La vidéo expérimentale n’obéit à aucune règle, aucun principe esthétique, c’est un art libre par définition qui tend vers des expériences sensitives et visuelles, s’adressant plus directement à l’œil qu’à l’esprit. La vidéo et le cinéma expérimental ou comment mettre de la prose en image.
C’est en hommage à cette forme d’expression vidéo que Vidéographe a souhaité clore sa série de pot lucks projections. L’écran se pliera d’abord aux formes géométriques abstraites de Charles Binamé dans Reaction 26 laissant place aux mosaïques d’un monde fragmenté par Daniel Reeeves avec A mosaic for the Khali Yuga. Trois œuvres de la fin des années 80 de Volker Schreiner interrogeront l’image en tant que vecteur de sens intrinsèque, la boite écran se vide et se remplit au rythme de la matière.
Yvel champagne et René Roberge dans Ode 1 :23 :06 créent une vidéo poème en hommage au son. Loin du narratif, la forme vidéo expérimentale permet une approche inédite des sujets, ainsi Yves Labelle dans Alitia aborde la 1ère Guerre du Golfe en s’inspirant de la poésie de Roland Giguère. Poésie toujours dans Pomme Process d’Yves Labelle. Une nostalgie poétique et ses déviances, c’est ce que donne à voir Le Court métrage HYDROMORPHONE 8mg de François Miron.
La vidéo expérimentale utilise et détourne les innovations technologiques, virtuelles et sociétales. Ainsi, Jules Saulnier dans La Tanière réalise un savant montage à partir d’images du site Chatroulette.com, Renaud Hallée transforme le feu en matière musicale dans Combustion.
L’image se brouille, elle s’éloigne ou se rapproche, le son est alors mis à l’honneur, créant des univers entre suspense et suspension. Une présence sonore pouvant virer à la menace dans Myopia de Bettina Hoffman ou dans Translation de Philippe Hamelin.
Steven Woloshen a créé, dans Frobisher Bay, une trame sonore cherchant à renvoyer aux traditions Inuit et à la transcendance de la nature. La vidéo devient alors une véritable expérience sonore et spirituelle. Cette soirée potluck s’achèvera par la projection de Charles de Monique Moumblow abordant la relation locuteur/narrateur/vecteur/ spectateur.
SELECTION PROPOSÉE
- Réaction 26 de Charles Biname
- A mosaic for the Khali Yuga de Daniel Reeves
- White Screen de Volker Schreiner
- Wipe Board de Volker Schreiner
- Bright Box de Volker Schreiner
- Ode 1:23:06 de Yvel Champagne et René Roberge
- Alitia de Yves Labelle
- Pomme Process de Yves Labelle
- Hydromorphone 8mg de François Miron
La vidéo expérimentale n’obéit à aucune règle, aucun principe esthétique, c’est un art libre par définition qui tend vers des expériences sensitives et visuelles, s’adressant plus directement à l’œil qu’à l’esprit. La vidéo et le cinéma expérimental ou comment mettre de la prose en image.
C’est en hommage à cette forme d’expression vidéo que Vidéographe a souhaité clore sa série de pot lucks projections. L’écran se pliera d’abord aux formes géométriques abstraites de Charles Binamé dans Reaction 26 laissant place aux mosaïques d’un monde fragmenté par Daniel Reeeves avec A mosaic for the Khali Yuga. Trois œuvres de la fin des années 80 de Volker Schreiner interrogeront l’image en tant que vecteur de sens intrinsèque, la boite écran se vide et se remplit au rythme de la matière.
Yvel champagne et René Roberge dans Ode 1 :23 :06 créent une vidéo poème en hommage au son. Loin du narratif, la forme vidéo expérimentale permet une approche inédite des sujets, ainsi Yves Labelle dans Alitia aborde la 1ère Guerre du Golfe en s’inspirant de la poésie de Roland Giguère. Poésie toujours dans Pomme Process d’Yves Labelle. Une nostalgie poétique et ses déviances, c’est ce que donne à voir Le Court métrage HYDROMORPHONE 8mg de François Miron.
La vidéo expérimentale utilise et détourne les innovations technologiques, virtuelles et sociétales. Ainsi, Jules Saulnier dans La Tanière réalise un savant montage à partir d’images du site Chatroulette.com, Renaud Hallée transforme le feu en matière musicale dans Combustion.
L’image se brouille, elle s’éloigne ou se rapproche, le son est alors mis à l’honneur, créant des univers entre suspense et suspension. Une présence sonore pouvant virer à la menace dans Myopia de Bettina Hoffman ou dans Translation de Philippe Hamelin.
Steven Woloshen a créé, dans Frobisher Bay, une trame sonore cherchant à renvoyer aux traditions Inuit et à la transcendance de la nature. La vidéo devient alors une véritable expérience sonore et spirituelle. Cette soirée potluck s’achèvera par la projection de Charles de Monique Moumblow abordant la relation locuteur/narrateur/vecteur/ spectateur.
SELECTION PROPOSÉE