Prélude à l’après-midi

Joanne Poitras
vernissage le 18 février à 19 h

De prime abord, les notions de pulsion et de prédation donnent l’idée d’acte primaire ; associées au regard et à la perception, elles supposent une action plus grande et développée qu’un spectateur. L’idée d’un regard qui prend et qui pousse, d’un regard qui agit me plaît bien puisqu’elle implique un observateur actif qui est en relation avec son environnement.

Je choisis le petit format dans l’installation parce qu’il autorise une grande proximité du spectateur à l’oeuvre. Il provoque une attention particulière qui m’amène à penser que plus les distances sont faibles entre deux éléments, plus l’action qui se produit dans cet espace est grande.

Et puisque les petits rien passent souvent inaperçus, j’essaie d’être attentive aux détails, à l’affût d’instants présents laissés au hasard de mon chemin. Seize jours d’exploration où j’introduis la cueillette comme un élément actif de mon travail. Le but étant d’arriver à mieux saisir l’idée de l’autre, cet autre territoire.

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