Eastern Bloc présente son troisième Salon : Data de la saison, avec comme invités les artistes d’Ensemble Allogène, et Benjamin J. Allard & Maximilien Bianchi. Le Salon : Data se déroulera au Centre de production & d’exposition Eastern Bloc (7240 Clark).
Ensemble Allogène présente « Solo », une performance basée sur trois œuvres qui explorent la manière dont les individus s’approprient l’espace. Dans le film « Soundwalk », Andrés Salas s’aventure dans l’environnement sonore de Vancouver à travers les oreilles de la compositrice canado-allemande Hildegard Westerkamp (1946). Andrés y redécouvre les endroits où Westerkamp a enregistré, il y a quarante ans, ses Soundwalks et y superpose des images contemporaines de la ville de Vancouver. Dans l’œuvre « I’m sitting in a room » d’Alvin Lucier, l’interprète Daniel Añez enregistrera sa propre voix, qu’il diffusera dans l’espace et qu’il enregistrera à nouveau. Ce processus sera repris en boucle. Suite à chaque enregistrement, la clarté de la voix se perdra et les fréquences résonnantes naturelles de la salle seront de plus en plus présentes jusqu’à ce qu’on n’entende rien d’autre que celles-ci ainsi que le rythme du texte original. Finalement, dans « [n] » de Daniel Leguizamón, Émilie Girard-Charest jouera du violoncelle en cinq superpositions, soit quatre performances préenregistrées sur vidéo et une qui se déroulera en direct. Construit à partir d’un canevas d’improvisation de forme fixe, « [n] » consiste en une série d’activités, certaines étant de nature sonore et d’autres non, choisies par la soliste.
« 16/11/11 – 27/03/13 », de Benjamin J. Allard et Maximilien Bianchi, est une œuvre participative qui explore le passé des technologies de communication afin de révéler la relation entre l’homme et ses archives. Le but dans cette œuvre est de faire cohabiter le bagage culturel de trois technologies du son : la radio, le téléphone et la bande magnétique. Pour se faire, les artistes emploient la rhétorique du laboratoire ; ainsi le spectateur devient archéologue et reconstitue sa propre histoire des technologies présentées. Laissant l’interprétation de l’œuvre au spectateur, Allard et Bianchi veulent ouvrir la voie à une ré-articulation de ses connaissances afin d’explorer son lien affectif à ces technologies. Ce processus fut motivé par une attitude antihumaniste, visant à réduire la place que l’homme prend habituellement dans ses représentations. Les artistes croient en effet que notre histoire n’est pas uniquement influencée par des actions humaines et ils désirent comprendre l’importance qu’occupe la technologie dans la culture. C’est pourquoi ils donneront à chaque technologie une voix qui lui sera propre pour entrer en dialogue avec le spectateur.
Pour la troisième année consécutive, Salon : Data offre la possibilité aux membres actuels et potentiels d’Eastern Bloc de présenter leurs projets, spécifiquement ceux en processus de création. Les soirées se tiennent aux deux mois, de septembre 2012 à juin 2013, dans un contexte libre et informel, et permettent des échanges directs et immédiats avec le public. Les artistes participants ont accès à l’espace d’exposition du centre, à ses ressources techniques, à l’expertise de son équipe et à une variété d’outils de documentation et de mise en marché. Les artistes sont invités à soumettre leurs propositions de projets en nouveaux médias (installation audio/vidéo, performance A/V, performance audio, pratiques interactives) tout au long de la saison 2012 – 2013. Pour plus d’information :
http://www.easternbloc.ca/appels.php?lien=appels-salondata
Eastern Bloc tient à remercier le CALQ et le CAM pour leur soutien au fonctionnement et le Forum Jeunesse de l’Île de Montréal.
Eastern Bloc présente son troisième Salon : Data de la saison, avec comme invités les artistes d’Ensemble Allogène, et Benjamin J. Allard & Maximilien Bianchi. Le Salon : Data se déroulera au Centre de production & d’exposition Eastern Bloc (7240 Clark).
Salon : Data III
27 Mars 2013
19h – 22h
Ensemble Allogène présente « Solo », une performance basée sur trois œuvres qui explorent la manière dont les individus s’approprient l’espace. Dans le film « Soundwalk », Andrés Salas s’aventure dans l’environnement sonore de Vancouver à travers les oreilles de la compositrice canado-allemande Hildegard Westerkamp (1946). Andrés y redécouvre les endroits où Westerkamp a enregistré, il y a quarante ans, ses Soundwalks et y superpose des images contemporaines de la ville de Vancouver. Dans l’œuvre « I’m sitting in a room » d’Alvin Lucier, l’interprète Daniel Añez enregistrera sa propre voix, qu’il diffusera dans l’espace et qu’il enregistrera à nouveau. Ce processus sera repris en boucle. Suite à chaque enregistrement, la clarté de la voix se perdra et les fréquences résonnantes naturelles de la salle seront de plus en plus présentes jusqu’à ce qu’on n’entende rien d’autre que celles-ci ainsi que le rythme du texte original. Finalement, dans « [n] » de Daniel Leguizamón, Émilie Girard-Charest jouera du violoncelle en cinq superpositions, soit quatre performances préenregistrées sur vidéo et une qui se déroulera en direct. Construit à partir d’un canevas d’improvisation de forme fixe, « [n] » consiste en une série d’activités, certaines étant de nature sonore et d’autres non, choisies par la soliste.
« 16/11/11 – 27/03/13 », de Benjamin J. Allard et Maximilien Bianchi, est une œuvre participative qui explore le passé des technologies de communication afin de révéler la relation entre l’homme et ses archives. Le but dans cette œuvre est de faire cohabiter le bagage culturel de trois technologies du son : la radio, le téléphone et la bande magnétique. Pour se faire, les artistes emploient la rhétorique du laboratoire ; ainsi le spectateur devient archéologue et reconstitue sa propre histoire des technologies présentées. Laissant l’interprétation de l’œuvre au spectateur, Allard et Bianchi veulent ouvrir la voie à une ré-articulation de ses connaissances afin d’explorer son lien affectif à ces technologies. Ce processus fut motivé par une attitude antihumaniste, visant à réduire la place que l’homme prend habituellement dans ses représentations. Les artistes croient en effet que notre histoire n’est pas uniquement influencée par des actions humaines et ils désirent comprendre l’importance qu’occupe la technologie dans la culture. C’est pourquoi ils donneront à chaque technologie une voix qui lui sera propre pour entrer en dialogue avec le spectateur.
Pour la troisième année consécutive, Salon : Data offre la possibilité aux membres actuels et potentiels d’Eastern Bloc de présenter leurs projets, spécifiquement ceux en processus de création. Les soirées se tiennent aux deux mois, de septembre 2012 à juin 2013, dans un contexte libre et informel, et permettent des échanges directs et immédiats avec le public. Les artistes participants ont accès à l’espace d’exposition du centre, à ses ressources techniques, à l’expertise de son équipe et à une variété d’outils de documentation et de mise en marché. Les artistes sont invités à soumettre leurs propositions de projets en nouveaux médias (installation audio/vidéo, performance A/V, performance audio, pratiques interactives) tout au long de la saison 2012 – 2013. Pour plus d’information :
http://www.easternbloc.ca/appels.php?lien=appels-salondata
Eastern Bloc tient à remercier le CALQ et le CAM pour leur soutien au fonctionnement et le Forum Jeunesse de l’Île de Montréal.
rue de Louvain Ouest
Montréal, QC (H2N1A4)