Patrick Cruz, Wartin Pantois et Giorgia Volpe, vernissage le vendredi 6 juillet à 17h à Regart

Le vernissage commun des expositions de Patrick Cruz, Wartin Pantois et Giorgia Volpe aura lieu vendredi prochain le 6 juillet à partir de 17h. Une performance de danse contemporaine de Jean-François Duke et des prestations musicales de Émile Couture, Gaspard Daigle et William Foy auront lieu au cours de la soirée.

Regart, centre d’artistes en art actuel présente, du 6 juillet au 26 août 2018, trois artistes qui investiront la galerie et l’espace public. La galerie entière sera submergée par le travail pictural éclatant de l’artiste Patrick Cruz, artiste canadien d’origine philippine. La devanture de Regart deviendra le canevas d’une nouvelle intervention de papiers collés par l’artiste engagé de Québec Wartin Pantois. Dans la Vitrine de Regart et dans l’espace public, l’artiste Giorgia Volpe installera un espace utopique-citoyen où des végétaux sont porteurs de réflexions métaphoriques sur l’immigration, le métissage et le territoire.

L’espace de la galerie, rempli de motifs rappelant l’écriture philippine précoloniale, surplombe le sol jonché de peintures aux couleurs vibrantes. C’est la trame de fond de l’installation immersive présentée par l’artiste torontois Patrick Cruz. L’exposition Surrender to Mastery évoque notamment le manque de représentativité des réalités non-occidentales tout en s’appuyant sur l’accumulation d’objets de consommation et sur la surabondance des images dans nos vies quotidiennes.
 

En présentant des humains en concurrence, qui usent de toutes sortes de stratagèmes pour en supplanter d’autres, Wartin Pantois illustre les rouages de la société de compétition. La fabrique des perdants est une installation à échelle humaine et encollée sur le mur extérieur de l’édifice de Regart qui invite les passants à se positionner face à la lutte des places, mais aussi à rencontrer des personnages sensibles et solidaires.
 

Des notions comme le déracinement, la migration et l’enracinement sont au cœur des relations métaphoriques entre le monde végétal et le genre humain que Giorgia Volpe explore dans les installations Insurrections végétales. Écosystèmes artificiels issus de collaborations avec des savoir-faire agro-technologiques et avec des communautés éphémères, et résultant de cueillettes-découvertes citoyennes**, les installations de l’artiste de Québec offrent une expérience énigmatique et réjouissante.

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