«La photographie, c’est avant tout une rencontre avec l’autre, mais c’est aussi un besoin essentiel de raconter une histoire ».
Yoanis Menge est photoreporter et sa démarche documentaire est ancrée dans un processus où la recherche visuelle et la création artistique sont mises en avant-plan. Il s’intéresse à des problématiques sociales et questionne l’esthétisation de l’image. Il travaille essentiellement en noir et blanc, mais il explore depuis récemment la colorisation de ses images, au pinceau. Il propose ainsi une interprétation poétique de la réalité et offre aux lecteurs l’occasion de s’approprier des sujets d’actualités sensibles.
Le photographe commence en 2012 à documenter la chasse aux phoques aux Îles-de-la-Madeleine. En réaction contre les images sensationnalistes délivrées par les groupes antichasses, responsables de campagnes médiatiques de salissage, il présente l’exposition Rouge sur blanc. Dans cette installation, la transfiguration de l’image s’exprime tant par le processus de création que par sa mise en exposition. Yoanis Menge nous présente un travail en noir et blanc où il réintègre discrètement le sang de l’animal sur des images qu’il suspend à la manière de peaux tannées.
Il s’oppose ainsi aux représentations spectaculaires qui alimentent la polémique à l’égard de la chasse aux phoques. Il rend hommage à ceux qui n’ont pas peur de la réalité en ramenant le focus sur la dureté et la nécessité d’une activité ancestrale, noble et coutumière.
Source : Laurène Janowsky
BIO :
De nationalités suisse et canadienne, Yoanis Menge a étudié la photographie au Cégep de Matane (Québec). En 2002, il réalise son premier reportage sur la prostitution au Salvador. Il poursuit sa carrière au Québec en travaillant sur le déclin de la pêche à la morue dans les provinces atlantiques du Canada. En 2007, il assiste durant quatre ans les photographes Josef Koudelka et Bruno Barbey au sein de l’agence Magnum photo, à Paris. En 2009, il collabore avec les ONG Médecins sans frontière et Action contre la faim et part à plusieurs reprises comme reporter au Mali et en République démocratique du Congo. En 2010, il retourne au Québec et reçoit à deux reprises une bourse du programme des arts et des lettres de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine où il réalise un travail de recherche visuelle et sonore sur l’insularité (2010), la récupération et la chasse aux loups-marins (2012). Yoanis Menge est membre du collectif de photographes KAHEM.
http://yoanis.squarespace.com
«La photographie, c’est avant tout une rencontre avec l’autre, mais c’est aussi un besoin essentiel de raconter une histoire ».
Yoanis Menge est photoreporter et sa démarche documentaire est ancrée dans un processus où la recherche visuelle et la création artistique sont mises en avant-plan. Il s’intéresse à des problématiques sociales et questionne l’esthétisation de l’image. Il travaille essentiellement en noir et blanc, mais il explore depuis récemment la colorisation de ses images, au pinceau. Il propose ainsi une interprétation poétique de la réalité et offre aux lecteurs l’occasion de s’approprier des sujets d’actualités sensibles.
Le photographe commence en 2012 à documenter la chasse aux phoques aux Îles-de-la-Madeleine. En réaction contre les images sensationnalistes délivrées par les groupes antichasses, responsables de campagnes médiatiques de salissage, il présente l’exposition Rouge sur blanc. Dans cette installation, la transfiguration de l’image s’exprime tant par le processus de création que par sa mise en exposition. Yoanis Menge nous présente un travail en noir et blanc où il réintègre discrètement le sang de l’animal sur des images qu’il suspend à la manière de peaux tannées.
Il s’oppose ainsi aux représentations spectaculaires qui alimentent la polémique à l’égard de la chasse aux phoques. Il rend hommage à ceux qui n’ont pas peur de la réalité en ramenant le focus sur la dureté et la nécessité d’une activité ancestrale, noble et coutumière.
Source : Laurène Janowsky
BIO :
De nationalités suisse et canadienne, Yoanis Menge a étudié la photographie au Cégep de Matane (Québec). En 2002, il réalise son premier reportage sur la prostitution au Salvador. Il poursuit sa carrière au Québec en travaillant sur le déclin de la pêche à la morue dans les provinces atlantiques du Canada. En 2007, il assiste durant quatre ans les photographes Josef Koudelka et Bruno Barbey au sein de l’agence Magnum photo, à Paris. En 2009, il collabore avec les ONG Médecins sans frontière et Action contre la faim et part à plusieurs reprises comme reporter au Mali et en République démocratique du Congo. En 2010, il retourne au Québec et reçoit à deux reprises une bourse du programme des arts et des lettres de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine où il réalise un travail de recherche visuelle et sonore sur l’insularité (2010), la récupération et la chasse aux loups-marins (2012). Yoanis Menge est membre du collectif de photographes KAHEM.
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L'Étang-du-Nord (Québec) G4T 3G1