La Bande Vidéo présente du 30 avril au 5 juin scènes de ménage (études) de Alexandre Larose. Sous forme installative, deux corpus sont exposés. Le premier intitulé scènes de ménage (études) est un projet inédit de l’artiste, tandis que le second s’attache plutôt à la présentation de quelques itérations de brouillard dont certaines jamais diffusées. Le vernissage aura lieu le vendredi 29 avril à 17h à la galerie de La Bande Vidéo, située dans la Coopérative Méduse.
Ces deux corpus sont constitués de plusieurs séquences tournées sur pellicule et dans lesquelles se confondent une multitude de couches temporelles. Par exemple, avec brouillard, l’artiste capte, en caméra à l’épaule, sa traversée d’un sentier menant à un lac, pour ensuite rembobiner la pellicule, retourner au point de départ et surimprimer un autre parcours. En refusant un contrôle précis de chacune des couches superposées, il arrive à produire une sorte de « mouvement moyen » : une approximation de l’espace filmé dans lequel apparaissent parfois les traces laissées par les couches individuelles et dans lequel la somme de ces couches révèle aussi une texture abstraite du sujet filmé. L’espace filmé transpose ainsi le point de vue de cameraman de l’artiste et la salle devient une sorte de portail grandeur nature vers l’espace imagé.
Aussi réalisé grâce à la surimpression, scènes de ménage (études) intègre toutefois le son à l’image. En outre, l’artiste met ici principalement en scène des apparitions humaines plutôt que des mouvements de la nature. Il capte de courtes vignettes de la vie quotidienne de ses parents, son approche permettant de consolider en un seul plan toutes les dimensions des scènes jouées (dialogues, gestuelles des «acteurs», mouvements de la caméra, …). L’installation exposée à La Bande Vidéo sera l’occasion pour Alexandre Larose de présenter ce tout nouveau projet éponyme.
Originaire de l’Abitibi au Québec, Alexandre Larose s’intéresse à la pratique cinématographique alors qu’il termine des études en ingénierie mécanique en 2001. Il s’installe aussitôt à Montréal où il se consacre à la pratique et à l’étude de l’image en mouvement. Il termine en 2013 une maîtrise en Beaux-Arts à l’Université Concordia.
Diffusion web : Google 1 (And we danced) de Borja Rodriguez
La vidéo Google 1 (And we danced) est construite à partir de la fonction de complètement automatique du célèbre moteur de recherche. Cette fonction de base de Google consiste à proposer aux internautes un complément à la suite de caractères qu’ils ont commencé à rédiger dans la barre de recherche. Google complète en effet de façon automatique les recherches à partir des phrases les plus couramment utilisées. Le résultat consiste parfois en de saugrenues suggestions. L’œuvre de l’artiste espagnol Borja Rodriguez cherche ainsi à nous faire prendre conscience des paradoxes des médias numériques et surtout de la dynamique absurde que nous établissons avec ceux-ci.
La Bande Vidéo présente du 30 avril au 5 juin scènes de ménage (études) de Alexandre Larose. Sous forme installative, deux corpus sont exposés. Le premier intitulé scènes de ménage (études) est un projet inédit de l’artiste, tandis que le second s’attache plutôt à la présentation de quelques itérations de brouillard dont certaines jamais diffusées. Le vernissage aura lieu le vendredi 29 avril à 17h à la galerie de La Bande Vidéo, située dans la Coopérative Méduse.
Ces deux corpus sont constitués de plusieurs séquences tournées sur pellicule et dans lesquelles se confondent une multitude de couches temporelles. Par exemple, avec brouillard, l’artiste capte, en caméra à l’épaule, sa traversée d’un sentier menant à un lac, pour ensuite rembobiner la pellicule, retourner au point de départ et surimprimer un autre parcours. En refusant un contrôle précis de chacune des couches superposées, il arrive à produire une sorte de « mouvement moyen » : une approximation de l’espace filmé dans lequel apparaissent parfois les traces laissées par les couches individuelles et dans lequel la somme de ces couches révèle aussi une texture abstraite du sujet filmé. L’espace filmé transpose ainsi le point de vue de cameraman de l’artiste et la salle devient une sorte de portail grandeur nature vers l’espace imagé.
Aussi réalisé grâce à la surimpression, scènes de ménage (études) intègre toutefois le son à l’image. En outre, l’artiste met ici principalement en scène des apparitions humaines plutôt que des mouvements de la nature. Il capte de courtes vignettes de la vie quotidienne de ses parents, son approche permettant de consolider en un seul plan toutes les dimensions des scènes jouées (dialogues, gestuelles des «acteurs», mouvements de la caméra, …). L’installation exposée à La Bande Vidéo sera l’occasion pour Alexandre Larose de présenter ce tout nouveau projet éponyme.
Originaire de l’Abitibi au Québec, Alexandre Larose s’intéresse à la pratique cinématographique alors qu’il termine des études en ingénierie mécanique en 2001. Il s’installe aussitôt à Montréal où il se consacre à la pratique et à l’étude de l’image en mouvement. Il termine en 2013 une maîtrise en Beaux-Arts à l’Université Concordia.
Diffusion web : Google 1 (And we danced) de Borja Rodriguez
La vidéo Google 1 (And we danced) est construite à partir de la fonction de complètement automatique du célèbre moteur de recherche. Cette fonction de base de Google consiste à proposer aux internautes un complément à la suite de caractères qu’ils ont commencé à rédiger dans la barre de recherche. Google complète en effet de façon automatique les recherches à partir des phrases les plus couramment utilisées. Le résultat consiste parfois en de saugrenues suggestions. L’œuvre de l’artiste espagnol Borja Rodriguez cherche ainsi à nous faire prendre conscience des paradoxes des médias numériques et surtout de la dynamique absurde que nous établissons avec ceux-ci.