Tvestroy

Rencontre avec Danny Perreault et Thomas Ouellet Fredericks, le samedi 15 novembre à 14 h au StudiÕ de DAÏMÕN

Le samedi 15 novembre 2008 de 14 h à 15 h 30 80 rue Hanson, Gatineau Entrée libre

Dans le cadre du Festival de musique électronique et d’arts médiatiques Champs électriques organisé par Artengine et SAW Video, DAÏMÕN présente une rencontre avec :

Danny Perreault et Thomas Ouellet Fredericks à propos de l’oeuvre Tvestroy Lors de cette présentation, Danny et Thomas exploreront les concepts à la base même de leur oeuvre Tvestroy : le «cable bending» et l’électrovidéoacoustique. Le «cable bending» est un processus non destructeur cousin du «circuit bending», qui donne lieu à la connexion créative et non traditionnelle de différents appareils électroniques et électriques. Inscrit dans l’évolution du «circuit bending» et du «cable bending», l’électrovidéoacoustique est l’art de la rigoureuse et formelle création d’images produisant du son, et de sons produisant des images. En électrovidéoacoustique, le son et la vidéo ne sont pas simplement synchronisés, mais bien deux média indistincts l’un de l’autre où l’image vidéo est son.

La présentation aura lieu en français.

Tvestroy: Thomas Ouellet Fredericks et Danny Perreault (Montréal) Présentée sur tripple écran ainsi qu’à partir d’une série de téléviseurs à tubes cathodiques, Tvestroy expérimente les liens entre la matière visuelle et sonore dans leur radicalité potentielle. Générés depuis la même source, le son et l’image ne sont pas seulement synchronisés l’un avec l’autre mais émergent simultanément : le son est l’image. Hypnotique et entêtante, cette œuvre – qualifiée d’ «électrovidéaoacoustique» par ses deux créateurs – plonge l’auditoire dans un environnement d’abstractions géométriques et de rythmiques déstructurées, loin des compromis.

L’oeuvre Tvestroy sera présentée vendredi le 14 novembre à 20 h au Saint Brigid’s Centre for the Arts and Humanities.

Le festival biennal Champs électriques présente des performances et des installations nouvelles et significatives, créées à l’intersection de l’art, de la science et de la technologie. L’événement brosse un portrait de l’innovation en art électronique au Canada et à l’étranger, de la performance musicale à l’installation, dans la capitale nationale.

Danny Perreault s’intéresse à l’intégration créative de vieilles et nouvelles technologies informatiques et audiovisuelles dans des contextes artistiques. Après avoir complété un baccalauréat en communication, au profil médias interactifs, il a co-réalisé des pièces technologiques évoquant entre-autres les enjeux des télécommunications. Les projets auquels il participe sont empreints de son intérêt pour les musiques électroniques maximalistes. Ses productions prennent la forme de performances audiovisuelles tels que Tvestroy, Popcore et d’œuvres interactives tels que Vetroy. Sa démarche, souvent collaborative, consiste en la maximalisation des ressources technologiques jugées culturellement désuettes. Ses intérêts tournent autour de la réflexion sur la société du spectacle et la création d’ambiances intenses par des principes de génération minimalistes. Il entame une maîtrise en communication à l’université du Québec à Montréal.

Thomas Fredericks a terminé une maîtrise en communication (spécialisation en multimédia interactif) en 2000. Depuis, il a travaillé avec des cochons, des coquerelles, des moineaux, des homards, des poissons rouges, des volées et des divans émotifs. Lorsqu’il ne s’occupe pas de son bestiaire, il réalise des compositions sonores à partir de tubes cathodiques.

DAÏMÕN remercie ses membres, Artengine, SAW Video, le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des Arts du Canada ainsi que le Service des arts, de la culture et des lettres de la Ville de Gatineau.

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