Pierre Gendron, Le cirque, huile sur toile de lin, 1961.

Pierre Gendron et Jessica Houston, vernissage le dimanche 6 mai à 14h à la Salle Alfred-Pellan de la Maison des arts de Laval

De ses débuts aux récents grands formats, en passant par les toiles matiéristes du tournant des années 50, cette rétrospective du peintre lavallois Pierre Gendron, né en 1934, nous fait redécouvrir un artiste à part.
 
Tout au long de son parcours, sa peinture est tributaire tant d’une construction de traits saccadés en grille irrégulière que d’étendues de couleurs fluides et lumineuses. Il est l’un des premiers peintres québécois à avoir utilisé l’acrylique en 1962.
 
Entre dynamisme et méditation, entre influences parisiennes et américaines, ce grand amateur de musique de tous genres s’inspire parfois dans sa peinture de ses compositeurs préférés. Il fredonne de sa palette et de ses pinceaux des airs de jazz (Mingus) tantôt mélancoliques, tantôt stridents. En certaines occasions, il se laisse envoûter par les grandes orchestrations proches des musiques contemporaines (Messiaen, Stravinsky), baroques (Marais) ou classiques (Bach).
 
Cette exposition d’une soixantaine d’œuvres se veut aussi un hommage de la Ville de Laval à cet artiste qui vit et travaille ici depuis 1962. Ses œuvres font partie des collections de grands musées québécois et canadiens.
– René Viau, commissaire
 

Pour terminer la saison 2017-2018, la salle Alfred-Pellan présente une exposition rétrospective de l’artiste Pierre Gendron, dont le commissaire est le critique d’art René Viau. Commissaire et artiste, accompagnés par notre équipe, ont entrepris un long travail de recherche pour sélectionner les œuvres présentées. La grande salle Alfred-Pellan, seule institution muséale artistique sur le territoire lavallois, est un choix judicieux pour cet hommage à Pierre Gendron dont les œuvres et le travail rayonnent depuis plus de 60 ans au Québec.
 
– Jasmine Colizza, muséologue-responsable

 

Points lumineux plutôt comme des étoiles

Jessica Houston

« Ces impressions chine-collé et ces peintures examinent les paysages du Nord canadien transformé par l’extraction du minerai de fer. Elles m’ont été inspirées par l’île de Baffin au Nunavut que j’ai visité en 2015. Durant ce voyage, un aîné inuit m’a dit lors d’une conversation à propos du paysage minier de Mary River : « Cette montagne disparaîtra… »».

 

 

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