’artiste, inspiré par les techniques de l’artisanat et du bricolage, se construit librement, en réagissant aux possibilités que lui offrent les matériaux, les surfaces et les textures. Colorées et foisonnantes, ces constructions hybrides et flottantes s’assemblent autour d’une série de panneaux aux formes abstraites qui évoque une foule en marche.
Plus au fond, de la lumière émane mystérieusement du haut d’une grande structure en forme d’ellipse. Nicolas Fleming invite le visiteur à suivre un corridor et à s’introduire dans ce lieu des plus énigmatiques. L’installation, audacieuse dans ses volumes et dans ses composantes, abrite des meubles et une structure fluorescente. L’atmosphère très brillante et brute encourage le spectateur à plonger dans un état de contemplation et d’absorption l’obligeant à réfléchir au lieu dans lequel il s’est aventuré.
Anne Philippon
Sonia Haberstich et Nicolas Fleming poursuivent un même objectif, celui de faire du visiteur une partie prenante de leur exposition. À la fois monumentales et immersives, leurs installations proposent une expérience temporelle et perceptuelle captivante pour le spectateur.
Tout d’abord, c’est dans un désordre aérien que Sonia Haberstich nous convie. Le travail de l’artiste, inspiré par les techniques de l’artisanat et du bricolage, se construit librement, en réagissant aux possibilités que lui offrent les matériaux, les surfaces et les textures. Colorées et foisonnantes, ces constructions hybrides et flottantes s’assemblent autour d’une série de panneaux aux formes abstraites qui évoque une foule en marche.
Plus au fond, de la lumière émane mystérieusement du haut d’une grande structure en forme d’ellipse. Nicolas Fleming invite le visiteur à suivre un corridor et à s’introduire dans ce lieu des plus énigmatiques. L’installation, audacieuse dans ses volumes et dans ses composantes, abrite des meubles et une structure fluorescente. L’atmosphère très brillante et brute encourage le spectateur à plonger dans un état de contemplation et d’absorption l’obligeant à réfléchir au lieu dans lequel il s’est aventuré.
Anne Philippon