Postillons/Intempéries du langage*
*« Les postillons sont les intempéries du langage. » Jules Renard
Catherine Préfontaine s’intéresse à schématiser visuellement des phénomènes de nature non visuelle.C’est par le filtre sous-entendu du corps comme barrière et comme réceptacle qu’est sondée l’intégrité de l’être humain qui se bute aux envahissements sensoriels du monde.
L’artiste procède par des actions sur la surface des murs qu’elle gratte, perfore et recouvre. L’improvisation est privilégiée en tant que stratégie pour explorer les mémoires corporelles, les états physiques et émotionnels. Depuis un an, de façon répétée, elle troue les murs de son atelier. Les ensembles de trous qui ont émergé de ce processus lui font penser à des postillons, de même qu’aux trous présents dans les anciens combinés de téléphones.
En préparation pour l’exposition à Sporobole, elle les a photographiés et les a démultipliés en transparence. En galerie, elle les agence avec le dessin. Les constellations qui en résultent circonscrivent et ponctuent la salle comme un corps criblé de balles.
Postillons / Intempéries du langage propose une installation où l’artiste s’investit dans la pratique du dessin avec une oeuvre in situ. L’espace est abordé comme un enregistrement des perceptions sensorielles. L’installation peut se voir comme un champ amplifié de la clameur tourmentée d’un monde assourdi.
C.P., K.T
L’artiste tient à remercier Karen Trask et Myriam Yates
Postillons/Intempéries du langage*
*« Les postillons sont les intempéries du langage. » Jules Renard
Catherine Préfontaine s’intéresse à schématiser visuellement des phénomènes de nature non visuelle.C’est par le filtre sous-entendu du corps comme barrière et comme réceptacle qu’est sondée l’intégrité de l’être humain qui se bute aux envahissements sensoriels du monde.
L’artiste procède par des actions sur la surface des murs qu’elle gratte, perfore et recouvre. L’improvisation est privilégiée en tant que stratégie pour explorer les mémoires corporelles, les états physiques et émotionnels. Depuis un an, de façon répétée, elle troue les murs de son atelier. Les ensembles de trous qui ont émergé de ce processus lui font penser à des postillons, de même qu’aux trous présents dans les anciens combinés de téléphones.
En préparation pour l’exposition à Sporobole, elle les a photographiés et les a démultipliés en transparence. En galerie, elle les agence avec le dessin. Les constellations qui en résultent circonscrivent et ponctuent la salle comme un corps criblé de balles.
Postillons / Intempéries du langage propose une installation où l’artiste s’investit dans la pratique du dessin avec une oeuvre in situ. L’espace est abordé comme un enregistrement des perceptions sensorielles. L’installation peut se voir comme un champ amplifié de la clameur tourmentée d’un monde assourdi.
C.P., K.T
L’artiste tient à remercier Karen Trask et Myriam Yates